Diam's
Mélanie Georgiades, dite Diam's Écouter ou parfois Mélanie Diam's, est une rappeuse, chanteuse, réalisatrice, auteure-compositrice-interprète franco-chypriote, née le à Nicosie (Chypre).
Nom de naissance | Mélanie Georgiades |
---|---|
Naissance |
Nicosie (Chypre) |
Nationalité |
Chypriote Française |
Genre musical | Hip-hop, rap français, rap politique |
Instruments | Voix |
Années actives | 1994–2010 |
Labels | Hostile Records, Capitol Soul, Parlophone, Warner (depuis 2013) |
En 1994, Diam's monte un groupe avec un ami, qui l'initie à la composition. En 1999, elle sort l’album Premier Mandat. Elle sort en 2003 son deuxième album, Brut de femme, qui est rapidement certifié disque d'or ; elle remporte une Victoire de la musique pour le meilleur album rap de l'année 2004. Elle réalise en 2006 l'album Dans ma bulle, qui contient le single à succès La Boulette. Elle reçoit un disque d'or pour La Boulette, ainsi qu'un disque de platine. Elle se voit récompensée d'un disque de diamant, en 2007, pour l'album Dans ma bulle. Son quatrième album SOS, sort en 2009.
Elle met un terme à sa carrière artistique au début des années 2010. Elle publie Autobiographie en 2012, Mélanie, française et musulmane, en 2015, puis un documentaire, Salam, en 2022, ainsi qu'un album homonyme.
Biographie
modifierOrigines et enfance
modifierMélanie Marie[1] Georgiades naît le à Nicosie, capitale de Chypre[2]. Sa mère est française et son père chypriote grec[3]. Après la séparation de ses parents, elle arrive en France avec sa mère, à l'âge de trois ans. Elle passe son enfance à Paris, puis dans le département de l'Essonne, à Brunoy, jusqu'à l'âge de treize ans[4].
Elle étudie un temps à Igny, dans le collège privé Saint-Nicolas. Plus tard, elle emménage à Massy puis à Orsay dans le quartier pavillonnaire de Mondétour[5], où elle passe la majeure partie de son adolescence. Enfant unique, elle est élevée par sa mère. Elle découvre le rap avec l'album The Chronic (1992) de Dr. Dre et le premier titre du groupe NTM, Je rap (1990) (édité sur Rapattitude, la première compilation de rap français). Elle choisit son pseudonyme de Diam's en 1995, choix qu'elle explique ainsi « Je tombe sur la définition du mot diamant et j'apprends qu'un diamant ne peut être brisé que par un autre diamant et qu'il n'est fait que d'éléments naturels »[6].
En 1995, à l'âge de quinze ans, elle tente de se suicider en ingérant une forte dose de médicaments[7]. En 2003, elle raconte son passé (elle est battue par son compagnon à l'âge de 17 ans) dans une chanson intitulée Ma souffrance.
Carrière professionnelle
modifierDébuts (1994-2002)
modifierEn 1994, Mélanie monte son premier groupe en internat avec son ami Fada, qui l'initie à la composition alors qu'elle est en classe de troisième. En 1995, elle déménage dans la banlieue pavillonnaire d'Orsay, où elle réside jusqu'en 2003. Après avoir fait ses premières armes au sein du groupe Posse avec lequel elle sillonne la banlieue parisienne, Diam's intègre le groupe Instances Glauques de Bagneux, qui se produit surtout dans des fêtes de quartier. Elle y rencontre Yannick, futur membre de la Mafia Trece. Diam's contacte en solo la radio Générations et lance un freestyle en direct à l'émission présentée par Kemar (Marc). Ce dernier lui propose un direct à l'antenne et elle y rencontre le groupe Écho du Sud. Sous l'impulsion de DJO, cousin de Yannick, se monte un collectif qui devient la Mafia Trece. En 1997, le groupe sort un premier maxi de quatre titres où Diam's apparaît sur deux morceaux : Rencontre du 13e type et Je plaide pour la rue. Diam's se fait connaître, grâce à ses participations sur le premier album de la Mafia Trece intitulé Cosa Nostra en 1997, et grâce à une apparition sur Phonographe avec le groupe de rap ATK[8].
Elle participe parallèlement à diverses mixtapes et rencontre Black Mozart, compositeur du Ménage à 3 et producteur de ses débuts professionnels. En 1998, elle participe à la compilation Sachons dire non et à la tournée du Ménage à 3. Elle signe son premier contrat d'édition chez BMG. Son premier album, Premier Mandat, en production chez AB, est distribué sur le label indépendant Reel Up en 1999. Elle y invite Monsieur R, Driver et Vibe côté français. Elle renonce à ses études pour se consacrer pleinement au rap (« je finissais ma première. J'ai arrêté juste avant le bac »[9]). L'album ne connaît qu'un succès d'estime (8 000 ventes) malgré l'apparition d'invités américains comme DV alias Khrist et Heather B. Diam's rencontre alors Choukri aux Francofolies, qui devient son manager jusqu'en 2004[10]. En 2000, Diam's reprend Saïd et Mohamed de Francis Cabrel.
Elle fait des duos avec Lady Laistee et Kamnouze (Promise), avec une apparition de Django Jack et pose en 2001 le titre Suzy diffusé sur la compilation Original Bombattack de la radio Générations 88.2. Le morceau est repris sur Internet. Suzy arrive aux oreilles de Jamel Debbouze qui devient son ami et « guide ». Elle enchaîne alors les apparitions en featuring, les participations aux émissions de radio mais aussi des petits boulots de nuit pour survivre au jour le jour[8]. Elle prépare enfin son second album, intitulé Brut de femme et la maison de disques EMI lui propose un contrat en avril 2002. Le projet est abandonné à la suite d'une restructuration d'EMI alors que les deux titres Pogo et 1980 sont diffusés par un journaliste sur Internet avant leur sortie officielle[11].
Médiatisation (2003-2006)
modifierElle signe sur le label Hostile après de longues tractations. Les morceaux sont retravaillés puis finalement intégrés à son second album, Brut de femme[12]en bénéficiant d'instrumentations peaufinées et d'une importante promotion sur des radios comme Skyrock grâce à l'appui de Jamel Debbouze qui l'emmène à Los Angeles[13]. Elle entame une tournée en octobre 2003 avec un premier concert à La Laiterie de Strasbourg puis le à l'Élysée Montmartre, sa première grande scène parisienne, avant un tour de France qui se termine au Bataclan le . Diam's se fait connaître du grand public avec son single DJ qui devait s'appeler initialement India, basé musicalement sur la chanson Sway (Quien sera), ce qui l'oblige à reverser une partie des droits d'auteur correspondants. Le clip est réalisé par J.G Biggs et produit par Patrick Hernandez. En 2003, elle double la voix de Missy Elliot dans le film Honey.
Brut de femme devient rapidement disque d'or. Elle gagne une Victoire de la musique pour le meilleur album rap de l'année 2004. Elle milite pour Amnesty International, contre les violences faites aux femmes[14]. Elle s'engage aussi médiatiquement en faveur des sans-logis de Cachan[15] et pour un vote des jeunes contre le Front national, qu'elle fustige dans de nombreux textes notamment dans sa chanson Marine consacrée à Marine Le Pen. Elle prend également position contre « Sarko le démago » qu'elle n'hésite pas à qualifier de « facho » sur scène (cf. DVD live) sur le titre Ma France à moi. Elle interprète également ce titre sur le plateau du grand journal de Canal+ en duo avec Jamel Debbouze et en présence de Ségolène Royal alors candidate à la présidence de la République[16].
En 2004, elle est présente au festival de Dour en Belgique et ressort de scène au bout de quelques minutes seulement après avoir été la cible de projectiles (canettes, gobelets, mottes de terre…). L'année 2005 confirme le succès de l'album Brut de femme, double disque d'or avec plus de 200 000 exemplaires vendus. Le , Diam's participe au Live 8. Cet événement se déroule à Londres, Paris, Rome, Berlin, Tokyo, Moscou, Philadelphie, Toronto et Johannesburg. Diam's y interprète le titre Marine.
Confirmation (2006-2007)
modifierEn 2006, pendant une campagne d'Amnesty International consacrée à la violence contre les femmes, elle témoigne : « J'avais 17 ans. Outre des violences physiques, je subissais un harcèlement psychologique destructeur. Je n'ai pourtant jamais porté plainte. Parce que j'avais peur. Parce que c'était la honte. Parce que, quand on est jeune, ça fait partie des codes : on ne porte pas plainte à la police ». Quelques années plus tard, elle consacre une chanson (Ma souffrance) à cette expérience. « Après cette chanson, j'ai reçu énormément de courrier de jeunes victimes : des filles de 14, 15 ans, parfois 13 ! Ces filles de 13 ans, elles n'avaient même pas encore l'âge d'aimer que déjà elles prenaient des coups ! Comment voulez-vous aimer après ça ? ». « Heureusement, je suis debout, je n'ai pas de séquelles », ajoute la jeune chanteuse. Qui avoue avoir tout de même « mis 5 ou 6 ans à perdre (mes) réflexes de femme battue ».
La même année, après avoir voyagé dans les Antilles, elle revient avec l'album Dans ma bulle. Alors que l'album est en fin de préparation, Diam's décide d'aller le présenter à son public avec une pré-tournée (en France) Ma France à moi (la musique se retrouve dans l'album On Tour de Yann Tiersen). Celle-ci est un franc succès grâce au single La Boulette, déjà sorti sur toutes les radios de France. À l'été 2006, Diam's reçoit un disque d'or pour La Boulette puis un double disque de platine à l'automne et un disque de diamant début janvier 2007 pour l'album Dans ma bulle. En novembre et décembre 2006, elle fait une longue tournée Au tour de ma bulle, notamment avec le Zénith de Lille et de Montpellier ; le Dôme de Marseille le 10 décembre 2007 (fin d'enregistrement : le 10 décembre 2006) ; ainsi que Bordeaux et Paris pour finir. Le , aux NRJ Music Awards, elle remporte trois prix dont la « chanson francophone de l'année » pour La Boulette. Le Figaro la consacre chanteuse qui compte le plus de disques en 2006 avec 2,66 millions d'euros de recette[17]. Diam's fait son entrée au musée Grévin le [18],[19].
Dernier album et retraite (2009-2012)
modifierAprès une année de retrait médiatique, Diam's revient en 2009 avec un single, Enfants du désert, extrait de son nouvel album SOS[20], dont le clip reprend une scène du film Forrest Gump où le héros court de part et d'autre des États-Unis. Le disque marque la métamorphose de l'artiste, se classant en tête des ventes d'albums en France dès sa sortie le [21]. Inspirée par un voyage humanitaire en Afrique au mois de janvier 2009, Diam's lance un appel en faveur du Big Up Project, une organisation bénévole qu'elle préside, à laquelle elle reverse l'intégralité des royalties de son nouvel album comme première donatrice[22] et qui agit « pour la protection de l’enfance défavorisée en Afrique par un soutien à des centres d’accueil de jeunes en difficulté et la mobilisation de bénévoles pour l’entraide et la solidarité internationale ». Le 30 octobre 2009, elle chante également au Zénith de Paris pour le soixantième anniversaire du mouvement Emmaüs.
En juillet 2012, elle annonce pour septembre la sortie d'un livre intitulé Autobiographie, qui se termine par la naissance de sa fille Maryam au printemps 2012[23]. Son Autobiographie se vend à plus de 50 000 exemplaires en un mois[24]. D'après l'émission Hebdo Musique Mag, du 2 février 2013, l'autobiographie de Diam's se serait écoulée à plus de 78 000 exemplaires. Le , elle apparaît voilée pour la première fois pour une interview à l’émission Sept à huit sur TF1, où elle annonce la fin de sa carrière de rappeuse.
Le documentaire Salam (2022)
modifierDepuis plusieurs années, Diam's est sollicitée par des producteurs pour que sa vie soit adaptée à l'écran sous forme de biopic, de documentaire ou de série : « J’avais comme le sentiment que l’on me demandait de donner les clefs de ma vie pour que d’autres puissent en faire un film. Un spectacle. Ma dépression, mes souffrances, ma quête, ma renaissance : un film ? Un divertissement ? J’ai été touchée que l’on s’intéresse à mon parcours mais il m‘était impossible de laisser des inconnus parler à ma place. » Elle accepte la proposition du producteur BrutX de réaliser un documentaire autobiographique accompagnée des réalisatrices Anne Cissé (Lupin) et Houda Benyamina (Divines). Dans Salam, qui veut dire paix en arabe, elle se confie sur sa célébrité, sa dépression, sa conversion à l'Islam[25],[26]. Le , le documentaire est présenté au Festival de Cannes dans la sélection Séances spéciales en l'absence de l'ex-chanteuse[27]. Après dix ans de silence, Diam's accorde une interview au journaliste Augustin Trapenard sur le site Brut qui est mise en ligne le même jour. Salam est projeté au cinéma pendant deux jours, les et , puis sur le site BrutX[28],[29],[30],[31]. Pour Bernard Rougier, universitaire spécialiste de l'islam radical[32] qui s'exprime dans L'Express, l'indulgence médiatique pour le documentaire Salam témoigne des contradictions de notre époque : il soutient notamment que « dans un monde organisé autour des croyances religieuses de Diam's, Augustin Trapenard, journaliste ouvertement gay qui a interrogé l'ancienne rappeuse pour le média Brut, aurait été condamné à mort »[33]. Laurent Carpentier, dans Le Monde, trouve le film « sincère » et conclut en citant l'ex-chanteuse : « J’ai choisi la vie plutôt que la mort. Si j’avais choisi le flingue ou la seringue, je serais leur héros. »[27]
Vie en Arabie saoudite
modifierEn 2017[34] elle quitte la France[35]. Selon le magazine Public, elle est partie vivre en Arabie saoudite[36],[37]. Elle lance en France sa marque d'articles de papeterie Mel by Mel en décembre de la même année[38], puis son agence Hégire Voyages en , pour « offrir à [ses] frères et sœurs la possibilité de venir faire l'Omra dans les meilleures conditions, en toute confiance et en toute sérénité »[39]. Cette agence fait l'objet de difficultés dès son lancement, « des insultes et des menaces de la part de personnes de l'extrême droite » étant proférées. Par ailleurs, plusieurs irrégularités juridiques ont été constatées et l'agence ne reçoit aucune demande de prestation durant la pandémie de Covid-19[40].
Elle dirige sa fondation Big Up Project, qui finance, notamment, un orphelinat au Mali et des distributions de repas au Maroc[31].
Vie privée
modifierEn 2007, elle souffre d’une dépression due à des problèmes personnels, sur lesquels elle revient dans le morceau Si c'était le dernier[41]. Diagnostiquée bipolaire, elle alterne entre séjours en hôpital psychiatrique (au Vésinet et à Sainte-Anne) et sa carrière d'artiste[42]. À sa sortie, elle décide d’arrêter son traitement médicamenteux et fait une tentative de suicide en avalant des somnifères[43]. En décembre 2008, elle se convertit à l'islam[41], affirmant que cette religion l'a libérée et aidée à traverser ces épreuves difficiles. En septembre 2009, elle épouse son compagnon Aziz[42]. Le 8 octobre 2009, Paris Match publie en pages internes des clichés d'elle sortant avec son mari d'une mosquée de Gennevilliers, portant un voile islamique[44]. En plein débat sur l'interdiction du voile intégral dans les lieux publics, ces clichés volés provoquent un scandale[41].
En 2010, elle obtient la condamnation en référé du Nouvel Observateur, pour atteinte à son droit à l'image et à sa vie privée après la parution, sans autorisation, le 17 décembre 2009, d'un portrait d'elle portant le voile islamique à la sortie d'une mosquée en couverture d'un numéro consacré à « la France et [à] ses musulmans » et d'une interview fictive construite à partir de paroles d'une chanson[45]. Au printemps 2012, Mélanie donne naissance à une fille prénommée Maryam[46].
En 2015, elle se marie, cette fois, avec l'ex-rappeur franco-tunisien Faouzi Tarkhani, qui est aveugle et salafiste, et donne naissance à un garçon prénommé Abraham[47],[48].
Discographie
modifier- Intro (feat. Maik Aka Whoopi)
- Rien à foutre
- C'est toi qui m'gênes
- Diam's c'est qui ?
- Royality (feat. Dv Alias Khrist)
- Ordre de mission
- Premier mandat
- Tu t'imagines
- Jal-Uzi
- Rimer ou ramer
- Capulwak (feat. Heather B.)
- Interlude
- Si je dois rester (feat. Vibes)
- Le Fléau
- Banlieues du monde (feat. Sous-Scelles)
- Éternel
- Drôle de bizz (feat. Driver)
- Outro (feat. Maik Aka Whoopi)
- Intro
- Incassables
- Mon répertoire
- Cruelle à vie
- DJ
- Madame qui ?
- 1980
- Où je vais
- Vénus
- Ma souffrance
- Évasion
- Amore
- Daddy
- Parce que
- Suzy 2003
- Introduction
- La Boulette
- Ma France à moi
- Feuille blanche
- Jeune Demoiselle
- Car tu portes mon nom
- Marine
- Dans ma bulle
- Par amour
- Big Up
- Confessions nocturnes (feat. Vitaa)
- T.S.
- Me revoilà (feat. Jacky Brown)
- Cause à effet
- Petite banlieusarde
Tournées
modifierAnnée(s) | Nom | Dates | Album soutenu |
---|---|---|---|
Tête d'affiche | |||
2007 - 2008 | Au tour de ma bulle | 100 | Dans ma bulle |
2009 - 2010 | Diam’s en concert | 40 | SOS |
Distinctions
modifierAnnée | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
2007 | Diam's | Meilleure artiste française | Lauréat |
Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
2004 | Diam's | Révélation francophone | Nomination |
2007 | Dans ma bulle | Album français | Lauréat |
2007 | Diam's | Artiste féminine française | Lauréat |
2007 | La Boulette | Chanson française | Lauréat |
2007 | Jeune demoiselle | Clip | Nomination |
2008 | Diam's et Vitaa | Meilleure groupe duo | Nomination |
2010 | SOS | Album français | Nomination |
2010 | Diam's | Artiste féminine française | Nomination |
Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
2004 | Brut de Femme | Rap/hip-hop, album de l'année | Lauréat |
2007 | Diam's | Groupe ou artiste(s) interprète(s) féminine(s) de l'année | Nomination |
2007 | Dans ma bulle | Album de musiques urbaines de l'année | Nomination |
2007 | La Boulette | Chanson originale de l'année | Nomination |
2007 | La Boulette | Vidéo-clip de l'année | Nomination |
2008 | Ma France à moi | Chanson originale de l'année | Nomination |
2008 | Au tour de ma bulle | DVD musical de l'année | Nomination |
Année | Travail nommé | Catégorie | Résultat |
---|---|---|---|
2007 | La Boulette | Meilleure chanson | Lauréat |
2007 | Diam's | Meilleure artiste rap | Lauréat |
2007 | Dans ma bulle | Meilleur album | Lauréat |
Filmographie
modifier- 2003 : Honey : voix française de Missy Elliott
- 2004 : Girls in America : voix de Judy Marte
- 2009 : Lascars : voix de Jenny
- 2022 : Salam, documentaire réalisé par Mélanie Diam's, Anne Cissé et Houda Benyamina
Notes et références
modifier- [vidéo] Brut, « L’interview exclusive de Mélanie Diam’s sur Brut », sur YouTube, , 16 min 40 s.
- « Biographie de Diam's », sur LCI/TF1, (consulté le ).
- « Diam's. À savoir », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Diam’s, du Val d’Yerres au Zénith », sur Site du Val d'Yerres, (consulté le ).
- « Petite Banlieusarde (textes) », sur Musikiwi.com (consulté le ).
- « Diam's Interview », sur zicline, (consulté le ).
- « Diam’s, heureuse sous son voile », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
- « biographie, et interview infra » (consulté le ).
- « L'univers de Diam's : confessions intimes », sur L'Express, (consulté le ).
- « Joyeux anniversaire Diam's : retour sur ses trois plus gros succès ! », sur staragora, (consulté le ).
- « Interview de Diam's (2004) » (consulté le ).
- « Interview de Diam's Fevrier 2003 Album "Brut de femmes" » (consulté le ).
- Diam's et Jamel Debbouze à Los Angeles
- Diam's soutient Amnesty, amnesty.fr.
- « Comité de Personnalités soutien des 1 000 de Cachan », sur squatcachan.ras.eu.org, (consulté le ).
- vidéo du duo avec Jamel Debbouze et en présence de Ségolène Royal
- « A la une : Palmarès des gains de la chanson: Johnny Hallyday en tête pour 2006 », sur Yahoo (consulté le ).
- « La perle rare du rap français à Grévin depuis le 25 juin 2007 », sur Musée Grévin (consulté le ).
- « Entrée de Diam's à Grévin » (consulté le ).
- « SOS », sur telerama.fr, (consulté le ).
- « Classement top 10 des ventes d'albums France de la semaine du 24 novembre 2009 », sur femmeactuelle (version du sur Internet Archive).
- Planète Rap Diam's du mercredi 11 novembre 2009
- « Diam's de retour avec une autobiographie », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Diam's : son autobiographie cartonne », sur people.plurielles.fr, (consulté le ).
- « Diam’s sans fard et sans finesse dans “Salam”, sur Prime Vidéo », sur Télérama, (consulté le ).
- « Pourquoi “Salam” n'est pas à la hauteur du bouleversant témoignage de Diam's | Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consulté le ).
- « Cannes 2022 : Diam’s sort du silence avec « Salam », un documentaire sur sa vie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Dans "Salam", vous n'entendrez aucune des musiques de Diam's, sur huffingtonpost.fr, consulté le 27 mai 2022
- "Salam", le documentaire de et sur Diam's présenté à Cannes, sur huffingtonpost.fr, consulté le 27 mai 2022
- Le mystère plane autour de Salam, le film de Diam's présenté au Festival de Cannes, sur madame.lefigaro.fr, consulté le 27 mai 2022
- Agence France-Presse, « J’ai perdu la raison » : Diam’s évoque sa santé mentale dans « Salam », Le Point, (consulté le ).
- Joseph Confavreux, « Le djihadisme qui vient », sur Mediapart, (consulté le ).
- « Rougier : "Dans le salafisme défendu par Diam's, Augustin Trapenard serait condamné à mort" », sur L'Express, (consulté le ).
- « Diam's : après deux ans en Arabie Saoudite, elle revient vivre en France - Elle », sur elle.fr, (consulté le ).
- « Diam’s a quitté la France avec toute sa famille », sur rtl.be, .
- « La rappeuse Diam’s a quitté la France pour vivre à l’étranger », sur femmeactuelle.fr, .
- Rime El Himani, « Diam’s a quitté la France : ce pays où elle s’est discrètement installée il y a un an », sur voici.fr, .
- « Diam's, loin du micro mais pas de l'écriture, lance sa marque de papetrie », sur madmoizelle.com, .
- « L'ex-rappeuse Diam's lance... son agence de voyages pour aller à La Mecque », sur ledauphine.com, .
- « Hégire Voyages : l'agence de Diam's, à peine lancée, déjà menacée... », sur tourmag.com, (consulté le ).
- « Rassemblement pour Amir et Françoise avec plusieurs appuis! », Midi libre, (lire en ligne).
- Stéphanie Binet, « A hue et à Diam's », sur liberation.fr, .
- « Internement, conversion à l’islam, maternité : Diam’s brise le silence », sur ladepeche.fr, .
- Géraldine Sarratia, « Le silence est de Diam's », sur lesinrocks.com, .
- « L'Obs condamné pour une photo de Diam's », sur Nouvelobs.com, (consulté le ).
- « Diam's est maman d'une petite Maryam », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
- « Diam's : Insultes, divorce difficile et nouveau mari… elle dit tout ! », sur purepeople.com, (consulté le ).
- Ariane Bonzon, « Il y a un problème avec l'interview de Diam's par Augustin Trapenard, mais pas celui qu'on croit », sur slate.fr, (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Denis-Constant Martin (dir.), Quand le rap sort de sa bulle. Sociologie politique d'un succès populaire, Éd. Mélanie Seteun, Bordeaux, 2010. Premier ouvrage de sociologie et de musicologie consacré à l'artiste et à son impact dans la société française.
- Raphaël Meltz, Diam's sans jeux de mots, éd. Le Tigre, 2010. Version rallongée du feuilleton paru dans Le Tigre, qui était consacré à la sortie du disque SOS.
- Diam's (Mélanie Georgiades), Autobiographie, éd. Don Quichotte, 2012.
- Diam's (Mélanie Georgiades), Mélanie, française et musulmane, 2015.
- Bettina Ghio, Pas là pour plaire! Portraits de rappeuses, Le Mot et le reste, 2020.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :