Discussion:Christine Mital
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Paragraphe "hommage"
modifierBonjour,
Ce paragraphe est tellement absurde qu'il ne m'avait pas fait réagir lors de mes premiers passages sur cette page. Voilà ce que l'on peut lire aujourd'hui dans ce paragraphe "hommage":
« par Laurent Joffrin¹
ELLE avait le culte du journalisme et quand une affaire sollicitait son talent, elle en incarnait l’esprit même. Curiosité déployée, carnet d’adresses en bataille, téléphone braqué sur Paris, elle montrait un acharnement dans l’investigation économique, terrain de prédilection, qui la rendait plus rapide que tous dans la mise à jour des ressorts cachés d’une OPA, des méandres d’une fusion, des dessous d’un conflit industriel. Rédactrice en chef, elle consacrait aux sujets qui lui paraissaient forts un trésor d’enthousiasme, une fébrilité conquérante, une éloquence sonore qui obligeait à réagir. Elle était allergique aux blasés. Elle était de ceux qui font l’énergie d’un journal. Christine nous a quittés jeudi et nous restons interdits, désorientés, le cœur glacé. Un vide s’est installé dans notre rédaction, que nous regardons sans comprendre. Dure à la tâche, souriante à l’adversité, elle avait, une fois pour toutes, opposé au malheur sa passion professionnelle. Fille d’Antoine Riboud, elle en avait reçu la volonté de réussite en même temps que l’attention aux injustices du monde.
Elle connaissait comme sa poche les sommets de l’industrie et de la finance, corrigeait le cas échéant ce qu’on peut en dire de sommaire ou de caricatural, mais pour en dénoncer les fautes ou les errements, elle pouvait être d’une sévérité implacable. Après un brillant itinéraire dans le journalisme économique, elle avait voulu élargir le champ d’une curiosité sans limite. Elle s’intéressait autant à une toile de Bochko qu’au destin de Bill Gates ou à celui de Jean-Marie Messier, à la logique de la mondialisation financière autant qu’au sort oublié et héroïque d’une résistante lyonnaise. Attachée à l’Obs comme à une seconde famille, elle en était un des personnages, un des atouts, un des moteurs. Critique vis-à-vis du monde des affaires, raide dans ses choix rédactionnels, parfois peu soucieuse de diplomatie, elle démontrait en amitié une fidélité et une loyauté aussi fermes que sa volonté. La rédaction de l’Obs dit à sa famille sa peine et sa solidarité dans l’épreuve. La voix de Christine résonne encore dans nos cœurs, au-delà de l’étrange nouvelle. Sans doute a-t-elle rejoint le paradis des curieux et des enthousiastes. Celui des journalistes. L.J.
Laurent Joffrin¹ est directeur de la rédaction du Nouvel Observateur »
Je pense qu'il n'y a pas besoin d'en discuter pendant des heures, ce type de contenu flatteur, même si vrai pour celui qui l'a rédigé, n'a aucune valeur encyclopédique. Il s'agit simplement d'un collègue de travail (son supérieur) qui lui serre la soupe... Je retire le paragraphe.