Discussion:Changes flottants

Dernier commentaire : il y a 1 an par EricDuflot1968 dans le sujet Nettoyage et réorganisation
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Réécriture complète de l'article

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Je me suis permis de réécrire totalement l'article en tenant de la dernière actualité. Merci de vos commentaire et de vos compléments. Leonchaix (d) 16 mars 2009 à 02:08 (CET)Répondre

Le parti pris est malheureusement assez net et il y a des bizzareries comme indiquer que l'instauration des taux de change traduit le rapport des forces internationales alors qu'au contraire il le neutralise (grâce aux changes fixes, l'Allemagne va arrêter de payer pour les USA), ou encore qu'il permet aux Etats de mener les politiques économiques qu'ils souhaitent alors que là encore au contraire, une politique économique laxiste va pouvoir être sanctionnée par le marché. Peut-être s'agit-il simplement de formules imprécises. Encore autre chose : on nous indique que l'existence d'un étalon date de la nuit des temps toutefois le sujet ce n'est pas l'étalon, ce sont les changes et de toute évidence les changes fixes ne datent pas autant que l'étalon. Je n'ai pas eu le temps de tout lire. Apollon (d) 17 mars 2009 à 00:55 (CET)Répondre
Le terme de parti pris me pose problème. L'absence de théorisation des changes flottants en dehors des écrits de 69 de Milton Friedman est une difficulté pour apporter un support sourcé à une théorie formalisée des changes flottants. Mais si vous avez des sources convaincantes, tout le monde sera preneur. La multiplication des crises financières depuis 1971 est simplement factuelle. La financiarisation de l'économie s'est effectuée sous le régime des changes flottants, qu'on la juge bonne ou mauvaise (et je m'abstiens de tout jugement dans l'article). La complexité des contrats internationaux impliquant l'introduction d'outils de placements comme les CDS est directement lié aux changes flottants, ici aussi d'une façon purement factuelle. L'accumulation de déséquilibres notamment aux Etats Unis a bien été le motif de l'arrêt du système de Bretton Woods (surlequel nous ne proférons aucune opinion). Il est donc clair que ce n'est pas tant un parti pris qui réduit la défense active des changes flottants que l'absence de textes de référence de qualité sur le sujet. S'ils existent il serait important de les produire. Leonchaix (d) 25 mars 2009 à 20:02 (CET)Répondre
Si le manque de sources montrant l'efficacité des changes flottants est réel, le manque de sources apportant la preuve de leurs méfaits l'est tout autant, le paragraphe "L'effet des changes flottants sur l'économie globale" est très malvenu si aucune source n'est là pour étayer leur culpabilité.
Les crises après 1971 sont présentées comme étant le résultat de l'adoption des changes flottants, hors les crises économiques existent depuis toujours, la crise de 1929 a eu lieu sans les changes flottants.
A l'image de ce qui est fait dans l'article, je pourrais affirmer que la multiplication des crises est dûe à la création des banques centrales, d'ailleurs la crise de 1929 débute alors que la FED a été créée 10 ans auparavant. Des sources sont disponibles sur l'article Banque centrale .
Ce paragraphe actuellement n'expose qu'un point de vue négatif sans sources. 76.71.205.205 (d) 18 octobre 2009 à 22:43 (CEST) JarodRépondre


des informations qui ne sont pas étayées par des sources sont controversées et assez dommageables à l’article

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=> les déplacer vers la page de discussion de l’article pour y demander la vérification référencée par des sources --216.239.79.110 (d) 12 décembre 2009 à 12:32 (CET) JohnnyRépondre

L'effet des changes flottants sur l'économie globale

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La succession des crises monétaires et financières

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L'histoire monétaire depuis l'introduction des changes flottants est une longue suite d'accidents monétaires et conjoncturels d'une gravité certaine.

  • Crise de 74, dite "choc pétrolier", mais en fait réaction à un effondrement du dollar
  • Stagflation des années 70 avec à la fois une très forte inflation et un stagnation de la croissance. La France sort de cette décennie avec un fort endettement et un chomage structurel important.
  • Crise de l'endettement des pays souverains. Les excès de crédit liés à la flambée des pétro-dollars mettent en difficulté de nombreux pays notamment en voie de développement. Du Nigeria au Mexique, le FMI doit courir d'un incendie à un autre jusqu'en 1985.
  • Crise du début des années 80, forte aux Etats unis et au Royaume uni, provoquée par la reprise en main du Président de la FED, M. Volcker.
  • Crise des obligations pourries
  • Faillites des "savings and loans"
  • Crise de 1992-93, première récession d'après guerre, avec une fragilisation de tout le système bancaire mondial.
  • Faillite de LTCM avec un risque systémique sur le système bancaire mondial (1.500 milliards de dollars d'en cours menacés).
  • Crise de 1998 avec la faillite de la Baring et des explosions monétaires en Orient, en Russie et en Amérique du Sud.
  • Crise de 2001-2002 avec l'explosion de la bulle formée par une double spéculation mondiale sur le dollar et les marchés boursiers américains
  • Faillite de Enron significative de nouveaux comportements financiers à haut risque.
  • Crise financière dite des "subprimes" amorcée par le blocage des enchères de CDO, se généralisant à l'ensemble du marché interbancaire et aboutissant au Krach de septembre 2008 et à la faillite de la banque Lehman-Brothers et de nombreuses autres banques à travers le monde.

Après avoir mis fin aux "trente glorieuses" le système monétaire international des changes flottants s'est finalement effondré entraînant le commerce international avec lui et provoquant la pire crise économique depuis 1929.

La financiarisation et la dérégulation de la finance mondiale par les changes flottants

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Les changes flottants ont conduit les Etats à se soucier moins du taux de change de leur monnaie et à laisser des libertés de plus en plus grandes aux mouvements de capitaux. Ils ont permis l'interconnexion des différents marchés monétaires et financiers mondiaux. La bourse de Paris passe rapidement pour près de 60% entre les mains d'investisseurs étrangers. Des villes se financent en empruntant dans des devises étrangères. De grandes entreprises lèvent des capitaux dans un coin du monde et les investissent dans un autre. Toutes les transactions exigent au moins deux spéculations : une sur l'actif négocié et l'autre sur les monnaies des parties à l'échange. Les banques doivent offrir des mécanismes de couverture pour tous les risques nouveaux qui apparaissent. En même temps les possibilités d'arbitrage entre monnaies, entre pays, entre marchés, donnent naissance à une activité de marché gigantesque. La salle de marché devient le centre nerveux de bien des banques. On y travaille pour compte propre aussi bien que pour alimenter les activités de gestion de fortune.

Les structures anciennes des banques craquent : les hedge-funds se mettent en place pour tirer parti le mieux possible de la fluctuation des marchés. La dérégulation financière conduit à une déspécialisation des banques et une course à la taille et à la polyvalence. La banque assurance prend son essor. De nouveaux produits financiers apparaissent comme les produits dérivés adossés et les produits structurés. Un vertige mathématique actuariel conduit à des types de dettes bancaires d'une complexité toujours plus grande. Les opérations hors bilan, hors bourse et hors régulation se généralisent.

Jamais la finance n'a été plus libre, plus mondiale, plus complexe et n'a drainé autant d'argent. On parle d'économie Casino. Les mouvements de capitaux représentent plusieurs dizaines de fois la valeur des transactions internationales sur les biens et les services.

Sous la présidence de la Greenspan, la FED devient conciliante et accepte notamment le développement incontrôlé des CDS, des techniques qui permettent de se couvrir partiellement des risques associés aux variation de taux d'intérêt d'un pays à l'autre et de ceux des variations de changes. Les honoraires (les fees) remplacent le produit des crédits comme source essentielle du produit net bancaire. Les bonus des dirigeants et des principaux "dealers" des banques explosent et atteignent des sommets jamais vus.

Il va de soi qu'en système de changes fixes, la plupart des complexité financières n'auraient aucun intérêt et le champ de la spéculation serait réduit de plusieurs magnitudes.

Les intérêts en jeu sont tels que la finance anglo-saxonne verrouille pratiquement tout débat sur les changes flottants.

Les Européens s'y mettent. Des pays comme l'Islande jouent à fond la carte financière et accumulent des actifs sans rapport avec le PIB du pays. L'UBS en Suisse par exemple tente de se faire une place aux Etats-unis et de devenir une banque universelle leader aussi dans la banque d'investissement au prix d'investissements colossaux. L'économie des pays de l'Est sortis de la mouvance de l'URSS se retrouve presque intégralement financés par des banques européennes, notamment Autrichienne et Suédoise, mais aussi française.

Alors que les dirigeants des banques centrales restent mal disposés face aux changes flottants, les Ministres des finances et les banquiers s'emballent pour les promesses de la financiarisation totale et universelle des économies.

L'explosion du système financier mondial en régime de changes flottants

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La crise de 2007-2008 va très au delà de la seule question des crédits immobiliers aux classes pauvres (crédits dits subprimes) et de leur diffusion par voie de CDO. La faillite de Lehman Brothers révèle la vulnérabilité trop longtemps minimisée ou niée, de l'ensemble du système financier mondial. Le système bancaire américain s'effondre ainsi que celui du Royaume uni. Les plus grosses banques sont renflouées par l'Etat et quasiment nationalisées. Partout en Europe des banques doivent faire face à des pertes colossales et à l'évanouissement de leur capital qui doit être conforté par les Etats. Les bourses s'effondrent partout. Le commerce international se bloque. Des secteurs comme le bâtiment et l'automobile connaissent une récession brutale. Les prix chutes sur les marchés de "commodities". Les Hedge funds sont amenés à dénouer en catastrophes leurs opérations et à restituer ce qu'ils peuvent à leurs clients. Près de la moitié d'entre eux cessent leur activité.

Les changes flottants aggravent la crise. Tous les capitaux aventurés cherchent à rentrer chez eux ou à atterrir dans des pays à monnaie solide. La flambée du Yen provoque une récession immédiate au Japon. L'effondrement des monnaies des Pays de l'Est met en cause tous les prêts qui leur ont été faits. Les banques autrichiennes sont très fortement engagées et perdent à concurrence, menaçant la stabilité de l'Euro. D'une façon générale tous les petits pays à monnaie flottante voient leur monnaie s'effondrer malgré leurs tentatives de s'y opposer notamment par la hausse des taux d'intérêt, qui par ailleurs bloquent l'économie. Les emprunteurs en monnaie forte des pays à monnaie dévaluée ne peuvent plus rembourser. Les prêteurs qui ont converti des monnaies fortes pour faire des prêts en monnaie dévaluée sont remboursés à une fraction de ce qu'ils prévoyaient. Les pays qui ont des "currency board" ont de plus en plus de difficulté à le maintenir compte tenu de la dévaluation de leurs voisins. Ils entrent dans des politiques de déflation extrêmement pénibles et socialement perturbantes. Toutes les transactions internationales sur les biens et les services tributaires du crédit se congèlent. Le Baltic Index s'effondre. Les bateaux s'entassent à l'entrée des ports faute de chargement. Les cours des matières premières s'effondrent.

On lance d'immenses plans de relance sans trop savoir s'ils ont des chances de succès en régime de changes flottants : Keynes était contre les changes flottants ! Sa proposition de Bancor est celle d'une monnaie internationale stabilisant l'ensemble de l'économie mondiale et n'imposant pas à un pays de porter avec tous les effets pervers que cela comporte, l'émission d'une monnaie de réserve mondiale. .

Des réponses nationales à un collapsus systémique international sans fixer un horizon monétaire mondial stable seront-elles suffisantes ?

Le G20 et les changes flottants

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En annonçant un nouveau "Bretton Woods" chargé de créer une nouvelle architecture financière mondiale, on pouvait penser que les Etats souhaitaient mettre en œuvre une réforme du système monétaire international. Les travaux préliminaires semblent indiquer le contraire, l'accent étant mis sur la levée du secret bancaire, et des changements dans les modalités de supervision, de notation, de comptabilisation et de rémunération des activités financières. Le FMI se verrait confier des ressources accrues pour faire face aux difficultés financière des petits pays. les Etats-unis ne comptent pas remettre en cause leur privilège monétaire et les financiers ne veulent pas cesser toutes les activités qui ont été leur axe de développement pendant ces trente dernières années, en dépit du désastre général actuel. Si la conjonction des plans de relances massifs et du sauvetage des banques par la "planche à billets" fonctionne, il est probable que les changes flottants ne seront pas réformés.

Si la crise persiste et s'emballe notamment avec des effondrements de monnaies internationales comme le dollar ou le Yuan, alors la critique des changes flottants deviendra universelle et la pression pour la mise en place d'un système coordonné de changes fixes difficilement évitable.

L'article aujourd'hui

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J'ai reformulé l'ensemble de l'article (pfiou !).
Je propose comme liste de tâches :
- Le wikifier (les parties sont mal organisées, les listes ne font pas très wikipédia, etc. D'ailleurs, le passage sur les hedge funds me semble mal placé)
- L'étayer un peu. Je pense que la théorie est suffisante pour une bonne ébauche, mais cela manque d'exemples, et surtout d'exemples d'aujourd'hui
- Il y a des références qui sont indiquées comme manquantes ; il y en a d'autres encore qui mériteraient d'être rajoutées
- Et puis, évidemment, peaufiner quelques formules maladroites qu'il doit sûrement rester.
Cordialement, Apoplexique (d) 26 juin 2013 à 09:38 (CEST)Répondre

Nettoyage et réorganisation

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La page souffrait depuis 2009 d'un manque de neutralité doublée d'une organisation incohérente nuisant à l'intelligibilité du concept de changes flottants. J'ai réorganisé la page la page sur le modèle de nombre d'autres pages d'économie sur WP (Concept ; Histoire ; Théories ; Conséquences ; Critiques et débats), ajouté quelques sources, et supprimé des passages qui n'en disposaient pas depuis au moins dix ans. EricDuflot1968 (discuter) 25 mars 2023 à 11:09 (CET)Répondre

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