Deuxième Trio en forme de suite
Le Deuxième Trio en forme de suite, op. 96, est une œuvre de musique de chambre de Vincent d'Indy composée en 1929, destinée à une formation trio avec piano.
Deuxième Trio en forme de suite op. 98 Trio no 2 | |
Genre | Trio avec piano |
---|---|
Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Vincent d'Indy |
Effectif | violon, violoncelle et piano |
Durée approximative | 19 min |
Dates de composition | 1929 |
Dédicataire | Marguerite de Saint-Marceaux |
Création | Paris, salle Chopin (Pleyel)Société nationale de musique |
Interprètes | Raymond Chrismens (violon), Mme Bergeron (violoncelle) et Marie-Hélène Bonnet (piano) |
modifier |
Présentation
modifierLe Deuxième Trio en forme de suite est composé par Vincent d'Indy à Agay pendant l'été 1929. La partition, en sol majeur, est, de nombreuses années après le Trio pour clarinette, violoncelle et piano, op. 29, la deuxième page du compositeur destinée à un trio avec piano, ici dans la plus traditionnelle formation violon, violoncelle et piano, et sa dernière pièce de musique de chambre[1],[2].
L’œuvre, opus 98 du compositeur, est dédiée à Marguerite de Saint-Marceaux et créée le à la salle de la Schola Cantorum de Paris par Raymond Chrismens (violon), Mme Edwige Bergeron (violoncelle) et Marie-Hélène Bonnet (piano)[3],[4],[5]. Ellle est rejouée par les mêmes interprètes à la Société nationale de musique le à Paris, salle Chopin (Pleyel)[1],[6],[7].
La partition est publiée en 1930 par les éditions Rouart-Lerolle[8].
Structure
modifierLe Trio, d'une durée moyenne d'exécution de dix-neuf minutes environ[9], est constitué de quatre mouvements[2],[1] et rappelle « l'ancienne suite française, de facture simple et légère[1] » :
- Entrée en sonate, « Modéré », à
; - Air, « Très modérément animé », à
; - Courante, « Lent et solennel », à
; - Gigue en rondeau, sur une chanson française, « Joyeusement », à
.
Pour la musicographe et biographe de Vincent d'Indy Élisabeth Pommiès, le Trio en sol « reprend l'esprit de la Suite ancienne. On y trouve la solennité et le raffinement de cette ancienne danse de cour, mais aussi le scintillement des arpèges et l'invention mélodique[2] ».
Références
modifier- Ménétrier 1989, p. 481.
- Pommiès 2001, p. 161.
- Office de tourisme et des congrès de Paris, « Musique (programme) – Lundi 23 », La Semaine à Paris, , p. 61 (lire en ligne, consulté le ).
- Paul le Flem, « Feuilleton musical – La détresse des Écoles de musique et des Conservatoires de province », Comœdia, (lire en ligne, consulté le ).
- Adolphe Piriou, « Œuvres de Vincent d'Indy », Le Monde musical, , p. 419.
- Les Tablettes de la Schola (N° 3 - janvier-février 1930, p. 37-38).
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 290
- Pommiès 2001, p. 176.
- (en) Adrian Corleonis, « Piano Trio No. 2, Op. 98 | Details », sur AllMusic (consulté le )
Bibliographie
modifier- Michel Dimitri Calvocoressi et Walter Willson Cobbett, « Indy, Paul Marie Théodore Vincent d' », dans Walter Willson Cobbett (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. I : A–J, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 2-221-07847-0), p. 749–757.
- Jean-Alexandre Ménétrier, « Vincent d'Indy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 475–481.
- Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 5), (ISBN 2-84049-220-2).
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :