Les Amants de Caracas
Les Amants de Caracas (Desde allá) est un film mexicain et vénézuélien réalisé par Lorenzo Vigas.
Titre original | Desde allá |
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Réalisation | Lorenzo Vigas |
Scénario |
Lorenzo Vigas Guillermo Arriaga |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Lucia Films |
Pays de production |
Mexique Venezuela |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 2015 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le film reçoit le Lion d'or lors de la Mostra de Venise 2015[1].
Synopsis
modifierDans une Caracas chaotique, Armando est un homme seul ayant dépassé la cinquantaine qui gère un labo de prothèses dentaires. À un arrêt de bus, il drague des jeunes garçons pour les faire venir chez lui, sans jamais les toucher. Il épie également un vieil homme avec lequel il semble avoir eu un lien traumatique. Un jour, il fait la connaissance de Élder qui commence à fréquenter Armando, d'abord pour de l'argent puis pour des raisons autres.
Fiche technique
modifier- Titre original : Desde allá
- Titre français : Les Amants de Caracas
- Réalisation : Lorenzo Vigas
- Assistant réalisateur : Mario Rodriguez
- Scénario : Lorenzo Vigas, Guillermo Arriaga
- Directeur de la photographie : Sergio Armstrong
- Décors : Matias Tikas
- Costumes : Marisela Marin
- Montage : Isabela Monteiro de Castro
- Son : Mario Nazoa
- Producteurs : Rodolfo Cova, Guillermo Arriaga, Michel Franco, Lorenzo Vigas
- Sociétés de production : Lucia Films, Factor RH, Malandro Films
- Société de distribution France : Happiness Production
- Pays d'origine : Mexique, Venezuela
- Budget :
- Langue originale : espagnol
- Format: couleurs
- Genre : drame
- Durée : 93 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
modifier- Alfredo Castro : Armando
- Alí Rondon : Alexis
- Luis Silva : Élder
- Jericó Montilla : Amelia
- Catherina Cardozo : Maria
- Geralt Jimenez : le jeune homme dans le bus
- Felipe Massiani : Javier Marcano
- Auffer Carnacho : Mermelada
- Ivan Peña : Yoni
- Ernesto Campos : Kleiber
Réception
modifierLe film divise la critique.
Bouniq-Mercier y voit un film perplexe et plombant avec une conclusion amère[2]. Critikat reproche une mise en scène qui étouffe et un film obscène mais loue la métamorphose d'Elder[3]. Le Monde n'apprécie pas la complaisance du film sur sa dialectique maître/esclave sur fond d'un affrontement « bourgeois phobique contre, tout contre, lumpen prolétaire sauvage »[4]. Critique-Film encourage un film très nihiliste[5]. Positif et les Cahiers du cinéma sont hostiles.
Récompenses et distinctions
modifier- Mostra de Venise 2015 : Lion d'or du meilleur film
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Aude Jouanne, « Les amants de Caracas », L'Annuel du Cinéma 2017, Les Fiches du cinéma, Paris, 2017, 800 p., p. 42, (ISBN 978-2902-51629-2)
- Claude Bouniq-Mercier, « Les amants de Caracas », Nouveau Guide des Films. Tome 5 (sous la direction de Jean Tulard, Éditions Robert Laffont (Collection Bouquins), Paris, 2018, 893p., p. 19-20, (ISBN 9782221116500)
Notes et références
modifier- (es)Óscar Esquivias, « Una Venezuela de cine », 20 minutos, (lire en ligne)
- Claude Bouniq-Mercier, « Les amants de Caracas », Nouveau Guide des Films. Tome 5 (sous la direction de Jean Tulard, Éditions Robert Laffont (Collection Bouquins), Paris, 2018, 893p., p. 19-20, (ISBN 9782221116500)
- « Acteurs en roue libre », sur Critikat,
- « Sur les écrans : « Montanha », « Eddie the Eagle » et « Baden Baden » », sur Le Monde,
- « Critique : Les Amants de Caracas », sur Critique-Film,
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :