Discussion:Augustodunum
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Le rayonnement d'Autun
modifierLe rayonnement d'Autun
modifierTexte retiré pour simplification de : Histoire de la Bourgogne. Serait à intégrer à Augustodunum.
La grande cité d'Augustodunum la future Autun apparaît vers 16-13 av. J.-C., fondée par Auguste sur l'Arroux. Rome cherche à affirmer son pouvoir et veut éclipser les oppida gaulois. Chef-lieu de la civitas, la grande cité devient un centre administratif, économique, politique et intellectuel, un relais du pouvoir romain, la capitale des Éduens[1]. Aucune ville, mis à part Lugdunum (Lyon), ne peut se comparer à Augustodunum qui se pare du titre de « soror et aemula Romae », (sœur et émule de Rome). La population de Bibracte s'y déplace[2]. Autour des écoles de Droit et de Lettres les notables encouragent le développement d'un enseignement de qualité. L'étude de la géographie et de l'histoire y tient une place importante. « toute la plus noble jeunesse des Gaules » s'y réunissait dit Tacite. Ses écoles méniennes[3] sont réputées et constituent un centre de vie intellectuelle et littéraire intense. « Le grec y était connu et pratiqué ; des professeurs, des gens de lettres venaient d'Italie et de Grèce[4] ». Avec Eumène, grand défenseur des écoles méniennes, Autun laisse à la Bourgogne un illustre orateur, un rhéteur de grande réputation. La cité, trop à l'écart des grandes voies de communication connaîtra un déclin progressif.
- Jacques Marseille, p. 40.
- Comment s'effectua le transfert des habitants de Bibracte ? Une question (parmi d'autres posées par l'auteur) qui ne peuvent recevoir de réponse faute de documentation, in Lucien Febvre, p. 73.
- Le nom de cette université lui vient des portiques, moeniana, sous lesquels ont lieu les cours in Fernand Nathan, p. 31. Courtépée donne cette explication : Les uns dérivent ce mot du grec, ce qui annoncerait l’antiquité de ces écoles avant les Romains ; d’autres de Menius, censeur à Rome, qui le premier posa sur des colonnes de grandes avancées en forme de plancher, d’où l’on découvrait ce qui se passait en la place publique : c’était une galerie pour se promener, in Description du duché de Bourgogne, T. III, p. 512, r. 1.
- Jean Richard, p. 71.