Discussion:Bureau des longitudes
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Sommaire
Institution scientifique créée en 1795, par un décret inspiré par l'abbé Grégoire, l'astronome Jérôme Lalande et Joseph Lakanal. Après audition d'un rapport lu par l'abbé Grégoire, le Bureau des longitudes a été créé par une loi de la Convention Nationale du 7 messidor an III (25 juin 1795). Il s'agissait de reprendre "la maîtrise des mers aux Anglais", grâce à l'amélioration de la détermination des longitudes en mer. Chargé de la rédaction de la Connaissance des Temps et du perfectionnement des tables astronomiques, il avait sous sa responsabilité l'Observatoire de Paris, l'Observatoire de l'École Militaire et tous les instruments d'astronomie qui appartiennent à la Nation.
Les dix membres fondateurs ont été : Joseph-Louis Lagrange, Pierre-Simon Laplace, Jérôme Lalande, Jean-Baptiste Joseph Delambre, Pierre-François-André Méchain, Jean-Dominique Cassini, Louis-Antoine de Bougainville, Jean-Charles de Borda, Jean-Nicolas Buache et Noël-Simon Caroché.
Par le décret du 30 janvier 1854, le Bureau des Longitudes a été chargé d'une plus vaste mission, l'amenant, en plus de la réalisation des éphémérides par son "Service des Calculs" créé en 1802, à organiser plusieurs grandes expéditions scientifiques : mesures géodésiques, observations d'éclipses solaires, observations du passage de Vénus devant le Soleil, travaux qui ont été publiés dans les Annales du Bureau des longitudes, entre 1877 et 1949. II a participé également à la fondation de plusieurs organismes scientifiques tels que le Bureau International de l'Heure (1919), le Groupe de Recherches de Géodésie Spatiale (1971) et le Service International de la Rotation de la Terre (1988).
(Histoire en développement...)
Le Bureau des calculs chargé de la Connaissance des temps a été séparé du Bureau en 1998 et est devenu l'IMCCE, Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides [1]. L'IMCCE publie, entre autres,les éphémérides de la Connaissance des temps [2].
Le Bureau des longitudes occupe ses locaux actuels, au Palais de l'Institut, Quai Conti (mais entrée privée Rue Mazarine), depuis 1874. Des travaux sont actuellement en cours (automne 2012).
Textes et Règlements
modifierSur le site actuel du Bureau des longitudes. Lien [3]
- Site officiel du Bureau des longitudes [4]
- Site officiel de l'IMCCE [5]
- Observatoire de Paris, archives manuscrites du Bureau des longitudes - Projet ALIDADE [6] - Version PDF [7]
PRINCIPAUX TRAVAUX EN RELATION AVEC L'HISTOIRE DU BUREAU DES LONGITUDES
modifier- AUBIN, David,
— 2002, « Orchestrating observatory, laboratory and field : Jules Janssen, the spectroscope, and travel », Nuncius, anno XVII, fasc.2, 615-633. — 2003, « The Fading Star of the Paris Observatory in the Nineteenth Century : Astronomers' Urban Culture of Circulation and Observation », Osiris 18, 79-100. — 2004, « Un passage de Vénus en politique », La Recherche Hors série 15 (Avril 2004), 85–89. —2006 (dir.), L’événement astronomique du siècle ? Une histoire sociale des passages de Vénus, 1874–1882, Cahiers François Viète, Université de Nantes, n°11-12
- BIGOURDAN, Guillaume, (Un grand classique, plein de lacunes mais riche d'informations diverses et pas toujours classées...)
— 1922, « Les services horaires de l’Observatoire de Paris et le Bureau international de l’heure (B.I.H.) : Histoire, description et fonctionnement », Bulletin astronomique, série 2, vol. 2, 379-408. — 1923, « Les services horaires de l’Observatoire de Paris et le Bureau international de l’heure (B.I.H.) : Histoire, description et fonctionnement. Suite », Bulletin astronomique, série 2, vol. 3, 265-329 ; 435-516 — 1928, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1928, , Paris, Gauthier-Villars, pp. A1-A72. — 1929, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1929, Paris, Gauthier-Villars, pp. C1-C92. — 1930, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1930, Paris, Gauthier-Villars, pp. A1-A110. — 1931a, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1931, Paris, Gauthier-Villars, pp. A1-A151. — 1931b, « La réorganisation du Bureau des Longitudes, en 1854 et en 1862 », Comptes rendus du Congrès des Sociétés Savantes de Paris et des départements, tenu à la Sorbonne en 1929, Paris : Masson et Cie Editeurs, 1931, pp. 23-34. — 1931c, La réorganisation du bureau des longitudes, en 1854 et en 1862 », Comptes rendus du congrès des sociétés savantes de Paris et des départements tenu à la Sorbonne en 1929, Section des sciences, Paris : Imprimerie Nationale, 1931, pp.23-34. — 1932, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1932, Paris, Gauthier-Villars, pp. A1-A117. — 1933, « Le Bureau des Longitudes, son histoire et ses travaux, de l’origine (1795) à ce jour », Annuaire du Bureau des Longitudes pour l’an 1933, Paris, Gauthier-Villars, pp. A1-A91
- BOISTEL, Guy,
— 2001, L’astronomie nautique au XVIIIe siècle en France : tables de la Lune et longitudes en mer, thèse de doctorat en histoire des sciences et des techniques, Université de Nantes, 3 vols. (édition par l’ANRT, Lille-3, 2 vols., 2003, ISBN : 2-284-03915-4). La partie II est une histoire entièrement inédite des éphémérides astronomiques et nautiques, dont la Connaissance des temps et l'Etat du Ciel du P. Pingré. — 2001, « Ernest Laugier », Dictionnaire de biographie française, fasc. 114 (2000), Paris, Letouzey et Âné, 444-445. — 2006, « Instruire les marins avec les moyens du bord : l’observatoire de Montsouris », Les génies de la science, n°28, août-octobre 2006, 28-33. — 2006, « De quelle précision a-t-on réellement en mer ? Quelques aspects de la diffusion des méthodes astronomique et chronométrique des longitudes en mer en France, de Lacaille à Mouchez (1750-1880) », Histoire & Mesure, XXI/2, 121-156. — 2006, « L’enseignement de l’astronomie nautique dispensé aux marins : structures, difficultés des concepts et renouvellement méthodologique, XVIIIe-XIXe siècles », Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences, hors-série, Actes du Congrès de la Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques de Poitiers 2004, 307-309. — 2007, « Des bras de Vénus aux fauteuils de l’Académie : comment le passage de Vénus devant le soleil en décembre 1874 permit à Ernest Mouchez de devenir le premier marin directeur de l’Observatoire de Paris », Cahiers François Viète, Actes de la journée Vénus, n°11-12, 113-127. — 2010, « Training seafarers in astronomy : methods, naval schools and naval observatories during the Eighteenth- and Nineteenth- Century France », in D. Aubin, C. Bigg and H. O. Sibum (dir.), The Heavens on Earth : Observatories and Astronomy in Nineteenth-Century Science and Culture, Durham, Duke University Press, Coll. « Science & Cultural Theory », 148-173 (ISBN : 978-0822346401). — 2010, « Un observatoire pour la formation des militaires, des géographes et des explorateurs en plein Paris : l'observatoire de la Marine et du Bureau des longitudes au parc Montsouris, 1875-1915 », in Jérôme de la Noë et Caroline Soubiran, La (re)fondation des observatoires astronomiques sous la IIIe République, Presses Universitaires de Bordeaux, 127-146. - 2014, "Un bréviaire pour les astronomes et les marins: la Connaissance des Temps et les calculateurs du Bureau des longitudes, de Lalande à Loewy (1772-1907)", Archives Internationales d'Histoire des Sciences, 2014, vol. 64, n°172-173, 463-480.
- BOISTEL, Guy (dir.), 2005, Observatoires et patrimoine astronomique français, Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences n°54, Lyon, SFHST/ENS éditions (Plusieurs études en liens directs avec l'histoire du Bureau des longitudes).
- BOISTEL, Guy, 2010, L'observatoire de la Marine et du Bureau des longitudes au parc Montsouris, 1875-1914 (Une école pratique d'astronomie à destination des marins et des explorateurs), Paris, IMCCE/E-dite (Biographie renouvelée d'Ernest Mouchez et page oubliée d'un pan entier de l'histoire du Bureau des longitudes). Avec Bibliographie étendue (archives manuscrites, sources primaires et secondaires).
- BOISTEL, Guy, conférence audio, CanalAcadémie, février 2009 :"La Connaissance des temps : les éphémérides de Lalande ou, La Connaissance des Temps fut-elle vraiment un "bréviaire" pour les astronomes et les marins ? ". Lien[8]
- DEBARBAT, Suzanne, 2005, « L’Observatoire de Paris, le Bureau des longitudes et les observatoires de Province », in G. Boistel (éd.), Observatoires et patrimoine astronomique français, Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences, n°54, Lyon, SFHST/ENS éditions, 65-87.
- FAUQUE, Danielle, 1991, « Les Origines du Bureau des longitudes », Cahiers Clairaut, 55 (1991-1992), 34-39 ; 56, 31-37 ; 57, 31-37.
- FEURTET, Jean-Marie, 2005, Le Bureau des longitudes (1795-1854), de Lalande à Le Verrier, thèse de l’École nationales des Chartes, Paris (Thèse très importante pour la réécriture de l'histoire du BDL)
- LAMY, Jérôme
― 2007, « Le Bureau des longitudes. La gestion des instruments et les régimes de savoirs au XIXe siècle », Revue d’anthropologie des connaissances, 2007/2, n°2, 167-188. ― 2007, « Penser les rapports entre sciences et politique : enjeux historiographiques récents », Cahiers d’histoire critique, 102, 9-32. — 2006, « La Carte du Ciel et la création du « bureau des dames » à l’observatoire de Toulouse », Nuncius, journal of the history of science, XXI/1, 101-120. — 2007, L’observatoire de Toulouse aux XVIIIe et XIXe siècles. Archéologie d’un espace savant, Rennes, Presses universitaires de Rennes. — 2008, La carte du Ciel, Paris, Observatoire de Paris/EDP Sciences.
- LE GUET-TULLY, Françoise, 2005, « De la réorganisation du Bureau des longitudes en 1854 à la création de l’observatoire de Nice en 1879 : vingt-cinq années cruciales pour l’astronomie française », in Guy Boistel (éd.), Observatoires et patrimoine astronomique français, Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences, n°54, Lyon, SFHST/ENS éditions, 89-108.
- MORANDO, Bruno, 1993, « Un moment d’histoire : la création du Bureau des Longitudes en 1795 », Conf. Soc. Philomath. Paris, vol. 3 (1993), 23-44.
- MOUCHEZ, Robert, 1970, Amiral Mouchez, marin, astronome et soldat, 1821-1892, (Paris : Cujas, 1970)
- SCHIAVON, Martina, 2003, Itinéraires de la précision. Géodésiens, artilleurs, savants et fabricants d’instruments en France, 1870-1930 (environ), thèse de doctorat Histoire et Civilisations, EHESS, Paris (Prix du ministère de la Défense). Sur l’observatoire de Montsouris et les militaires, voir le volume 1, pour l’implication de l’armée de Terre dans les travaux pour la nouvelle méridienne de France, 1870-1895.(édition 2013 à paraître aux Presses Universitaires de Nancy).
- SCHIAVON, Martina, ‘‘Les officiers géodésiens du Service géographique de l’armée et la mesure de l’arc de méridien de Quito (1901-1906)’’, Histoire & Mesure, XXI-2, 2006, p. 55-94.
- SCHIAVON, Martina, ‘‘The English Board of Longitude (1714-1828) ou comment le gouvernement anglais a promu les sciences’’, Archives internationales d’histoire des sciences, 168, juin 2012, 44 p. (étude comparative entre les deux bureaux des longitudes concurrents).
- SCHIAVON, Martina, Conférence audio, CanalU : "(Henri) Poincaré, membre du Bureau des longitudes, et la géodésie (1893-1912)", 9 juillet 2012. Lien[9]
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