Denis Tristant

handballeur français

Denis Tristant
Image illustrative de l’article Denis Tristant
Fiche d’identité
Nationalité Français
Naissance (59 ans)
Lieu Pacy-sur-Eure (Eure)
Poste Ailier droit, Entraîneur
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1982-1983 SPN Vernon
1983-1987 Paris UC
1987-1988 US Ivry
1988-1992 US Créteil
1992-1997 Massy EH
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1987-1992 France 141 (?)[1]
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
1998-2003 AC Boulogne-Billancourt
1998-2012 RD Congo
2003-2006 Dunkerque HGL
2008-2009 SMV Porte Normande
2009-2010 Angers Noyant
2011-2012 ES Nanterre

Denis Tristant, né le (59 ans) à Pacy-sur-Eure, est un handballeur international français reconverti entraîneur. Il est notamment médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1992 avec Les Barjots.

Biographie modifier

En clubs, il est formé au SPN Vernon puis rejoint le Paris UC en 1983[2]. En 1987, il connait sa première sélection en équipe de France et signe à l'US Ivry[3].

Dès la saison suivante, il continue sa carrière à l'US Créteil, avec comme principal fait d'armes une finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1989. Il évoluera également avec « les Barjots » qui remportent la première médaille du handball français lors des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone. Cet été 1992 est particulièrement important puisqu'il décide de mettre un terme à sa carrière internationale à l'issue de cette compétition historique et de quitter Créteil pour le Massy 91 Finances[4] où il termine sa carrière en 1997.

Après sa carrière de joueur, il effectue une carrière d'entraîneur[5]. Tout d'abord à l'AC Boulogne-Billancourt où il succède à Dominique Deschamps en 1998[6]

En 2003, il prend la direction du US Dunkerque[7] et, pour sa première saison, permet au club d'atteindre la finale de la Coupe d'Europe Challenge (C4) en 2004. Cette même année, il est élu meilleur entraîneur de Division 1[8]. Il est écarté de son poste d'entraîneur en 2006 et devient directeur technique de Dunkerque Handball Grand Littoral.

Il prend ensuite en main les équipes de Le Chesnay (-18), du SMV Porte Normande et d'Angers Noyant Handball en D2. Après une saison difficile à Angers, Denis Tristant avait décidé de tourner la page et de se consacrer à 100% à son poste de sélectionneur du Congo, mais accepte finalement la proposition de l'ES Nanterre pour succéder à Boro Golić[9]. Mais l'aventure tourne puisque Tristant et Nanterre se séparent dès janvier 2012 alors que le club est avant dernier de Pro D2 à 3 points du premier non-relégable[10].

Il s'est aujourd'hui reconverti dans la restauration[11],[12].

Palmarès modifier

Club modifier

Joueur

Entraîneur

Sélection nationale modifier

Distinction personnelle modifier

Notes et références modifier

Ressource relative au sportVoir et modifier les données sur Wikidata :
  1. « Liste des internationaux français (jusqu'en 2002) », sur Archives de l'Eurotournoi (consulté le ).
  2. « Hand-ball : bulletin fédéral N°193 : PUC Digest », Fédération française de handball, (consulté le ).
  3. « Ivry ma ville n°161 », sur fr.calameo.com, (consulté le ), p. 28.
  4. « Le rouge et noir de Papy Thiebaut »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Humanité.fr, (consulté le ).
  5. « Quand les Barjots coachent », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  6. « Denis Tristant : « Le grand défi » – L'ancien ailier international entraînera l´ACBB », Le Parisien, (consulté le ).
  7. « Dunkerque: D. Tristant remplace B. Pot », sur handzone.net, (consulté le ).
  8. a et b « 2004 - Sept d'or du handball », sur handzone.net, (consulté le ).
  9. « Denis Tristant prend les commandes de Nanterre », sur Handzone.net, (consulté le ).
  10. « Denis Tristant et Nanterre se séparent », sur Handzone.net, (consulté le ).
  11. « Denis Tristant, du bronze de Barcelone au zinc », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  12. « Jeux olympiques : Denis Tristant, le « Barjot » de Massy devenu restaurateur », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).