Dima Abdallah
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Dima Abdallah, née le à Khiam (Liban), est une écrivaine franco-libanaise.
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Mohammad Abdallah (d) |
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Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierDima Abdallah est née le à Khiam au sud du Liban. Elle est la fille de la romancière Hoda Barakat et du poète Mohammed Abdallah[1].
Elle arrive à Paris en , à l'âge de 12 ans[2]. Elle obtient la nationalité française dix ans plus tard, en .
Après des études en histoire de l’art[3], elle entreprend des études d’archéologie et se spécialise dans l’Antiquité tardive[4].
Écrivaine
modifierElle publie en son premier roman, Mauvaises Herbes[5], un ouvrage abordant les thèmes de l’exil et de la famille. Elle y raconte une histoire d'amour entre une fille et son père de l'enfance bouleversée par la guerre du Liban jusqu'à l'âge adulte et l'exil en France. Elle reçoit pour cet ouvrage le prix France-Liban 2020[6].
Le , elle publie une tribune au Monde à la suite des explosions au port de Beyrouth[4].
En , elle publie un second roman, Bleu nuit : elle y raconte l'histoire d'un homme, étouffé par ses fantômes, qui décide de tout quitter et mène une vie d’errance dans Paris [7], [8], [9]. Le roman obtient le prix Frontières Leonora Miano en 2023[10] et est sélectionné pour le Prix de la porte dorée[11].
Ouvrages
modifier- Mauvaises herbes, Sabine Wespieser éditeur, , 236 p. (ISBN 978-2-84805-360-8).
- Bleu nuit, Sabine Wespieser éditeur, , 228 p. (ISBN 978-2-84805-433-9).
Prix et distinctions
modifier- 2020 : Prix France-Liban 2020 pour Mauvaises herbes.
- 2023 : Prix Frontières Leonora Miano pour Bleu nuit.
Références
modifier- Nathalie Jungerman, « Entretien avec Dima Abdallah. Propos recueillis par Nathalie Jungerman | Fondation la Poste », sur Fondation d'entreprise la Poste, (consulté le )
- « Dima Abdallah : "Je trouve que c’est une entreprise très solitaire l’écriture." » [audio], sur www.franceinter.fr, (consulté le )
- Nicolas Gary, « Dima Abdallah : entre un père et sa fille, pudeur et exil » [audio], sur ActuaLitté.com, (consulté le )
- « Dima Abdallah, écrivaine libanaise : "Ne t’endors pas, Beyrouth" », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Sébastien Lapaque, « Mauvaises herbes de Dima Abdallah: l’enfance, patrie perdue », sur Le Figaro, (consulté le )
- « « Mauvaises herbes » de Dima Abdallah, prix France-Liban 2020 », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- Sébastien Lapaque, « « Bleu nuit », de Dima Abdallah : l’homme qui voulait oublier son passé », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Le bleu de Dima Abdallah, nuance aiguë de l’obscurité », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- Anna-Livia Marchaison, « Archéologie de l’oubli », sur en-attendant-nadeau.fr, (consulté le )
- « Dima Abdallah, lauréate du prix Frontières Léonora Miano », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Prix de la Porte Dorée : un nouveau jury et treize ouvrages en lice », sur ActuaLitté.com, (consulté le )
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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