Discussion:Charles Renouvier

Dernier commentaire : il y a 1 mois par 2A01:E0A:2BE:3B10:650C:908E:3D5D:DFD0 dans le sujet Copie non sourcée
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Bonjour à vous, Cet article ne devrait-il pas faire partie du projet "philosophie" de Wikipédia ? L'ampleur du travail de Renouvier, son influence sur la pensée du XIX et sur plusieurs grands philosophes ultérieurs le justifierait, me semble-t-il. --Samuel 24 octobre 2007 à 12:40 (CEST)Répondre

Copie non sourcée

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La présentation de la pensée de Renouvier me semble suivre de trop près l'exposé qu'en fait Ravaisson dans son Rapport sur la philosophie en France au XIXe siècle. Un paragraphe entier est copié sans aucun recours à la citation:

"Il n'adhère pourtant pas à la doctrine positiviste : il lui reproche son sensualisme, qui lui paraît grossier et démontré nulle part. C'est être arriéré, à son avis, que de ne tenir aucun compte de ce que Kant a acquis à la science, à savoir que le sensible n'est dans les phénomènes, dans ce qui nous apparaît, qu'un élément, et qu'il y en a un autre sans lequel il ne saurait apparaître, et qui consiste dans les formes sous lesquelles nous le saisissons et qui sont de notre fait, ces manières de comprendre que Kant, après Aristote, nomma les catégories. Le positivisme, comme les doctrines matérialistes en général, prend les phénomènes en dehors de notre conscience, comme se suffisant par eux-mêmes, et sans considérer aucunement ce que nous leur donnons de forme et d'unité. Avec Kant, Renouvier remarque, au contraire, que le phénomène n'est ce qu'il est pour nous que dans la représentation que nous nous en faisons."

Passage initialement présent p.104 du Rapport de Ravaisson (édition de 1868).

De même pour la phrase, quelques lignes plus loin:

"L'évidence pour Descartes est le fondement de toute certitude ; l'évidence, selon Renouvier, n'appartient qu'à la perception des simples phénomènes. Pour tout le reste, être certain, selon lui, se réduit à croire ; et ce qui est le fondement de la croyance, c'est, parmi tous les désirs, le choix libre. Ce dont nous sommes certains, c'est, au fond, ce que nous approuvons comme conforme à notre destination morale, et cette approbation est acte de liberté."

Passage, quant à lui tiré de la p.107 du Rapport.

Idem pour ce passage repris de la p.106:

"Il reprend, après Kant encore, la tâche difficile d'énumérer et de classer les catégories. Tout étant, à son avis, relatif dans la représentation, il met au premier rang, comme dominant toutes les autres catégories, la catégorie de la relation ; il place ensuite celle du nombre, de l'étendue, du temps et de la qualité, qui déterminent les caractères sous lesquels se présentent dans notre expérience les relations phénoménales ; enfin, celles que les positivistes et que Kant lui-même prétendent éliminer ou réduire aux premières, les idées de cause, de fin et celle de personnalité, qui les implique l'une et l'autre. Nous ne pouvons en effet, affirmait-il, concevoir qu'une cause détermine un mouvement sans concevoir qu'elle se propose une fin ; et se proposer une fin, ou vouloir, n'appartient qu'à ce qui, comme nous, dit ou peut dire moi, et c'est ce qu'on appelle une personne."

Idem pour ce passage copié de la p.107:

"En étudiant le moi, la personne de plus près, objet du second de ses Essais, Renouvier y reconnaît pour le trait caractéristique essentiel, dominateur, la liberté. La liberté, pour lui, est le fond de l'homme ; elle n'est pas seulement le principe de nos actions, elle est celui même de nos convictions." 2A01:E0A:2BE:3B10:650C:908E:3D5D:DFD0 (discuter) 19 août 2024 à 17:11 (CEST)Répondre

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