Discussion:Économie de la culture

Dernier commentaire : il y a 8 ans par Bokken dans le sujet Relecture post-label
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Références modifier

  • www.eleves.ens.fr/home/perona/Economie/ecocult1.pdf
  • www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/cahiers-francais/articles/312-peltier.pdf
  • ...

-- ~Pyb | 15 novembre 2006 à 18:42 (CET)Répondre

État au 17 novembre 2006 modifier

L'article a l'air d'être un dump de notes de cours ou de notes de lecture. Il manque pas mal de généralités sur le champ, mais il y a beaucoup de matière. Je vais essayer d'organiser un peu tout ça. --Bokken | 木刀 17 novembre 2006 à 11:44 (CET)Répondre

Je dumpe les éléments que je n'ai pas encore recyclés. Avec mes excuses à l'auteur, cela ne devrait être que provisoire.--Bokken | 木刀 23 novembre 2006 à 17:39 (CET)Répondre

Le mécénat. modifier

Si aux États-Unis le mécénat passe pour plus légitime que la subvention, ce n'est pas le cas en France. Les mentalités ont cependant nettement évolué depuis les années 1980, note Guy de Brébisson. Selon lui, le mécénat est une pratique qui tend à se répandre en France. Les entreprises de Province ne représentaient que 12,5% des "entreprises-mécènes" en 1985, mais 41% au début des années 1990. Si le mécénat reste l'affaire des grosses entreprises, en particulier le secteur de la banque et de l'assurance, la participation des PME n'est plus négligeable comme en 1985, mais de l'ordre de 12% des entreprises. Leur champ d'action est plus régional et local que national ou international. En 1994, le poids du mécénat d'entreprise en France était évalué à 800 millions de francs, alors que le budget du ministère de la culture, hors grands travaux, s'élevait à 13 milliards et demi de francs (1% environ du budget de l'État). Les dépenses des collectivités locales représentent près du double. Le mécénat ne peut pas, du moins pas toujours, être assimilé à un don sans aucune contrepartie : l'entreprise en attend un bénéfice en termes d'image, et le monde économique la reconnaissance de sa place légitime au sein de la Cité. Ce dernier aspect contraint l'entreprise à une certaine rigueur, pour ne pas être accusée de confondre mécénat et sponsoring. L'entreprise hésitera cependant à lier son nom à des artistes peu connus ou à des opérations trop risquées en termes d'image. Contre cette idée d'une certaine frilosité des mécènes, Guy de Brébisson montre que l'aide à la création est aussi répandue que l'aide à la diffusion d'artistes connus. Il admet pourtant que la banque et l'assurance privilégient la deuxième fonction, afin de toucher un large public. En tout cas le mécénat obéira à une certaine logique fiscale. Le coût du don diminue si la déduction fiscale s'applique à des fractions du revenu de l'entreprise lourdement taxées. Ainsi, les entreprises les plus riches sont celles pour qui le mécénat coûte le moins cher. Benhamou rappelle que lorsque Reagan réduisit en 1986 le taux de l'imposition des bénéfices des sociétés américaines, les entreprises revirent leurs dons sérieusement à la baisse !

J'ai transféré mon texte sur mécène Slonimsky 13 avril 2007 à 17:04 (CEST)Répondre

Merci modifier

super article, Bokken. Merci. Piero 31 mars 2007 à 10:42 (CEST)Répondre

Pas de quoi, mais ça fait toujours plaisir. J'ai proposé l'article au comité de lecture, mais avec peu de retour. Je vais voir si une proposition de bon article me permet d'avoir plus de feedback.--Bokken | 木刀 12 avril 2007 à 12:06 (CEST)Répondre

Patrimoine immobilier modifier

Bonjour, je suis tout nouveau sur Wikipedia.

J'ai vu que tu demandais des avis sur l'article concernant l'économie de la Culture. Travaillant moi-même dans un service patrimonial du Ministère de la Culture et de la Communication (ouf!), je voulais apporter quelques précisions quant au paragraphe Patrimoine immobilier. Le patrimoine immobilier était régit jusqu'en 2005 par la loi du 31 décembre 1913, remplacée depuis par le livre VI du code du patrimoine. Le patrimoine immobilier peut donc être soit inscrit parmi les monuments historiques, soit classé parmi les monuments historiques, voire être protégé partiellement ou de façon mixte. En tous les cas l'appellation "inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques" n'a plus cours et n'est donc plus utilisée par les service du MCC. On ne dit plus qu' "inscrit parmi les monuments historiques". Le classement ayant toujours été "parmi les monuments historiques".

Enfin, dernière précision, l'inventaire d'"inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques" n'a absolument rien à voir avec l'Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France. Lancé par André Malraux, cet inventaire devait être mené sur l'ensemble du territoire pour répertorier l'ensemble du patrimoine français. Ah oui, j'allais oublier, l'effet d'une protection monument historique n'est nullement de permettre le versement de subventions pour des travaux. La mesure de protection a pour but premier de protéger un immeuble (belle lapalissade) dont la valeur en regard de l'histoire, de l'histoire de l'art, des techniques, etc... a été reconnue. Le subventionnement de travaux et la défiscalisation qui en découle sont là pour inciter les propriétaire à conserver l'édifice protégé. De toutes manières tous projets de travaux sur un tel édifice doit être soumis pour avis (dans le cas d'un inscrit) ou pour autorisation (dans le cas d'un classé) au ministre de la culture et de la communication. La mesure de protection crée également un périmètre de protection dans lequel les travaux sont soumis à l'avis conforme de l'architecte des bâtiments de France. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. Si tu as des questions, je me ferais un plaisir d'y répondre. Bonne continuation!

Merci de ces précisions, je les incorporerai dans l'article quand j'aurai du temps. Mais vous pouvez aussi le faire vous-même, c'est le principe de Wikipedia. Toutefois, c'est assez franco-centré : je verrai mieux cela enrichir les articles partant de Monument historique (France). Bienvenue sur Wikipedia, et à bientôt. Bokken | 木刀 8 mai 2007 à 17:30 (CEST)Répondre

Notes et références modifier

Revert ce jour modifier

J'ai annulé l'ajout fait récemment dans la section "l'artiste et son oeuvre". L'article est en effet consacré à l'économie de la culture à un niveau international, et le type de précisions apportées étaient trop franco-centrées pour s'intégrer à l'ensemble de l'article. Je pense que ces éléments auraient plus leur place dans économie du travail des artistes. -- Bokken | 木刀 1 janvier 2009 à 12:37 (CET)Répondre

Lien avec l'économie de l'immatériel modifier

Bonjour,

Dans le paragraphe "Délimitations", il me semble que la définition de Olivier Bomsel (L’économie immatérielle, industries et marchés d’expériences, Gallimard, 2010) manque de rigueur par rapport à la définition précise d'un bien immatériel. Il est dit: Dans de nombreux cas, cette dématérialisation s’accompagne d’un essor de services – la location se substitue à la vente, l’usage à la possession. Or, la notion de location est purement attachée à des biens matériels. Une œuvre sur CD, DVD ou imprimée sur un livre n'est pas le fruit d'une dématérialisation, elle reste un bien matériel. Que le spectacle vivant ou une performance artistique puisse être enregistrée et conservée est une chose, mais la dématérialisation ouvre la possibilité de partage et jamais de location car la notion même de propriété est différente. En particulier, l'auteur d'un bien culturel immatériel n'est pas dépossédé de sa création et il la partage avec plusieurs consommateurs, selon une transaction payante ou pas. Une personne ayant acquitté du droit de consommer un bien immatériel donné ne peut pas se voir reprendre un tel droit pour des raisons purement techniques; tout mécanisme de type DRM entrave le droit d'ubiquité attaché par nature à une œuvre immatérielle, c'est-à-dire la possibilité de consommer l’œuvre tout le temps, en tout lieu et sur tout appareil. Si l'on raisonne par l'absurde, pour restreindre l'accès dans le temps (location) ou dans l'espace (copie) à une œuvre enregistrable numériquement, le seul moyen est de l'associer à un support matériel (CD, DVD, Livre,...) possédé par une seule personne à un instant donné, donc c'est bien une matérialisation de l’œuvre qui permet la location. La dématérialisation fait au contraire se développer la notion de partage (bien de club ou bien public).

De plus, comme les biens culturels intègrent souvent un marché d'expérience, l’œuvre est dévoilée au tout premier contact et cela n'apporte pas la même satisfaction de revoir pour le même individu une deuxième fois la même œuvre, donc si la notion de location était applicable, le prix de deuxième location devrait être bien moindre, voire nul par rapport à celui de la première location. Enfin, quel intérêt économique y aurait-il à reprendre un bien immatériel non rival qui a déjà satisfait son acheteur ? Parler de location pour un tel bien est un non-sens.

Pelinquin (d) 12 décembre 2012 à 10:35 (CET)Répondre

Je n'ai pas le temps de répondre sur l'ensemble, mais sur un point précis : la satisfaction d'une seconde expérience d'une œuvre peut tout aussi bien être supérieure à la première - c'est même un effet documenté sur la peinture ou le spectacle vivant, où une meilleur connaissance du champ augmente la propension marginale à consommer. Il existe donc un motif économique fort, pour un producteur, à limiter dans le temps la consommation, puisqu'il peut espérer un ré-achat, éventuellement à un prix plus élevé. Bokken | 木刀 13 décembre 2012 à 11:59 (CET)Répondre
La citation de Mr Bomsel porte exclusivement, me semble t-il, sur la dématérialisation des œuvres culturelles. Dans les deux exemples que vous citez, il n'y a pas de processus de dématérialisation. La peinture reste un bien matériel et évidement, je suis prêt à repayer pour revoir l’œuvre dans un musée, mais ce n'est pas de la location. Pour le spectacle vivant, immatériel de nature, ce n'est pas un bien mais une pure expérience, une performance entre l'artiste et un public, rien à voir avec une location. Enfin, si vous pensez à la photo numérisée d'une peinture ou l'enregistrement vidéo d'un spectacle vivant, ces biens immatériels sont non rivaux et donc leur location n'a pas de sens. Pour un e-book, quel intérêt aurait-on à le re-louer après l'avoir lu. Internet permet justement qu'à partir du moment o`u une personne achète un bien immatériel, techniquement, elle le possède à vie. La location reste un concept attaché aux biens matériels uniquement. Vouloir inventer une transposition juridique de ce concept sur Internet est contre nature et en plus ne répond pas à une exigence des consommateurs, ni des auteurs Pelinquin (d) 14 décembre 2012 à 08:31 (CET)Répondre
Remplacez une peinture par sa reproduction numérisée, et le raisonnement est le même. Le statut de possession ou de location est attaché non pas à une propriété intrinsèque du contenu numérisé, mais à un état de la technique et du cadre juridique. Bokken | 木刀 14 décembre 2012 à 09:39 (CET)Répondre
Vous partez de l'hypothèse que bien culturel matériel ou bien immatériel sont à traiter de la même façon. Comme si Internet n'était juste qu'un nouveau support et qu'il devait s'adapter à ce que nos juristes ont décidé en 19xx dans un monde peuplés de biens matériels uniquement (et de service, mais avant Internet). Or j'espère que vous convenez que le modèle économique (que je qualifie de classique) pose problème (d'un coté une population majoritaire de pirates de biens culturels, des promoteurs du bien commun uniquement, et de l'autre une minorité d'ayants droits ne voyant pas d'autre salut que par la répression du téléchargement illégal). Ne pensez-vous pas que c'est votre hypothèse initiale qui serait fausse; un bien immatériel sur Internet est naturellement différent d'un bien matériel. Ce n'est pas qu'une question de support, il obéit à des lois physiques différentes. Les lois juridiques ne peuvent aller à l'encontre de ces nouvelles lois, à moins d'en décider autoritairement, mais on sort du champ démocratique et je ne suis pas certain que la culture y ait à y gagner. Donc il me semblerait utile de préciser dans un paragraphe de cette page les différences (et les conséquences économiques) d'un bien culturel immatériel, mais aussi de revoir la définition de Mr Bomsel. Pelinquin (d) 14 décembre 2012 à 11:36 (CET)Répondre
Clarifions : je ne vous parle pas de mon opinion, mais de l'état de l'art en la matière (que l'ouvrage de Bomsel, certes de qualité, ne suffit pas à résumer). Cet état de l'art est en effet la seule chose qui doit nous occuper sur Wikipédia. Si vous souhaitez approfondir la discussion, je vous conseille de commencer par vous plonger dans la bibliographie du présent article. Bokken | 木刀 14 décembre 2012 à 15:40 (CET)Répondre

Un 'bon article' sur un manque d'une définition précise et d'une axiomatique modifier

Je suis surpris que cet article soit qualifié de 'bon article alors qu'il ne présente pas rigoureusement ce qu'est/sera l’Économie de la Culture. Parler d'économie de la culture laisserait penser qu'il s'agit d'une autre économie, obéissant à d'autres lois. Or jusqu'à présent, il n'en n'est rien et le capitalisme des plus classiques sur des biens et services s'applique ici comme ailleurs dans le monde physique. Il y a par exemple des marchés bifaces dans d'autres domaine. Donc l'économie de cet article n'est pas spécifique à la Culture. On peut même penser que c'est osé de parler d'économie de la Culture alors que justement, l’Économie à toujours boudé la culture et a entretenu la paupérisation des artistes (sauf quelques stars). Culture et Économie se sont tout simplement opposés frontalement et ce n'est que par des privilèges antidémocratiques que certaines œuvres ont pu naitre et venir jusqu'à nous, processus entravé par l'économie qui recherche la satisfaction des besoins primaires. Or au XXIe siècle, grâce à Internet, la Culture a peut être trouvé son nouveau modèle économique dédié par l'analyse et la gestion des biens purement immatériels, c'est à dire à coût marginal nul. Une étude un peu plus poussée aurait même avancé que pour préserver un système de transaction économique démocratique, il est nécessaire et suffisant de mettre en œuvre un partage marchand. Pour la première fois dans l'Histoire, l'artiste peut diffuser numériquement une œuvre à la Terre entière, sans être dépossédé du prototype analogique, avec un coût marginal nul, et recevoir un revenu direct mérité, fonction de sa popularité, sans intervention d'intermédiaires non artistes ni spéculateur sur les marchés de l'Art. Pour la première fois, un plus grand nombre d'artistes peuvent conserver leur liberté sans céder au capitalisme (matériel) et vivre de leur Art....et pas seulement une poignée de stars. Voila la vraie économie (numérique) propre à la Culture. Voila ce qu'un bon article devrait investiguer au lieu de ressasser des vielles idées bientôt dépassées. Mais visiblement, les universitaires auteurs de cet article n'ont pas le recul ni l'ouverture d'esprit pour se poser quelques questions de base sur ce qu'est un bien immatériel culturel Pelinquin (discuter) 15 décembre 2014 à 14:49 (CET).Répondre

Si je vous lis bien, vous voudriez faire de cet article un espace militant. Je vous invite à relire ce principe fondateur. Puis de l'enrichir, ce qui est possible, avec des sources de qualité concernant le partage non-marchand. Cordialement. Bokken | 木刀 15 décembre 2014 à 17:08 (CET)Répondre
qui vous parle de partage non-marchand! ? Il me semble avoir écrit partage marchand, c'est à dire générant des revenus pour les artistes. Justement, si le partage est une nécessité culturelle, favoriser le non marchand, (piratage) revient à nier que les artistes doivent se nourrir, se vêtir, se chauffer comme les autres, c'est refuser une prise en charge économique. Quelle belle hypocrisie universitaire à considérer qu'il y a une économie propre à la Culture alors même que la société traite ses artistes comme des exclus économiques et comme des bêtes de cirque. Le passage à une économie de la connaissance, proprement immatérielle serait l'occasion de se racheter, de dire que les artistes et créateurs seront les acteurs économiques en avance dans la société du XXIe siècle, mais non, vous préférez en rester au bons principes antidémocratiques de l'époque pré-Internet, au dictat de la mendicité et de l'amuseur public. Il ne s'agit pas de militer pour une cause contre une autre, mais de révéler que scientifiquement (voir théorie du partage marchand), l'économie de la culture est née avec Internet et pourra, espérons le, se développer dans un cadre démocratique en dehors des griffes du Capitalisme matériel spéculateur et des illusions du Communisme. Pelinquin (discuter) 16 décembre 2014 à 09:19 (CET).Répondre
Ne vous en déplaise, il y a une culture avant Internet, des conditions d'offre et de demande de cette culture, donc une économie de la culture. Celle-ci n'est en rien née avec Internet. Maintenant, comme je l'écrivais plus haut, si vous avez des sources fiables, vous êtes le bienvenu pour améliorer cet article. Bokken | 木刀 16 décembre 2014 à 09:59 (CET)Répondre
Bien entendu qu'il y a une culture avant Internet, mais elle n'avait pas de modèle économique spécifique. Les conditions d'offre et de demande pour une œuvre (considérée comme bien matériel) ou un spectacle vivant (considéré comme un service) sont exactement les mêmes que quand vous achetez un boite de conserve ou vous allez chez le coiffeur. Or la Culture réclame un mécanisme de prix qui incorpore la notion de partage et permette un remboursement automatique (par Internet) en fonction du nombre de "consommateurs". Seuls les biens culturels immatériels peuvent être diffusés par cette nouvelle économie, qui ainsi définit une véritable et spécifique économie de la culture et uniquement d'elle. Si l'on suivait votre approche littéraire, pourquoi pas un article dans wp sur l' économie de l'automobile où on expliquerait tous les détails de ce marché, son historique, ses acteurs ! Peut être aurait-il fallu que vous soyez plus critique vis à vis du Droit d'auteur qui était au cœur de la problématique économique de la Culture, mais ce droit est une construction toute artificielle face à la non-rivalité de certaines œuvres. Je ne peux hélas pas vous donner des refs sans être taxé de TI. C'est à vous de chercher et de référencer cette nouvelle économique de la culture plutôt que de s'auto-attribuer le qualificatif de bon article...à moins que que bon article sur wp soit synonyme de banalités. Cordialement, Pelinquin (discuter) 16 décembre 2014 à 11:35 (CET)Répondre
Avez-vous lu l'article ? Il y a une spécificité du modèle économique. Contrairement à une boîte de conserve, l'utilité marginale de la consommation des biens culturels peut êre croissante avec la quantité, et dépendante du stock de consommation passée. C'est également le seul domaine qui comprenne des biens d'expérience purs, ce qui modifie profondément la dynamique de la demande. Tout cela n'a rien à voir avec le caractère matériel ou immétériel des biens considérés. De fait, il y a un consensus scientifique qui fait de l'économie de la culture une branche à part (avec un Handbook dans les collections de référence), et Wikipédia se doit de refléter cet état de fait. Pour le reste, comme vous le dites bien, votre analyse est un travail inédit et n'a pas, en l'état, sa place sur Wikipédia. Bokken | 木刀 16 décembre 2014 à 15:47 (CET)Répondre

Relecture post-label modifier

Bonjour  Projet:Art contemporain,  Projet:Histoire de l'art,  Projet:Économie,  Projet:Culture et Notification Bokken : Dans le cadre du Projet:Après label et du fait qu'il s'agisse de la date anniversaire de la labellisation de l'article ; je me suis permis de le relire.

Comme je l'ai lu dans la page du proposant au label, il a fait une thèse sur l'économie de la culture. Et j'ai justement l'impression de lire une thèse plutôt qu'un article encyclopédique : un contexte, une problématique et des résolutions. Je trouve que l'article pose plus de questions qu'il n'en répond. « Harry Potter est-il aussi « culturel » que Le Père Goriot ? », « comment se forme la valeur, parfois très importante, d'une œuvre, et quelle est la rentabilité d'une œuvre art en comparaison avec des actifs financiers ? », « Les biens culturels : des biens pas comme les autres ? », « Comment expliquer que parmi celles-ci, une part ne se retire pas du marché du travail artistique, et continue à proposer un travail créatif qui ne rencontre pas de demande ? » et j'en oublie.

Le deuxième problème de l'article est le manque de source. Les chapitres ou sous-chapitre « Délimitations », « Quel rôle pour les musées ? », « Vieilles pierres », « Les majors », « Trop d'artistes ? », « Gestion du risque », « L'artiste et son œuvre », « Les ratés du marché de la culture » et « Le multiplicateur culturel » ne sont pas sourcés ; soit 9 chapitres ou sous-chapitres. À l'inverse, je ne comprends pas comment on peut sourcer des phrases comme « voir infra » ou « Cet aspect fait l'objet de la section suivante ». Déjà la seconde phrase, je ne vois même pas ce qu'elle vient faire là. Pour compléter les sources, il y a parmi les nouveautés depuis la labellisation, L’économie de la culture par Françoise Benhamou (sur cairn.info ou sur Google Books).

La seule chose que je peux saluer, c'est l'utilisation des modèles adéquats pour le sourçage et la bibliographie (quoi que tous ne le sont pas) et l'ajout de certaines légendes alternatives. Il serait cependant intéressant de séparer les notes des références et de mettre en forme la 10e source. Je ne parle pas non plus d'autres soucis plus minimes comme le résumé introductif un peu court, et de finaliser ce que je salue.

À vite corriger. Ceci n'est pas une critique, mais une aide pour améliorer les articles labellisés. TiboF® 6 mai 2015 à 10:43 (CEST)Répondre

Hello. L'ouvragede Benhamou (dans une édition précédente) a constitué une source importante, de même que de Handbook of the Economics of Culture. Le style (questions réthoriques) a certainement été influencé par celui de Françoise B. Je conçois bien qu'il peut ne pas plaire. L'article a également été rédigé à une époque où les attentes en termes de sourçage fréquent étaient moins poussées qu'aujourd'hui : il aurati donc effectivement besoin d'un bon toilettage, auquel je n'ai malheureusement pas le temps de m'atteler. Il y a eu aussi pas mal de pushing des travaux de Mario d'Angelo, avec probablement un peu de nettoyage à faire. Bref, les bonnes volontés sont les bienvenues. Et oui, les remarques de TiboF sont pertinentes. Bokken | 木刀 6 mai 2015 à 13:20 (CEST)Répondre
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