Discussion:Arthur de Gobineau

Dernier commentaire : il y a 1 an par Manacore dans le sujet Article pathétique de parti pris
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Déplacement

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Motif du déplacement : les éditions les plus récentes de son œuvre choisissent en général l'appellation simplifiée Arthur de Gobineau. Exemples :

  • rééd. 1984 de De l'inégalité des races, aux éditions du Trident,
  • éd. 1988 des Lettres à la princesse Toquée, préfacée par François-Régis Bastide, aux éditions du Seuil,
  • éd. 1997 des Pléiades, dans la collection Folio des éditions Gallimard,
  • de dont tient compte la Bibliothèque nationale de France, qui renvoie toutes les dénominations alternatives vers cette appellation simplifiée.

Les éditions plus anciennes, comme il était d'usage au XIXe siècle et jusque dans la première moitié du XXe, portaient habituellement comme nom d'auteur « Comte de Gobineau ».

Pour finir, aussi bien le Petit Larousse que le Petit Robert emploient quant à eux l'appellation « Joseph Arthur, comte de Gobineau » sans trait d'union entre les prénoms. Une redirection supplémentaire depuis Joseph Arthur de Gobineau est donc utile. Hégésippe | ±Θ± 19 jan 2005 à 06:50 (CET)


"Gobineau eut été bien inspiré de s'en tenir à la littérature pour laquelle il fut bien plus connu de ses contemporains et où il s'est montré plus fin observateur de la nature humaine que dans ses écrits théoriques où il n'a pas hésité à contraindre les faits pour lui donner raison." Cette phrase émet clairement un jugement de valeur. C'est contraire à l'éthique de wikipédia. --AZ (30 sep 2005)

En effet. Comme en dehors de ce jugement de valeur, elle ne contient aucune information, poubelle. C'est fait. Didup 2 octobre 2005 à 22:51 (CEST)Répondre

Au sujet du dernier paragraphe :

" Ayant lu le très polémique essai de Gobineau et l'ayant très bien comprit je tiens à signaler que ceux qui le commentent sans à l'évidence l'avoir lu feraient mieux de s'abstenir.

Nulle part il est dit que les blanc sont plus pures que les autres races et que c'est ce qui fait leurs supériorités. Au contraire il dépeint les populations européennes comme étant extrêmement métisses, plus encore que certaines peuplades d'Afrique ou d'Asie.

Pour lui la supériorité provient de la proportion de sang aryen dans les veines, les blancs actuels étant ceux qui en possèdent le plus c'est pour cette raison qu'ils dominent le monde.

Pour plus d'explication je suis à votre disposition.

Aristophale@caramail.com "

Ce paragraphe contient des informations sur l'auteur qui relèvent de l'anecdotique ; je vous laisse juge du "l'ayant très bien comprit". Il présente en outre un avis contradictoire avec le paragraphe précédent sans le modifier. Enfin, il porte un jugement de valeur sur les autres auteurs et aurait beaucoup mieux sa place dans l'onglet discussion. C'est maintenant chose faite avec ma citation !

Plutôt que de le laisser en l'état, j'ai préféré le remplacer par une phrase moins polémique. Faisant parti de "ceux qui feraient à l'évidence mieux de s'abstenir" par faute de ne l'avoir pas lu, ma phrase est le résumé des opinions exprimées par Aristophale, les auteurs précédents et les notes sur l'œuvre dans la préface du livre en question.

Je laisse le soin à ceux qui connaîtraient mieux le sujet d'apporter une réponse plus fine pour tenir compte des subtilités d'une œuvre qui me paraît plus littéraire que scientifique et en tout cas bien détournée de sa direction première par les adeptes du racialisme.

9 janvier 2006 à 16:36 (CET)muganga guillaume

Pedro II du Brésil n'était pas un "grand admirateur" des idées de Gobineau, plutôt le contraire. Ils avaient une grande amitié, et se je ne me trompe pas, Gobineau a vécu la fin de sa vie avec une rente que Pedro II le donnait, mais celui qui a abolit l'esclavage au Brésil n'était pas vraiment proche des idées de Gobineau.

Gobineau

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Je n'arrives pas à voir le objections formulées...

Effectivement mon article avait pour but de seulement contredire ce que l'auteur disait à propos de l'inegalité des races de Gobineau, si pour cela sa place est dans la discussion et bien que cela soit ainsi.

Toutefois l'avis erroné que certains auteurs ont lorsqu'ils formulent la thèse de Gobineau fait souffrir encore plus le peu d'objectivité que possède le monde sur ce sujet.

Si vous voulez que j'écrive un résumé du fameux Essai sur l'inégalité des races de Gobineau je peux le faire avec plaisir, mais je crains que ce résumé dépasse l'aspect littérature de l'œuvre, ce qui nuirait peut être à l'éthique de wikipédia mais néanmoins pas aux véritables thèses du comte.

Au plaisir de vous relire.

Aristophale@caramail.com

Une lecture vraie de Gobineau

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Je trouve très bien la notice et notamment d'avoir repris ce que disait Levi-Strauss sur l'évolution de sens du mot race. J'ajoute que je trouve aussi très bien de souligner ce que Lefort, à propos de Machiavel, avait appelé le "travail de l'œuvre", comme on aurait dit le travail du bois.

Toutefois, il n'est pas inintéressant de consulter Tocqueville sur le sujet de Gobineau, car les mots ont le même sens pour Gobineau et lui. Tocqueville a un peu la même impression que les commentateurs actuels : "une philosophie de directeur de Hara"[1]. Plus loin : "Gobineau vient de m'envoyer un gros livre de sa composition pour prouver que tous les événements de ce monde s'expliquent par la différence des races, système de maquignon plutôt que d'homme d'État; je n'en crois absolument rien. Et cependant, je pense qu'il y a dans chaque nation, soit que cela vienne de la race ou plutôt de l'éducation des siècles, quelque chose de très tenace, peut-être de permanent, qui se combine avec tous les incidents de sa destinée et s'aperçoit au travers de toutes ses fortunes, à toutes les époques de son histoire."[2]. Enfin, c'est toujours Tocquevile (on le reconnaît d'ailleurs sans mal au style) : "Sérieusement, à quoi pourraient aboutir des discussions politiques entre nous? Nous appartenons à deux écoles diamétralement opposées. Nous ne pouvons donc avoir l'espérance de nous convaincre. Or, en fait de questions graves et d'idées neuves il ne faut point discuter avec ses amis quand on n'a pas l'espérance de les persuader. Nous sommes l'un et l'autre parfaitement logiques dans notre manière de penser. Vous considérez les hommes de nos jours comme de grands enfants très dégénérés et très mal élevés. Et, en conséquence, vous trouvez bon qu'on les mène par des spectacles, du bruit, beaucoup de clinquant, de belles broderies et de superbes uniformes qui, bien souvent, ne sont que des livrées. Je crois comme vous nos contemporains assez mal élevés, ce qui est la première cause de leurs misères et de leur faiblesse; mais je crois qu'une éducation meilleure pourrait redresser le mal qu'une mauvaise éducation a fait; je crois qu'il n'est pas permis de renoncer à une telle entreprise. Je crois qu'on peut encore tirer parti d'eux comme de tous les hommes par un appel habile à leur honnêteté naturelle et à leur bon sens. Je veux les traiter comme des hommes, en effet. J'ai peut-être tort. Mais je suis les conséquences de mes principes et, de plus, je trouve un plaisir profond et noble à les suivre. . Vous méprisez profondément l'espèce humaine, au moins la nôtre; vous la croyez non seulement déchue mais incapable de se relever jamais. Sa constitution même la condamne à servir. Il est très naturel que pour maintenir du moins un peu d'ordre dans cette canaille, le gouvernement du sabre et même du bâton vous semble avoir de très bons côtés. Je ne crois pas néanmoins que pour ce qui vous regarde vous soyez tenté de tendre le dos afin de rendre un hommage personnel à vos principes. Pour moi qui ne me sens ni le droit, ni le goût d'entretenir de telles opinions sur ma race et sur mon pays, je pense qu'il ne faut pas désespérer d'eux. À mes yeux, les sociétés humaines comme les individus ne sont quelque chose que par l'usage de la liberté. Que la liberté soit plus difficile à fonder et à maintenir dans des sociétés démocratiques comme les nôtres que dans certaines sociétés aristocratiques qui nous ont précédés, je l'ai toujours dit. Mais que cela soit impossible, je ne serai jamais assez téméraire pour le penser. Qu'il faille désespérer d'y réussir, je prie Dieu de ne jamais m'en inspirer l'idée. Non, je ne croirai point que cette espèce humaine qui est à la tête de la création visible soit devenue ce troupeau abâtardi que vous nous dites et qu'il n'y ait plus qu'à la livrer sans avenir et sans ressource à un petit nombre de bergers qui, après tout, ne sont pas de meilleurs animaux que nous et souvent en sont de pires. Vous me permettrez d'avoir moins de confiance en vous que dans la bonté et dans la justice de Dieu."[3]

D'ailleurs, sur le style de Gobineau, je ne partage pas l'appréciation de Tocqueville qui lui trouve un "style auguste et frustre". J'envie ce style quand je relève des formules (qu'on partage ou non l'opinion exprimée) des «études, souvent plus enthousiastes que judicieuses, […] niaiseries fastueuses" ou «l’aumône eut volontiers soudoyé la paresse», ou encore «Qu’ont fait depuis quarante ans les publicistes qui se sont occupés du sort des détenus ? Ils n’ont fait que peser tour à tour et comparer les droits de la société à punir, les droits des coupables à être épargnés.»

J'apprécie qu'une notice soit faite par quelqu'un qui lit vraiment l'auteur qu'il commente. Sur Wiki pas mal d'auteurs de notices auraient beaucoup à apprendre de la "critique interne" ! <références /> Alcina 1 janvier 2007 à 15:59 (CET)Répondre

Citations sans références

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Attention, les citations du chapitre éponyme sont sans références. Or la charte de Wikipedia en ce domaine est très stricte. De plus, il y a plus convenable pour les situer: un article spécial dans wikiquote. Je vais suivre cet article et me permettrai de blanchir ces citations si elles ne sont pas parfaitement "sourcées". --Bernard Perthuis 1 août 2007 à 01:19 (CEST)Répondre

neutralité

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Il me semble que cet article prend clairement la défense de Gobineau, et souvent de manière infondée. Il ne me semble pas inutile de livrer ici quelques citations du très remarquable ouvrage qu'est l'Essai sur l'inégalité des races humaines (dont curieusement on ne trouve pas trace dans l'article).

Ces tribus grossières, surtout celles des nègres pélagiens de Polynésie, les Samoyèdes [...] et la plus grande partie des nègres africains n'ont jamais pu sortir de cette impuissance et vivent juxtaposées les unes aux autres et en rapport de complète indépendance."

[...]ces embryons de sociétés qui se perpétuent depuis le commencement de l'espèce humaine, dans un état si imparfait, sans avoir jamais pu mieux faire"

[...]ces misérables hordes forment la moindre partie de la population du globe, sans doute mais il faut tenir compte de toutes leurs pareilles qui ont existé et disparu. Le nombre en est incalculable, et il compose certainement la grande majorité des races pures dans les variétés jaunes et noires.

Je rappelle ici ce qui est dit dans l'article :"la distinction primordiale qu'établit Gobineau entre les races n'est pas tant quantitative que qualitative, et prétend témoigner d'aptitudes différentes plutôt que similaires et inégales" (à propos, c'est quoi une "distinction quantitative" ?)

la nation primitivement conquérante, agissante, civilisatrice, a commencé à disparaître : son sang était immergé dans celui de tous les affluents qu'elle avait détournés d'elle

[...]je dis qu'un peuple ne mourrait jamais en demeurant composé éternellement des mêmes éléments nationaux.

Le mélange des tribus germaniques avec les races de l'ancien monde, cette union de groupes mâles à un si haut degré avec des races et des débris de races consommés dans les détritus d'anciennes idées, a créé notre civilisation.[...] Partout où s'étend notre mode de culture, il porte deux caractères communs : l'un c'est d'avoir été au moins touché par le contact germanique, l'autre d'être chrétien. [...]le premier caractère est [...] positif, décisif. Là où l'élément germanique n'a jamais pénétré, il n'y a pas de civilisation à notre manière.

une distinction de castes peut, à bon droit, suppléer à la distinction primitive par nations.

Bref, un grand philanthrope.

De plus, décharger les excès raciaux de Gobineau sur "la rudesse de son enfance" et sur "l'influence des milieux wagnériens" me paraît constituer un argumentaire un peu léger. Et c'est un euphémisme.

Et enfin, l'article manque cruellement de références. Ainsi quand l'auteur se laisse aller au lyrisme avec des sentences comme : Deux tendances fondamentales de la pensée de Gobineau s'opposent néanmoins à cette lecture de son œuvre. En premier lieu, son pessimisme, inspiré de la lecture de Byron et de Schopenhauer, interdit catégoriquement tout projet de réforme politique, toute application de la théorie de l'inégalité des races on aimerait savoir au juste 1- sur quoi il se base et 2- en quoi l'influence de Byron et Schopenhauer (et en admettant qu'elle soit avérée) 'interdit catégoriquement quoi que ce soit. Ça n'est pas un argument.

Autre exemple (il y en a des kyrielles) :Gobineau prend le plus nettement position sur les thèmes aujourd'hui pertinents des théories raciales, dans un sens généralement beaucoup plus moderne que la plupart de ses contemporains. Quels thèmes pertinents? Quelles théories raciales ? Plus moderne que qui ?

Je ne m'étendrai pas davantage, ma conclusion étant que cet article nécessite à l'évidence un gros travail de polissage et un retour à un minimum d'objectivité.

Kentel 12 octobre 2007 à 11:48 (CEST)Répondre

Exemple de manque de neutralité :
« Ainsi, au début de 1840, Gobineau est-il à bien des égards un jeune homme déçu et blessé, envers qui il est temps que la vie tienne ses promesses, ce qui ne manque pas d'arriver. »
Ce passage est présent en 2020, soit 13 ans après l'avertissement en terme de neutralité ci-dessus.

I am axx (discuter) 20 juin 2020 à 18:40 (CEST)Répondre


A propos de la possible influence de Schopenhauer sur Gobineau, cela paraît en effet très douteux. Bien que paru en 1818, "Le Monde comme Volonté et comme représentation" de Schopenhauer est resté quasi inconnu jusqu'en 1854 environ (en Allemagne) après parution des Parega et Paralipomena en 1851. L'Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855) est donc contemporain du début de diffusion de l'œuvre majeure de Schopenhauer en Allemagne. Comme on imagine que Gobineau n'a pas écrit son essai en 15 jours, il semble étonnant qu'il ait eu connaissance de l'œuvre de Schopenhauer à l'époque de la rédaction.

"Neutralité"

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Je travaille actuellement à compléter et "neutraliser" mon propos, mais je tiens à répondre par avance à Kentel qu'un article neutre ne saurait pas être un portrait à charge, et qu'en l'occurrence les théories racistes de Gobineau ne peuvent pas rendre compte de l'ensemble de sa pensée. Que le premier théoricien racialiste soit en même temps, et beaucoup plus nettement qu'aucun "grand philanthrope" de son temps, un critique du colonialisme, du nationalisme (notamment français et allemand) et de l'eugénisme, voilà tout simplement une réalité difficile à penser, et à expliquer. Une présentation plus complète de ses théories raciales et de ses options politiques devrait satisfaire tout le monde. Alvaro de Campos (d) 14 mai 2008 à 23:05 (CEST)Répondre

Un article neutre n'est pas un portrait à charge (et cet article n'en est assurément pas un), le problème n'est pas là, et vous le savez très bien : c'est de l'inverse qu'il s'agit. La pensée de Gobineau est fondamentalement raciste (et non pas "racialiste", dans la mesure où on pourrait considérer ça comme un progrès), et si elle a eu une influence sur le monde intellectuel c'est bel et bien pour cette raison là et pas parce qu'il est un ami de la Perse. Prétendre que sa pensée a été "déformée", édulcorer ses propos et les mettre sur le compte d'un soi-disant "pessimisme" ou de ses "tics de langage" c'est de la rhétorique de camouflage.
Une phrase comme "Il faut bien comprendre, avant d'aborder cet écrit que Gobineau n'envisage pas le mot "inégalité" en termes comparatifs (supériorité/infériorité) mais en termes différentiels" est une définition exacte du racialisme, que vous assumez, mais dont on sait le succès qu'il connait actuellement dans les partis d'extrême-droite ou chez des auteurs comme Lugan et chez les "penseurs" qui y sont idéologiquement affiliés.
Vous résumez également la pensée "racialiste" de Gobineau de la façon suivante : "dans leur évolution historique, les races se sont altérées, perdant peu à peu leur caractère original "fondateur"" ce qui est contredit par une phrase comme :"ces embryons de sociétés qui se perpétuent depuis le commencement de l'espèce humaine, dans un état si imparfait, sans avoir jamais pu mieux faire".
bref c'est article n'est pas neutre, et la partie consacrée à l'idéologie raciste de l'auteur n'est qu'une accumulation de justifications, de contournements et de dérobades. Ce que j'attends, c'est une analyse réaliste de la pensée de l'auteur qui a écrit :" Le mélange des tribus germaniques avec les races de l'ancien monde, cette union de groupes mâles à un si haut degré avec des races et des débris de races consommés dans les détritus d'anciennes idées, a créé notre civilisation.". Ca, ça n'est pas "juste" du racialisme (voir aussi ma collection de citations plus haut) et si les raciologues nazis et autres se sont emparés de son oeuvre ça n'est sans doute pas parce qu'ils avaient mal lue (vous connaissez certainement le mythe de Thulé, les Hyperboréens etc).Kentel (d) 7 décembre 2011 à 18:14 (CET)Répondre

Suppression de lien

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Est-il possible de supprimer le lien extérieur suivant

26 juin 1856 : Renan: « L'immixtion des races tout à fait inférieures aux grandes races ne ferait qu'empoisonner l'espèce humaine. »

Cela renvoie à deux paragraphes de Renan cités hors de tout contexte et suivis d'une paraphrase totalement délirante où Renan est identifié comme fondateur de l'apartheid et de la shoah. Le tout sort d'un blog sur les crimes du colonialisme. On est dans la fumisterie la plus éhontée.

Article dangereux

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Gobineau a déclaré ceci :

« L'indigène n'est rien d'autre qu'une machine humaine. »

(référence : Cité par W. B. Cohen, Français et Africains, les Noirs dans le regard des blancs, Gallimard, 1981, p.337.)

Gobineau était très lu par Joseph Goebbels ; Gobineau est un penseur pré-nazi, voilà la réalité. Cet article est tout à fait dangereux car il n'y a aucune critique de son travail fait en pleine colonisation européenne ; faire un parallèle de « sympathie » entre Claude Lévi-Strauss et Gobineau est particulièrement lamentable, et manipulateur à souhait !

Article à revoir de fond en comble. --RenaudD (d) 10 septembre 2010 à 14:57 (CEST) --92.143.40.147 (d) 2 septembre 2010 à 01:00 (CEST)Répondre

P.S. : le lien entre Schopenhauer et Gobineau ? il est INEXISTANT ; ne serait-ce que par la compassion de Schopenhauer en un temps où tout Européen se félicitait d'être « supérieur » ; ces citations suffisent à le démontrer :

« Ces diables à figure d'hommes, les exploiteurs et marchands d'esclaves dans les Etats libres (qui devraient s'appeler États esclavagistes) d'Amérique du Nord sont habituellement des anglicans orthodoxes et pieux, qui considéreraient comme un grave péché de travailler le dimanche, et qui confiants en cette pratique et en leur fréquentation ponctuelle de l'église, etc., espèrent leur félicité immortelle. »

— Schopenhauer.

« N'importe quel nigaud , qui n'a rien d'autre dont il pourrait être fier, s'empare de l'ultime moyen de l'être : la nation dont il se trouve faire partie : là, il se rétablit et il est reconnaissant et prêt à défendre pyx kai lax [bec et ongles] tous les défauts et sottises qui sont les siens. »

— Schopenhauer.

« Nous ne connaissons rien de la langue des anciens Germains, et je me permets de supposer qu'elle peut avoir été tout à fait différente de la langue gothique, donc de la nôtre aussi : nous sommes, du moins par la langue, des Goths. Mais rien ne m'indigne davantage que l'expression : langues indo-germaniques - c'est-à-dire la langue des Véda mise dans le même sac que l'infâme jargon de fainéants ci-dessus. »

— Schopenhauer.

« Qu'il me soit permis de dire en passant que je pense que l'homme n'a pas naturellement la peau blanche, mais qu'il l'a noire ou brune par nature, comme nos ancêtres les hindous ; que, par conséquent, jamais un homme blanc n'est sorti à l'origine du giron de la nature, et que la race blanche n'existe donc pas, en dépit de tout ce qu'on le dit d'elle, mais que chaque homme blanc est un homme qui s'est décoloré. Refoulé dans le Nord qui lui est étranger, où il ne survit que comme les plantes exotiques et a besoin, comme celles-ci, d'une serre pour l'hiver, l'homme, au cours des millénaires, est devenu blanc. »

— Schopenhauer.

« Et des choses pires encore sont à l'ordre du jour là-bas [Aux États-Unis] : notamment un esclavage des nègres qui crie vers le ciel en même temps qu'une extrême cruauté envers les esclaves, une répression des plus injustes envers les Noirs libres, le lynch-law. »

— Schopenhauer


6 décembre 2010. J'ai indiqué il y a trois mois l'impossibilité de lecture de Schopenhauer par Gobineau. Merci de donner toutes ces citations de Schopenhauer (sans références malheureusement, il y en a qui proviennent des Parerga et d'autres du Monde comme volonté etc.). Je prends la liberté de supprimer cette élucubration relativement à l'influence de Schopenhauer sur Gobineau.


10 septembre 2010 à 14:57 (CEST)RenaudD Je trouve aussi cet article dangereux. Je m'empresse de reconnaître que je connais très mal la "pensée" de Gobineau et celle de Lévi-Strauss, mais ce sera peut-être justement ce qui fait la valeur de mon témoignage. D'abord, l'extrait suivant m'a laissé interdit : "[...] Claude Lévi-Strauss dont “Race et histoire” est certainement la formulation la plus brillante et la plus rigoureuse des théories gobiniennes". Il est difficile de croire que l'œuvre de Gobineau soit suffisamment ambiguë sur la question de la race pour rassembler à la fois Goebbels et Lévi-Strauss, et féconder en moins d'un siècle aussi bien le nazisme que l'anthropologie structurale. Plus loin, une lecture rapide de la phrase : "Contre le métissage, Gobineau, comme Lévi-Strauss, [...]" tend à faire croire que Lévi-Strauss s'est opposé au métissage, ce qui me paraît aberrant. Au final, la filiation entre Gobineau et Lévi-Strauss doit à mon sens être bien davantage étayée - ou tue. Sans quoi un lecteur de bonne foi serait amené à croire que toute cette partie vise à faire naître la confusion dans son esprit sur la question des "races" : au fond, Gobineau, Goebbels, Lévi-Strauss, auraient pensé à peu près la même chose ; l'apartheid ou les ghettos ne seraient que les justes expressions d'une volonté de "défens[e] de la diversité ethnique et culturelle". Le même lecteur éprouvera également des réticences à mettre sur le compte de la simple coïncidence le fait que le goût pour l'“exotisme” de Gobineau le pousse précisément vers la Grèce, l'Inde et la Suède, étapes obligées de l'épopée aryenne, plutôt que vers le Dahomey ou la Birmanie. Conclusion : Un lecteur plus familier que moi avec Lévi-Strauss et Gobineau pourrait-il reprendre toute cette partie, d'une façon moins tendancieuse ? Ou à défaut, reprendre les passages qui impliquent Claude Lévi-Strauss pour ne pas laisser déformer sa pensée.

Visiblement mal renseigné

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" Avant d'aborder son Essai sur l'inégalité Gobineau n'envisage pas le mot "inégalité" en termes comparatifs (supériorité/infériorité) mais en termes différentiels (comme l'on parle de l'inégalité du débit d'un cours d'eau ou encore d'une inégalité de terrain) " , écrivez vous. Je me permet de vous renvoyer DELACAMPAGNE, Christian, Une histoire du racisme, Paris, le livre de poche, 2000, page 162 : "Peu importe, au demeurant, puisque Gobineau pose de toutes façon en axiome la thèse selon laquelle ces trois races "pures" étaient, dès l'origine, "inégales entre elles : il ya toujours eu plus de vitalité dans le sang de la race blanche (la plus belle, la plus intelligente, la plus dynamique) que dans celui de la race jaune (exclusivement préoccupée de ce qui peut lui être utile), et dans celui de la race jaune que dans celui de la race noire (incapable de s'arracher à la sensation de l'instant)." Christian Delacampagne renvoie lui même au chapitre X du Livre I d'Essai sur l'inégalité des races. Prière, donc, de modifier ce passage au moins de l'article.

Bonjour. Si vous avez une source de qualité sous la main, n'hésitez pas à contribuer vous-même. Cdlt. --FreCha (d) 14 février 2012 à 10:52 (CET)Répondre

Lévi-Strauss

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Des problèmes au sujet du contenu de la section sur les théories racistes de Gobineau ont été relevés à plusieurs reprises sur cette page, ainsi que sur le bistro ici et , notamment à propos du rôle que l'on fait jouer à Lévi-Strauss dans cet article. Ayant relu Race et Histoire, je confirme que l'on fait dire à cet auteur le contraire de ce qu'il dit. Un bandeau avait été posé, retiré quelques jours après. Je le remets en place, en attendant de nettoyer tout ça. --FreCha (d) 15 mars 2012 à 15:26 (CET)Répondre

Boissel

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Jean Boissel, le spécialiste de Gobineau, n'est PAS l'écrivain collaborationniste. Ce sont de simples homonymes. Prière donc de ne pas rediriger vers la page du collaborationniste lorsque le Boissel universitaire est mentionné dans cet article.

Bonjour. Le premier étant mort en 1951 et le second ayant publié dans les années 1970, ce ne sont assurément pas le même. Cdlt. --FreCha (d) 22 avril 2013 à 23:24 (CEST)Répondre

Charabia

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l'article mériterait d'être relu et corrigé par quelqu'un qui maîtrise le français. Certaines phrases sont du charabia. Exemple :"...ils étaient considérés comme un facteur préjudiciable à la dégradation potentielle de l'Europe aryenne." Gerard-Cartier (discuter) 6 juillet 2022 à 20:38 (CEST)Répondre

Article pathétique de parti pris

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Ceci n'a rien à faire dans le début de l'article : "Trente ans plus tard, Joseph Anténor Firmin, un homme politique haïtien du XIXe siècle, renverse la thèse inégalitaire de Gobineau, dans un essai paru en 1885 sous le titre De l’égalité des races humaines. Anthropologie positive."

Wikipedia tombe de plus en plus bas... 87.88.155.249 (discuter) 2 septembre 2023 à 10:19 (CEST)Répondre

Il ne s'agit pas de parti pris. Et les théories racistes de Gobineau ont été depuis longtemps démolies par la science. Mais vous avez raison sur un point, amha : que vient faire cette phrase dans l'intro, censée donner une vue d'ensemble de Gobineau, en se limitant à ce qui le concerne directement ? Dont acte. Manacore (discuter) 2 septembre 2023 à 20:16 (CEST)Répondre
  1. Alexis de Tocqueville, Lettres choisies, Souvenirs, Paris, Quarto Gallimard, 1954-2002, p 1007
  2. ibid. p 1088
  3. ibid. p 1231
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