Discussion:Bernard Courtois

Dernier commentaire : il y a 12 ans par LouisAlain dans le sujet Photographie
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DATE DE NAISSANCE modifier

Il est bien né le 8 février (voir document ci-dessous)

A traduire modifier

Séguin's and Courtois' opium research came to an end at the École Polytechnique in 1804. Courtois then went to his father's business in Paris for making potassium nitrate. By 1805 his father's business was failing and he was put in debtor's prison until the end of 1807. Courtois managed the family business meanwhile until his father was released. No details are known of the demise of Courtois' father after his release. Courtois is recorded as a Parisian businessman in 1806 as a salpêtrier. In 1808 Courtois married the daughter of a Parisian hairdresser. Records show he continued to operate the family saltpeter factory until 1821, with the possible exception of years 1815, 1816, and 1817.

Doute sur le prénom exact de la citation de Fremy modifier

« Bernard Courtois, qui était un ami de mon père, que j'ai vu, à la fin de sa vie essayer de produire artificiellement les alcalis organiques, avait obtenu l'iode très pur ; il en donnait des échantillons à tous les chimistes : il montrait son action corrosive sur les corps organiques et les vapeurs violettes qu'il produisait en se volatilisant sur les charbons. On a été injuste pour Courtois, en le traitant de simple salpêtrier; c'était un chimiste très habile ; on aurait dû le récompenser après sa découverte de l'iode et ne pas le laisser dans la misère. » Edmond Frémy, Chimiste

J'ai mis Edmond Frémy, mais j'ai un doute sur le fait qu'il puisse - bien qu'à mon avis peu probable - s'agir de son Père et non d'Edmond. La source ne précisant pas le prénom, mais le suivi des dates rendant plus probable le fait qu'il s'agisse d'Emond. En effet, Bernard Courtois était l'élève du grand-père d'Edmond, donc beaucoup plus âgé que lui. Or Bernard Courtois meurt à 62 ans. Celui qui commente donc sa mort doit donc logiquement être le petit fils Frémy, donc Edmond Frémy.


Source la plus importante modifier

Études biographiques pour servir à l'histoire des sciences - Par Paul-Antoine Cap - 1857.


NOTA BENE : Les passages de cet article repris dans l'article de wikipédia sont indiqués en gras ci-dessous.


Une brève biographie de Bernard Courtois est disponible en ligne - Livre numérisé par Google :

http://books.google.fr/books?id=1OFHAAAAIAAJ&pg=PA294&dq=%22bernard+courtois%22&lr=lang_fr&as_drrb_is=q&as_minm_is=0&as_miny_is=&as_maxm_is=0&as_maxy_is=&as_brr=0&as_pt=ALLTYPES#PPA293,M1.


BERNARD COURTOIS

AUTEUR DE LA DÉCOUVERTE DE I/IODE. (1777-1838)

L'intérêt qui s'attache à l'origine des grandes découvertes n'est pas sans analogie avec celui qui nous porte à rechercher les premiers moments de l'existence des hommes célèbres. Après l'histoire des nations et des personnages éminents, rien n'est, en effet, plus curieux que celle des choses utiles. On aime à connaître le point de départ d'une découverte capitale et les phases par lesquelles elle a passé, depuis le hasard ou la première observation qui l'a mise en lumière, jusqu'à ses derniers développements. L'histoire des sciences devrait avoir aussi son livre d'or, car les nations, comme les individus, ont intérêt à connaître les origines et les dates, en tout ce qui se rapporte aux annales de la civilisation.

Il y a plus de quarante ans que l'iode a été découvert, et, depuis cette époque, l'étude de ce corps intéressant n'a pas cessé d'être l'objet des recherches des chimistes les plus distingués. Il semble que chaque jour ait fait reconnaître quelque nouvelle propriété, quelque nouvelle application de l'iode à la chimie, à la médecine, aux arts, à l'industrie. L'étude d'aucune substance n'a été poursuivie avec plus de persévérance ; elle offre peut-être l'unique exemple d'un corps nouveau, sur lequel, après un si petit nombre d'années, il semble qu'il ne reste plus rien à dire ; et toutefois, la science s'en préoccupe toujours avec la même ardeur. A l'heure qu'il est, il forme encore le sujet de plus d'une investigation, pour ainsi dire, obstinée. D'abord, découvert uniquement dans les eaux mères de la soude de varecs, on le trouve maintenant dans presque tous les corps de la nature ; entièrement ignoré jusqu'à l'année 1813, il se montre aujourd'hui, sinon aussi abondant, au moins aussi répandu que les corps élémentaires qui figurent le plus généralement dans les substances naturelles.

L'histoire de toutes ces recherches est bien connue de tous ceux qui s'occupent de chimie et des arts qui s'y rattachent. Ce qui l'est beaucoup moins, ce sont les détails relatifs à sa première découverte, et surtout à l'histoire du savant modeste à qui nous la devons.

Bernard Courtois naquit à Dijon, en 1777. Son père était préparateur du cours de chimie que Guyton-Morveau professait dans cette ville, où il exerçait en même temps de hautes fonctions de magistrature. Courtois père avait établi, l'un des premiers, une nitrière artificielle, qu'il exploita pendant plusieurs années et qu'il céda, vers la fin de sa vie, à son fils aîné; circonstance qui explique la prédilection de Bernard pour ce genre d'industrie. Celui-ci, à l'âge de dix-huit ans fut placé à Auxerre dans la pharmacie de M. Frémy, père de M. Frémy de Versailles et aïeul de M. Frémy, aujourd'hui professeur de chimie au Muséum. Son apprentissage terminé, Bernard Courtois vint à Paris où, sur la recommandation de Guyton-Morveau, il entra dans le laboratoire de Fourcroy, à l'École polytechnique.

Appelé aux armées par la réquisition de 1799, Courtois fut employé quelque temps dans les hôpitaux militaires et, revenu à Paris, il entra dans le laboratoire de M. Thenard.

L'année suivante, il fit partie des jeunes chimistes qu'Armand Séguin plaça dans le laboratoire qu'il venait d'ouvrir, pour travailler à l'avancement d'une science à laquelle il devait son immense fortune.

Dans la répartition des travaux que Séguin voulait entreprendre, Courtois fut désigné pour l'étude de l'opium. Il se consacra avec dévouement à ces recherches et il parvint à isoler de l'opium un corps cristallisé, doué de réactions alcalines, et susceptible de se combiner avec les bases. Cependant, comme il obtenait cette substance par l'intermède de l'ammoniaque, il n'osa pas affirmer que celle-ci fût étrangère aux propriétés alcalines qu'il accusait. Plus hardi que lui, Serturner donna le nom d'alcali végétal à la substance cristalline que Courtois avait découverte, et il eut l'honneur de mettre la science sur une voie nouvelle, en révélant l'existence d'une série de corps, aujourd'hui désignée sous le nom d'alcaloïdes.

Le travail de Courtois donna lieu à un mémoire sur l'opium que Séguin lut à l'Institut, le 24 décembre 1804, et qui ne fut inséré que dix ans après, dans les annales de chimie (1). L'alcaloïde de l'opium y était si nettement indiqué, que Vauquelin n'hésita pas de réclamer en faveur de Séguin la priorité de sa découverte de la morphine, lorsque Serturner publia son travail (1816). Mais ce travail était réellement le fruit des habiles recherches de Courtois.

Celui-ci quitta, eii 1804, le laboratoire de Séguin pour établir une nitrière artificielle, fondée sur des procédés nouveaux qui lui étaient propres, et à laquelle il donna de larges développements. C'est là qu'en préparant en grand le nitrate de soude, qu'il obtenait en décomposant le nitrate de chaux par les soudes de varec, il remarqua que les chaudières qui servaient à cette opération étaient assez promptement perforées. Il étudia les causes de cette altération du métal et reconnut que le cuivre se combinait avec une substance dont la nature lui était inconnue. Pour isoler cette substance, il s'attacha à traiter les eaux mères des soudes, et finit par en retirer le nouveau corps dans un grand état de pureté. Cette découverte remonte, pour Courtois, au courant de l'année 1812.

Vers la fin de 1813, il remit à plusieurs de ses anciens collaborateurs des échantillons du nouveau corps. Trop occupé de son exploitation industrielle, il se vit obligé de suspendre les recherches qu'il avait déjà entreprises sur ce sujet. Néanmoins, ce fut en son nom que, le 29 novembre 1813 (1), MM. Clément et Désormes vinrent annoncer à l'Institut sa découverte. Dans la séance suivante, le 6 décembre, M. Gay-Lussac lut une note dans laquelle il établissait les rapports du nouveau corps avec le chlore et lui imposait le nom d'iode (de iioSriç, violet), à cause de la couleur violette de sa vapeur (2).

(1) Annales de chimie, t. LXXXVIII, p. 304.

(2) Ibii., p. 322.

Un des échantillons que Courtois avait distribués, était tombé dans les mains de Humphry Davy, qui se trouvait accidentellement en France. Frappé des singulières propriétés de ce corps, le chimiste anglais en fit aussitôt l'objet d'une étude rapide et, dans une lettre qu'il adressa à Cuvier, et que ce dernier lut à l'Institut le 13 décembre, il examina ses combinaisons avec le potassium, le sodium-, les métaux et quelques gaz (1). Enfin, le 27 décembre de la même année, M. Colin, alors répétiteur à l'École polytechnique lut également à l'Institut une note sur quelques nouvelles combinaisons de l'iode : expériences exécutées sous les yeux et sous la direction de M. Gay-Lussac (2).

L'empressement qu'avait mis H. Davy à publier ses premiers résultats, immédiatement après les premières communications faites à l'Institut, et les insinuations des journaux anglais qui tendaient à en reporter la priorité sur leur compatriote, indisposèrent M. Gay-Lussac, au point que ce chimiste crut devoir rétablir les faits, dans son grand mémoire sur l'iode, publié le 1er août de l'année suivante. Voici dans quels termes il présente lui- même l'historique de la découverte de Courtois.

« Il y avait près de deux ans que M. Courtois avait fait la découverte de l'iode, lorsque M. Clément l'annonça à l'Institut le 29 novembre 1813. M. Courtois avait observé plusieurs de ses propriétés, et particulièrement celle qu'il a de former une poudre très-fulminante, lorsqu'on le traite par l'ammoniaque. Il s'était proposé d'en faire connaître tous les caractères, mais, détourné des travaux de laboratoire par les soins qu'exigeait une fabrication très-active de salpêtre et de plusieurs autres produits, il engagea M. Clément à continuer ses recherches. M. Clément, par des motifs semblables, ne put y consacrer que quelques moments. Néanmoins, il découvrit, entre autres résultats, qu'en mettant l'iode en contact avec le phosphore, on obtenait un acide gazeux, mais il conclut de ses expériences que ce gaz était composé de 1/4 d'acide muriatique et de 3/4 d'iode. »

(1) Ibid., t. LXXXVIII, p. 322. 'î) Ibid., t. XCI, p. 252.

« M. Clément était encore occupé de ses recherches, lorsque M. Davy vint à Paris, et il crut ne pouvoir mieux accueillir un savant aussi distingué, qu'en lui montrant la nouvelle substance qu'il n'avait encore montrée qu'à MM. Chaptal et Ampère. Je rapporte ces circonstances pour répondre à l'étrange assertion que l'on trouve dans le journal de MM. Nicholson et Tilloch, n° 189, p. 69 : « Il paraît que l'iode a été découvert depuis environ deux « ans ; mais tel est l'état déplorable de ceux qui cultivent « les sciences en France, qu'on _n'en avait rien publié « jusqu'à l'arrivée de notre philosophe anglais dans ce « pays (1). » C'est de M. Davy que l'on parle. Peu de temps après avoir montré l'iode à M. Davy, et lui avoir communiqué le résultat de ses recherches, M. Clément lut sa note à l'Institut et la termina en annonçant que j'allais les continuer. Le 6 décembre, je lus en effet à l'Institut une note qui fut imprimée dans les Annales de chimie (2) Personne n'a contesté jusqu'à présent que je n'aie fait connaître le premier la nature de l'iode, et il est certain que M. Davy n'a publié ses résultats que plus de huit jours après avoir connu les miens. »

(1) « It appears that this gaz (l'iode) was discovered above t\vo years ago; but such is the deplorable State of scientifle men in France, that no account of it \vas published till the arrivai of our english philosopher there. »

(2) Annales de chimie, t. LXXXVIIT, p. 311.

L'attention des chimistes était de toutes parts fixée sur ce corps singulier. Le 20 décembre 1813, Gay-Lussac lut à l'Institut un nouveau mémoire sur ses combinaisons avec l'oxigène (1). Le 21 mars suivant, MM. Colin et Gauthier de Claubry présentèrent leurs recherches sur l'action réciproque de l'iode et des matières organiques (2). Le 4 juin, Vauquelin publia ses expériences dans lesquelles il étudiait les combinaisons de l'iode avec l'ammoniaque, l'étain, le mercure, l'alcool (3). Enfin le 1er août de la même année parut le grand mémoire de Gay-Lussac, dans lequel ce chimiste établit les propriétés générales de l'iode, ses combinaisons avec les corps simples, avec l'hydrogène, les oxydes, le chlore ; où il examine les hydriodates alcalins et métalliques, les iodates, l'éther hydriodique. Ce beau travail, le plus complet peut-être qu'ait jamais produit la science, est resté comme l'un des plus beaux titres de gloire de son auteur. C'est dans ce mémoire qui n'occupe pas moins de cent soixante pages, que Gay-Lussac désigna pour la première fois par le nom d'hydracides, les composés de cette nature formés par l'hydrogène. On voit qu'à cette époque, il s'occupait déjà d'un autre travail qui a porté au plus haut degré la renommée de son auteur : le mémoire sur le cyanogène ; car à l'occasion des hydr acides, dont il formait un groupe distinct, par opposition avec les acides oxygénés, il écrivait cette phrase : « L'acide prussique devra sans doute être placé dans un groupe particulier, quoique voisin de celui des hydracides, mais il serait prématuré de déter^

(1) Ibid., t. LXXXVIII, p. 319.

(2) Ibid., t. LXXXX.

(3) llnd.

miner sa classification, avant de connaître exactement sa nature. »

Les propriétés générales de l'iode étaient établies, ainsi que les bases de ses combinaisons; mais les recherches n'en continuèrent pas moins. Les uns étendirent ses relations avec d'autres corps; quelques chimistes s'appliquèrent à simplifier son extraction, d'autres à reconnaître sa présence dans les productions naturelles. Les moyens d'analyse se perfectionnèrent à ce point que l'on pût constater l'existence de l'iode dans des solutions où il ne se trouve qu'en proportions infinitésimales. Après les eaux mères de la soude, où il existe en assez grande quantité, on le découvrit dans les mines, en combinaison avec les métaux ; dans les roches, combiné avec les terres, les alcalis; dans la houille, dans les productions marines, dans les sources minérales, dans les eaux douces, dans les plantes aquatiques, enfin dans les tissus des animaux vivants, dans des fucacées fossiles, dans les aérolithes et jusque dans l'air que nous respirons.

Parmi les applications les plus heureuses auxquelles la découverte de l'iode a donné lieu, on peut citer en première ligne ses nombreuses réactions chimiques : l'iodure d'amidon, entre autres (1), l'un des réactifs les plus sensibles que l'on possède, et qui a donné lieu à l'invention du sulfhydromètre de Dupasquier (2). L'application de l'iode à la médecine, qui est due au docteur Coindet, de Genève, a apporté un secours puissant au traitement des maladies lymphatiques (3).

(1) Annales de chimie, t. XC.

(2) Annales de chim. et de phys. et Jburn. de pharm. 1840.

(3) Soc. helvét. det se. nolur., juillet 1820. — Bibliothèque britannique, t. XIV et XVI.

Enfin un art tout entier, un art nouveau-était attaché à la découverte de l'iode; c'est la photographie, qui a pour objet de créer, par la seule action de la lumière, sur une plaque iodurée, des dessins, où les objets conservent mathématiquement leurs formes, jusque dans leurs plus petits détails, ainsi que la dégradation des teintes et des effets de perspective.

Mais tandis que la découverte de Courtois se développait d'une manière si brillante, son auteur se trouvait aux prises avec la mauvaise fortune. En 1815, au moment où nos ports de mer s'ouvrirent aux produits exotiques, de grandes quantités de salpêtre des Indes arrivèrent en France et anéantirent d'un seul coup les nitrières artificielles. Courtois, dont toutes les ressources pécuniaires avaient été appliquées à cette industrie, vit s'annihiler çntre ses mains, non-seulement tous ses produits fabriqués, mais encore un matériel considérable : sa ruine fut rapide et complète. Il chercha à se relever de ses désastres par la fabrication de l'iode, mais alors la consommation de cette substance, encore peu étendue, était loin d'offrir de larges bénéfices. Courtois luttait avec résignation contre les atteintes de l'âge, des infirmités et du chagrin lorsque en 1831, sur la généreuse initiative de M. Thenard, l'Académie des sciences décerna un prix de 6000 francs à l'auteur de la découverte de l'iode : récompense que celui-ci n'avait ni provoquée, ni même ambitionnée, et qui lui fut d'autant plus chère qu'il la devait à l'intervention d'un ancien ami.

Sur la fin de sa vie, Courtois s'occupait encore de recherches chimiques. L'opium, dont il faisait un fréquent usage dans ses souffrances, était surtout l'objet de ses investigations. I1 est probable qu'il avait entrevu la codéine, car il annonçait avec une certaine assurance que la morphine n'était pas le seul alcaloïde contenu dans l'opium.

Courtois est mort le 27 septembre 1 838 sans laisser à sa veuve et à son fils autre chose qu'un nom devenu justement célèbre. Mais il ne faut pas croire que la science ait été ingrate envers l'auteur d'une aussi belle découverte. Des cotisations spontanées, des secours obtenus de l'administration, sont venus en aide à cette touchante infortune, et tout récemment encore, la Société d'encouragement vient d'assurer dignement l'existence de l'unique héritière de ce nom, désormais cher à la science comme aux arts et à l'industrie.

Source sur le père de Bernard Courtois modifier

Journal de pharmacie et de chimie By Société de pharmacie de Paris

Livre numérisé par Google :

Nous aurions voulu, par quelques citations , montrer toute la portée de ces enseignements, pour la plupart trop ignorés de ceux qu'ils intéressent le plus, et donner une idée de la manière nette et précise dont ils sont présentés, mais bien qu'ils soient restreints aux données principales, ces détails seraient encore trop étendus pour la place qui nous est réservée. Quelques chapitres nous ont paru traités avec une heureuse lucidité de méthode et d'expressions; d'autres, eu trop petit nombre peut-être, offrent un véritable intérêt historique. Ainsi, nous y avons appris que l'emploi du carbonate de zinc dans la peinture, pourj-emplacer le carbonate de plomb, était dû à Courtois, de Dijon, préparateur du cours de chimie de Guylon de Morveau , père de Bernard Courtois, à qui Ton doit la découverte de l'iode. Cette pensée, communiquée par Courtois à son illustre patron, devint pour Cuyton de Morveau 1<: sujet d'un mémoire présenté à l'Académie de Dijon en 1782. Mais le prix assez élevé du zinc à relie t;poque ne permit, pas de donner à ct'tte heureuse idée tous les développements qu'elle méritait. Elle fut reprise, en 1796, par le chimiste anglais Atkin- son, puis en 1808 par Mollerat. En 184-2, elle devint l'objet d'un brevet d'invention pris au nom de M. Rouquette. Enfin, plus récemment, deur mémoires présentés à l'Académie des sciences, l'un par M. Mathieu, l'autre par M. Leclaire, montrèrent tout le parti que l'industrie et les arts pouvaient tirer de cette substitution. A partir de 1845, la cause du blanc de zinc fut gagnée et prit le caractère d'une découverte doublement importante sous le rapport des avantages de ce produit dans la peinture, comme au point de vue hygiénique.

Toutefois, la préparation du blanc de zinc n'est pas complètement exempte de danger. Ce produit présentait d'ailleurs un autre inconvénient : s'il couvrait mieux que la céruse, il séchait moins vite que le blanc de plomb. Heureusement, M. Leclaire imagina de rendre l'huile de lin siccative au moyen du peroxyde de manganèse, et dès lors toute difficulté relative à son emploi fut levée.

Photographie modifier

La photo a été inventée en 1816, je ne sais pas quand a été inventé le mot mais son utilisation pour des travaux de 1812 me semble anachronique. Bon courage, la bio est intéressante. --Olevy (d) 14 avril 2009 à 18:56 (CEST)Répondre

Merci pour le compliment. Concernant la date, Tu as raison... il faut creuser ce thème... je ferai des recherches. --Guy Courtois (d) 15 avril 2009 à 08:56 (CEST).Répondre

Photo retirée, il est absolument impossible que Bernard Courtois ait jamais été photographié. Le daguerréotype date de 1839, il est mort l'année précédente. La photo apocryphe montre un homme de 40 ans peut-être, prise bien après la mort à 61 ans de Courtois. Par ailleurs les images prises selon les procédés de Niepce et autres ne se conservaient pas, faute de conservateur précisément. Un article de qualité ne peut contenir pareil anachronisme. LouisAlain (d) 31 décembre 2011 à 09:00 (CET)Répondre

Photographie - Partie supprimée de l'article afin de l'alléger modifier

  • il prend une plaque de cuivre recouverte d'argent parfaitement poli,
  • il la sensibilise avec les vapeurs d'iode qui créent de l'iodure d'argent, sensible à la lumière, (il fait cela en retournant cette plaque au-dessus d'une boîte contenant des cristaux d'iode)
  • il expose une plaque de cuivre argentée sensible à la vapeur d’iode,
  • il développe son image à la vapeur de mercure, (il fait cela en en plaçant la plaque au-dessus d'un bain de mercure chauffé),
  • les parties éclairées virent au blanc,
  • il fixe l'image à l'aide de l'hyposulfite de soude : les parties non exposées laissent à nu la plaque de cuivre argentée, qui est de couleur noire.

Intention de proposer au label BA modifier

Nb : j'ai pas mal retravaillé l'article depuis qu'il a été classé par le projet Photographie

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