Discussion:Col de Loïbl

Dernier commentaire : il y a 7 ans par GChagnon dans le sujet Remarques quant à la compréhension des sources
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Traduction

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En lisant le livre "Le Tunnel" trouvé chez un bouquiniste, une phrase de l'auteur m'a marqué : Loïbl, en France, inconnu ! La réponse de Google était un article en anglais sur Wikipedia. J'ai donc entrepris, dans un premier temps, de traduire cet article en Français le texte anglais. Il fallait que les jeunes générations qui surfent sur Internet trouvent là un témoignage, 33 ans après, il fallait que ces jeunes soient informés que la barbarie a existé, vraiment !

Au fur et à mesure de ma lecture du Tunnel sont sortis de détails qu'il a fallu assimiler puis ordonner : l'horreur de ce qui s'est passé de 1943 à 1945 dans le massif des Karavanken, horreur vécue dans leur chair par une majorité de Français puis d'autres nationalités jusqu'à la libération du camp par les bagnards : des Français, des Polonais, des Soviétiques, des Tchécoslovaques, des Belges, des Luxembourgeois, des Italiens et des Yougoslaves. Alors, la traduction s'est trouvée noyée dans les détails qui se sont ordonnés autour d'un plan : le tunnel contemporain, celui du 20e siècle. Seule est restée à peu-près en l'état la partie de l'histoire et de la géographie du col et de la région.

Aucune indemnité n'a jamais été versée par la firme allemande Universale, firme esclavagiste, qui a loué aux SS la main d'oeuvre servile d'esclaves. Si la France ne se souvient pas, la Slovénie fête chaque année, à Loïbl, ceux qui ont combattu avec les partisans, les anciens de la brigade Liberté, décorés de par la volonté du Maréchal Tito lui-même.

Lors de leur procès, les tortionnaires ont reconnu qu'ils ont dû reculer plus d'une fois devant ces hommes qu'ils avaient voulu humilier. Le spectacle de la débâcle allemande refluant sur la route 333 a, le 5 mai 1945, inhibé la chiourme SS nazie qui s'est enfuie. Une heure après leur départ, le drapeau français flottait sur le camp, hissé aux accents de notre Marseillaise, tandis que fuyaient les SS. Les armes à la main, les bagnards avaient pris possession du camp. Les chars de la VIIIe armée britannique et les camions des partisans franchirent le tunnel ...

8.205 français ne sont pas revenus de l'enfer de Mauthausen !

--Raymond GIMILIO (discuter) 4 mars 2014 à 20:58 (CET)Répondre

Loibl-Pass, maintenant, on connait.

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« Mais ce qu’il y a de navrant, c’est que leur extraordinaire aventure n’intéresse que la Yougoslavie. En France, Loibl-Pass, on connaît pas. »

— André Lacaze, Le Tunnel, 1978 p. 532

Oui, maintenant, on connait !

--Raymond GIMILIO (discuter) 7 mars 2014 à 18:00 (CET)Répondre

Remarques quant à la compréhension des sources

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Bonjour camarades wikipédiens,

La lecture du roman Le Tunnel d'André Lacaze, édition France Loisirs, constituant l'unique source de l'article du col de Loïbl, m’amène à lire ledit article.

Ma lecture m'a fait comprendre différemment les événements rapportés à la section Libération du camp, où l'on peut lire que le camp de Loibl a été libéré suite à une insurrection des prisonniers. Les pages 507-509 du Tunnel me font au contraire comprendre que cette insurrection, décrite au moyen d'un témoignage rapporté à un personnage autre (?) que celui de l'auteur, concernait le camp principal de Mauthausen. Ce témoignage me semble justement en partie contradictoire avec ce qui est dit dans l'article Wikipédia consacré à Mauthausen.
La postface du roman, pp. 526-527, indique que le camp de Loibl a été abandonné par les SS suite à une demande d'entrevue d'une délégation de détenus avec le SS-Hauptsturmführer Jakob Winkler, ayant convaincu ce dernier de la défaite (?). La moitié des détenus aurait ensuite rejoint les partisans yougoslaves.

Quant au compteur des évasions réussies, l'auteur en indique 8, pour un total de 20 prisonniers (pp. 502-504), plus 1 autre personne (p. 426) dont le roman ne nous apprend pas le sort je crois.

Pour la section Mise en service, non sourcée, je n'ai pas pu trouver d'information confirmant ou infirmant le passage de véhicules militaires par le tunnel le 4 décembre 1944, dont j'ai cru qu'il s'agissait simplement de la date de percement. En revanche, pour ce qui est de l'utilisation du tunnel, André Lacaze cite (p. 527) la VIIIe armée britannique et les partisans.

D'autres informations, parfois contradictoires, sont renseignées dans cette autre encyclopédie : http://www.encyclopedie.bseditions.fr.

Je suggère si possible que d'autres sources viennent étayer cet article, et que d'autres contributeurs participent à la compréhension de ce qu'a rapporté M. Lacaze.

Bien cordialement,
GM (utilisateur anonyme)
23 juillet 2017 à 14:54 (CEST)

Bonsoir,
Evidemment, ce n'est pas une source secondaire mais d'après les récits non publiés de mon grand'père (http://www.lamontagne.fr/budeliere/2012/05/23/la-memoire-encore-a-vif-simon-lauvergnat-ancien-deporte-creusois-se-souvient-des-camps_1174458.html), qui y fut déporté, effectivement le camp fut abandonné par les SS. Plus précisément, d'après lui les détenus du camp Nord furent amenés au camp Sud pour aider à la construction de défenses anti-char. De mémoire, les deux groupes remontèrent ensuite au Nord. Les SS les attendaient en bout de tunnel avec les mitrailleuses, mais par chance, une colonne de soldats allemands remontait elle aussi. Les deux colonnes se mêlèrent, et les détenus furent saufs. Le lendemain matin, les SS avaient disparu. Les détenus entamèrent ensuite une longue marche qui, pour les Français, allaient les ramener à la maison via Udine puis Naples, puis en bateau vers Marseille. Pas de soulèvement du camp dans ses récits. GChagnon (discuter) 28 juillet 2017 à 22:16 (CEST)Répondre
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