Discussion:Commissions d'enquête parlementaires sur les sectes en France/Archives 1

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TJ et liste des 172 sectes modifier

Contrairement à ce qui est généralement cru, les Témoins de Jéhovah ne font pas partie des 172 sectes qui répondent à l'un des dix critères de dangerosité selon les renseignements généraux. Le rapport est effectivement ambiguë sur ce point, mais de nombreux indices laissent le deviner :

  • Tout d'abord, il suffit de compter dans la liste des sectes, il y a bien 172 mouvements + une ligne mise à part qui rappelle simplement le nombre de Témoins de Jéhovah.
  • Les cartes de répartition géographique sont claires : la première représente les organisations-mères des 172 sectes ; la deuxième inclut les filiales ; la troisième y adjoint à titre indicatif les Témoins de Jéhovah. Il est d'ailleurs clair que les Témoins de Jéhovah ne sont pas comptés dans les 800 filiales, étant localement représentés par plus d'un millier de lieux de culte et d'associations locales qui les gèrent.
  • Même si le rapport est confu sur la question, les Témoins de Jéhovah ne peuvent être inclus dans les 160.000 adeptes des sectes. Si l'on considère le nombre de membres possible pour chacun des 172 mouvements listés en fonction de leur classification par effectifs, on trouve un minimum de 57*2 + 80*50 + 23*500 + 12*2.000 = 39.614 membres et un maximum de 57*50 + 80*500 + 23*2.000 + 12*10.000 = 208.850 membres. Or 160.000 adeptes des sectes moins 130.000 TJ, çà donne environ 30.000 membres. Ce qui ne correspond pas ! Donc, les chiffres confirment que les TJ ne peuvent être comptés dans les 172 sectes. Une interview du rapporteur de la commission, Jacques Guyard, le confirme : " Cent soixante-dix mouvements nationaux regroupant entre cent cinquante et cent soixante mille personnes au sein d'au moins huit cents groupes locaux actifs ont été recensés. Sans compter les cent trente mille Témoins de Jéhovah. " (Le Monde, 27 décembre 1995.)

Conclusion : les Témoins de Jéhovah ne font pas partie des 172 " mouvements recensés par la DCRG et répondant à l'un des critères de dangerosité "[1]. Ils sont seulement considérés parmi les 173 " sectes retenues dans l'étude des renseignements généraux "[2].

Le Quid[3], par exemple, fait bien la distinction : il parle de 173 sectes en séparant 172 qui répondent à au moins l'un des dix critères de dangerosité + les Témoins de Jéhovah.

-- DroitTJ 28 décembre 2005 à 16:27 (CET)Répondre

Au regard de la discussion complète que nous avons eu sur ce point dans le sujet Témoins de Jéhovah, il ne me parait pas raisonnable de faire figurer ici cette affirmation. Le texte du rapport est ambigu, mais n'autorise pas cette unique conclusion.
--Coc 30 décembre 2005 à 10:55 (CET)Répondre
je suis d'accord avec Coc, les TJ doivent figurer dans l'article. C'est une vision un peu partielle du rapport qui a été présentée, les TJ sont cités dans de nombreux tableaux du rapport, dans la section sur les RG, celle sur la DRCG.... je ne vais pas en citer plus. En fait, vous n'avez pas compris pourquoi les TJ sont à part dans les tableaux de chiffres ou les cartes. C'est à cause du poids considérable des TJ dans l'ensemble des sectes. En terme de membres, ils représentent la moitié (si je ne me trompe pas). On ne peut donc pas faire de raisonnement en incluant les TJ. C'est comme dans les articles économiques et la Chine. On vous donne la baisse de la pauvreté dans les pays en développement. Vous êtes content? Non il faut refaire les calculs sans la Chine. Ca change tout. Dans le premier cas la baisse de la pauvreté est marquée, dans le deuxième, la baisse de la pauvreté est déjà beaucoup plus faible sans la Chine. Pyb 4 janvier 2006 à 19:49 (CET)Répondre
J'ai très bien compris qu'ils soient mis à part des statistiques pour des raisons pratiques, mais divers indices laissent penser que les TJ ne répondent pas à l'un des dix critères de dangerosité selon les RG (d'où la distinction 172/173 mouvements expliquée précédemment) .
Un récent arrêt tent à confirmer cela. La Cour administrative d'appel de Paris a demandé au ministre de l'Intérieur de communiquer au Témoins de Jéhovah les documents fournis par les Renseignements généraux à la commission d'enquête parlementaire sur les sectes de 1995. La Cour administrative d'appel de Paris a dû consulter le dossier des RG pour vérifier le bien fondé du refus ministériel et a ainsi estimé " que les informations qu'ils contiennent, constituées de l'adresse de l'association et de ses filiales, d'appréciations qualitatives très laconiques sur les effets de l'activité de l'association sur les individus et la société et du nombre de ses antennes par département, ne peuvent être regardées, eu égard à leur caractère succinct et anodin, comme comportant des éléments dont la divulgation porterait atteinte à la sûreté de l'Etat ou à la sécurité publique ".[4]
Ce rapport qui est à la base de la classification des sectes offre, selon le juge, des appréciations très laconiques et des informations à caractère succinct et anodin en ce qui concerne les TJ. On comprends que cela ne pèse pas lourd pour considérer les TJ comme une secte dangereuse. Si la commission quant à elle les considère quand même comme telle, il faut se rappeler qu'en dehors du dossier des RG elle ne s'appuie que sur quelques témoignages reccueillis en quelques heures (pour l'ensemble des mouvements, alors pour les TJ seuls il en reste encore moins)...
-- DroitTJ 11 janvier 2006 à 12:59 (CET)Répondre
TJ sont cités dans le rapport point. C'est un fait. Après il est possible de "critiquer" le rapport. ~Pyb 18 janvier 2006 à 12:56 (CET)Répondre

Titre de l'article modifier

Pourquoi s'intitule-t-il "commission" alors qu'il commence par: résumé d’une partie du rapport ? Apokrif 15 juin 2006 à 19:30 (CEST)Répondre

Je trouve, moi aussi, que le nom ce cette page n'est pas approprié. Il parle du rapport et non de la commission. De plus, il ne précise pas qu'il s'agit du rapport de la commission parlementaire de 1995, alors qu'il y en a eu un autre en 1999 et qu'un troisième est en préparation. Le titre de l'article est à mon sens très flou. Pour ma part, je l'appellerais plutôt Rapport parlementaire sur les sectes en France (1995).--Coc 27 septembre 2006 à 14:14 (CEST)Répondre

Vote à l'unanimité modifier

Je ne suis pourtant pas une nouvelle inscrite, mais je ne peux plus intervenir sur la page, depuis qu'elle a été protégée. J'aimerais apporter une précision à la phrase suivante, qui est typique des défenseurs des sectes :

« Ce document d'information n'engage que la commission composée d'une trentaine de députés, dont seulement sept membres étaient présents pour le voter à l'unanimité[1]." »

Ce n'est pas ce qu'on peut lire dans l'article de l'Humanité donné en référence. Je propose donc de la modifier de la façon suivante, en me basant sur l'article de l'Humanité cité, dont je vais donner le lien :

« Ce rapport a été adopté à l’unanimité le 20 décembre 1995, mais par 7 députés présents (sur 21). Les autres membres n’ayant pas reçu leur convocation en raison d'une grève de la poste. Jean-Pierre Brard, vice-président de la commission, estimait pour sa part que les mesures proposées « étaient insuffisantes » et souhaitait l’adoption d’une « législation spécifique », permettant de combattre efficacement les sectes dangereuses. Il avait déclaré : « Ce vote n’est donc pas représentatif de toute la commission. Si j’avais été présent, je me serais abstenu ».[5] De ce fait, les défenseurs des sectes prétendent régulièrement que "ce document d'information" n'engage que la commission composée d'une trentaine de députés, dont seulement sept membres étaient présents pour le voter à l'unanimité ; tout en oubliant de préciser l'Assemblée nationale avait voté la création de cette commission d'enquête parlementaire et que les votes émis par celle-ci sont valables quel que soit le nombre des présents.[6] »

--Coc 14 juillet 2006 à 10:06 (CEST)Répondre

Transfert de Discuter:Rapports de la Mission interministérielle pour la lutte contre les sectes modifier

Nouvelle dénomination modifier

La nouvelle dénomination de cette page : Rapports de la Mission interministérielle pour la lutte contre les sectes ne me paraît par forcément judicieuse. Les rapports parlementaires sont au nombre de deux :

Un troisième rapport est en préparation, sur l'influence des sectes sur les enfants. Par contre la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires est un groupe d'étude des sectes qui a été créé à la demande des parlementaire en 1995, mais ses rapports ne sont pas des rapports parlementaires. Je pense que l'existence de la page Rapports anti-sectes en France pourrait se justifier en l'appelant Rapports parlementaires sur les sectes en France et en traitant des deux et bientôt trois rapports parlementaires. Mais cet amalgame entre Miviludes et rapports parlementaires, dans le titre et dans le développement n'est pas très encyclopédique. Il faut aussi neutraliser l'introduction de cette page qui est un ramassis de procès d'intention.--Coc 20 septembre 2006 à 17:08 (CEST)Répondre

Tu as sans doute raison ; je suis allé un peu vite. Mais la dénomination "rapport anti-secte" manquait de distance et de neutralité. On pourrait dire "Rapports sur la lutte contre les sectes". Qu'en penses-tu ?--D.N. 20 septembre 2006 à 18:54 (CEST)Répondre
Beaucoup de travail pour rendre acceptable cet article qui mélange tout, rapports parlementaires, MILS, Miviludes, sans parler de la controverse de neutralité.Dans la mesure où il existe déjà une page consacrée à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, je pense qu'il serait redondant de relister ici les rapports de celle-ci. Une liste de liens internes pourrait mener à celle-ci.
Il existe une page Commission parlementaire sur les sectes en France qui ne traite que du rapport parlementaire de 1995 (d'ailleurs, je la trouve mal nommée car elle ne le précise pas, alors qu'il existe un autre rapport parlementaire), mais dans la mesure où il n'est nul part question du rapport parlementaire de 1999 et qu'un autre rapport parlementaire est en préparation pour décembre, il serait intéressant de faire une page consacrée aux Rapports parlementaires sur les sectes en France. Les rapports parlementaires ont une portée plus grande que ceux de la Miviludes, dont les parlementaires vont utiliser le travail pour le prochain rapport parlementaire. Cette page semblait s'orienter dans ce sens avant que n'interviennent des membres de sectes [7]. Cependant, elle contenait déjà une assertion douteuse : "En effet, par la suite certains mouvements on été déclassés.". A ma connaissance, il n'y a pas eu de mouvement déclassé. La liste de 1995 a été jugée caduque, car des sectes ont disparues et d'autres sont apparues, ceci est expliqué dans Commission parlementaire sur les sectes en France. Pour ce qui est du chapitre "Contenu", il faudrait le modifier, en donnant, pourquoi pas, le plan général de chaque rapport parlementaire. Car ils n'ont pas un plan identique et seul le rapport de 1995 contient la liste si décriée par les sectes. Le chapitre "Liste des rapports anti-sectes en France" est à renommer et à modifier, le Rapport de 2002 n'est pas un rapport parlementaire (et je ne suis pas certaine qu'il existe), par contre il manque le rapport de 1999 sur les sectes et l'argent [8]. Il faudrait aussi y ajouter un chapitre "Conséquences juridiques " en reprenant le contenu de celui de Commission parlementaire sur les sectes en France.Il faut aussi ajouter un chapitre "Polémiques et Critiques", pour que les sectaires puissent se défouler, il est toujours intéressant (et amusant) pour le lecteur de lire leurs diatribes passionnées : "chasse aux sorcières", "inquisition" etc...--Coc 20 septembre 2006 à 21:22 (CEST)Répondre
Voilà, j'ai repris cette page qui est maintenant cohérente et traite bien des rapports parlementaires et ne mélange plus rapports parlementaires et rapports de la MIVILUDES. Il ne reste plus qu'à modifier le nom de la page (ça je ne sais pas faire)en Rapports parlementaires sur les sectes en France. --Coc 27 septembre 2006 à 13:52 (CEST)Répondre

Précison modifier

En fait, les rapports parlementaires et les rapports de la MIVILUDES sont deux choses très différentes. Les rapports parlementaires sont réalisés par les députés eux-mêmes, alors que ceux de la Miviludes (ou anciennement MILS) sont réalisés par un organisme de l'État Français ayant pour mission d'observer et d'analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire. C'est pourquoi je pense que deux pages bien distinctes sont nécessaires pour éviter l'affreux mélange de départ.--Coc 27 septembre 2006 à 14:24 (CEST

Pour info , article du Monde modifier

Querelles autour du statut des Témoins de Jéhovah

LE MONDE | 19.10.06 | 15h58

Les Témoins de Jéhovah sont-ils une religion à part entière ou doivent-ils être considérés comme une secte ? L'administration a fait son choix. Pour Didier Leschi, chef du bureau central des cultes au ministère de l'intérieur, "en l'état actuel de la jurisprudence, ils ont le droit de bénéficier du statut d'association cultuelle". Ce statut, défini par la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat, donne droit à un certain nombre d'avantages fiscaux. A l'inverse, la commission d'enquête parlementaire sur les sectes et les mineurs, présidée par le député Georges Fenech (UMP, Rhône), considère que les Témoins de Jéhovah sont une secte et que des enfants y sont victimes de "maltraitance psychologique".

Le chef du bureau des cultes se retranche derrière la jurisprudence du Conseil d'Etat. Au cours de ces dix dernières années, les préfectures ont refusé d'accorder le statut d'association cultuelle aux associations de Témoins de Jéhovah. Or, les tribunaux administratifs ont constamment donné raison à ceux-ci.

Dans deux arrêts du 23 juin 2000, le Conseil d'Etat a reconnu implicitement le statut cultuel de deux associations locales des Témoins de Jéhovah à Clamecy (Nièvre) et à Riom (Puy-de-Dôme), estimant qu'elles pouvaient bénéficier de l'exonération de la taxe foncière pour les lieux de culte consentie aux associations cultuelles, puisqu'aucun acte délictueux ne pouvait leur être reproché. En effet, selon la jurisprudence administrative, une association peut être reconnue comme cultuelle à deux conditions : qu'elle ait pour objet exclusif l'exercice du culte et qu'elle ne porte pas atteinte à l'ordre public.

Les principaux reproches adressés aux Témoins de Jéhovah concernent leur refus de la transfusion sanguine. Or, le bureau des cultes rappelle que, dans un arrêt du 16 août 2002, le Conseil d'Etat a estimé que "le refus de recevoir une transfusion sanguine constitue l'exercice d'une liberté fondamentale". Il s'appuie aussi sur les dispositions de la loi Kouchner du 4 mars 2002 sur le droit des malades. "Le consentement du mineur ou du majeur sous tutelle doit être systématiquement recherché s'il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision", dit ce texte.

"LIBERTÉ DE CONSCIENCE"

Le refus de la transfusion sanguine ne soulèverait donc plus de difficultés en termes juridiques, selon le bureau des cultes. Depuis peu, la Caisse d'assurance-vieillesse, invalidité, et maladie des cultes (Cavimac), qui assure notamment la couverture sociale des prêtres catholiques, a accepté d'assurer 700 ministres du culte des Témoins de Jéhovah.

Le chef du bureau des cultes a eu l'occasion d'exprimer le point de vue de l'administration, mardi 17 octobre, devant la commission parlementaire. Son intervention a provoqué des réactions très vives. "Nous sommes atterrés, a réagi Martine David (PS, Rhône). Vous donnez le sentiment d'être imperméable aux témoignages des anciens adeptes et à la maltraitance psychologique des enfants." "On ne m'a jamais avancé de dossiers précis sur des cas de maltraitance chez les Témoins de Jéhovah au cours de ces dernières années", a répondu M. Leschi.

"Dans ce que vous dites, j'entends une reconnaissance officielle des Témoins de Jéhovah, s'est indigné M. Fenech. Vous êtes en train de nous dire que cette organisation est devenue la cinquième religion de France !" Quant au député Alain Gest (UMP, Somme), il a reproché au chef du bureau des cultes, qui disait ne pas devoir porter de jugement sur les croyances, de "mettre sur le même plan les religions et les sectes".

Dans son exposé, M. Leschi s'en est pris à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), l'accusant d'"approximation". "Le ministère de l'intérieur est parfois accusé de sous-estimer le trouble à l'ordre public que généreraient 'par nature' certains mouvements, focalisant ainsi l'attention de la Miviludes, a-t-il expliqué. Je veux parler de mouvements qui, pour certains, ont des décennies, voire des siècles d'existence et sont issus de grands courants spirituels ou s'y rattachent, comme les Frères de Plymouth (un groupe fondamentaliste protestant), les Témoins de Jéhovah, et, depuis quelques mois, les Loubavitch, qui sont l'expression d'une vieille tradition du hassidisme juif. (...) Je crains fort que cette stigmatisation (...) ne constitue à terme des troubles à l'ordre public, ou pour le moins des manifestations d'intolérance à l'égard de l'une des libertés les plus fondamentales de tout homme et de tout citoyen : la liberté de conscience."

Xavier Ternisien

Article paru dans l'édition du 20.10.06

Dans un reportage diffusé le jeudi 19 octobre à 19 h 30 par la chaîne parlementaire LCP, où il était interrogé sur cette affaire, Nicolas Sarkozy a d'abord déclaré ne pas connaître Didier Leschi. Renseigné par la journaliste, il a ajouté que ce fonctionnaire n'avait pas à se livrer à ce genre de déclaration. Jean-Pierre Brard a quant à lui estimé que monsieur Nicolas Sarkozy désavouait son fonctionnaire et que les propos de M. Leschi reflétaient sa seule prise de position personnelle en faveur de l'organisation des Témoins de Jéhovah. Il a ensuite cité une lettre de Nicolas Sarkozy à son collègue ministre de la Santé, où celui-ci faisait état des infiltrations des Témoins de Jéhovah dans le milieu médical, en rapport avec leurs associations destinées à promouvoir le lobbying anti-transfusion sanguine.--Coc 25 octobre 2006 à 13:59 (CEST)Répondre
Quant à Xavier Ternisien, responsable de la rubrique Religions au service Société du quotidien Le Monde, il semble avoir une manière bien à lui de relayer certaines informations : Les dessous de la polémique engagée par monsieur de CLERMONT--Coc 25 octobre 2006 à 13:59 (CEST)Répondre

Pour info, abandon des listes suite à la circulaire du 27 mai 05 modifier

http://www.prevensectes.me/rev0610.htm#10b

Rien de nouveau sous le soleil, c'est traité dans l'article : Remise en cause de l'utilisation de listes de sectes .--Coc 25 octobre 2006 à 13:49 (CEST)Répondre

Rapport illégal, discriminatoire? modifier

L’article 2 de la loi de 1905 spécifie que : “La République ne reconnaît, ne salarie ni ne finance aucun culte”, or ce rapport a pour but d'étiqueter des cultes comme "sectaires". De plus, il est discriminatoire: Il est dit dans cette partie du rapport que Les Témoins de Jéhovah ont été mis à part "pour ne pas occulter les données au vu de leur grand nombre".

Encore plus loin, ce rapport se base sur des informations données sur l'UNADFI qui est un organisme ni neutre ni populaire: En 2000, il était financé à 92,3% par l'état (contre 8,2% pour médecins sans frontières en 2001).L'UNADFI est connu aussi pour son combat juridique violent contre les "sectes".

Les assauts nazis contre les juifs on commencés par des boycotts de leurs magasin; De nos jours, les assauts contre les religion minoritaires ont commencé par un étiquetage de "secte"... (les nazis s'en prenaient aussi au criminels pour rendre leur cause plus défendable. Il y a eu des vraies sectes, il y en a encore et il risque fortement d'en rester pendant longtemps, je n'ai pas étudié en détail toutes les minorités désignées par ce rapport, je pense qu'il doit y avoir quelques vraies sectes mais ce "phénomène" n'est pas plus inquiétant qu'il y a environ 2000 ans quand Jésus a fondé le Christianisme qui a été longtemps désigné par les romains comme étant un message politique dangereux.)

Maintenant, un test: prenons le Catholicisme et cherchons y des critères de "secte" (il en faut un seul pour que ce soit une "secte").Les 10 caractéristiques d'une "secte" selon le rapport sont:

  • déstabilisation mentale: La bible contient des "absurditées" telles que Jésus réscucité, Moïse coupant la mer rouge en deux, l'homme a une âme, etc... (de plus ce terme est mal défini: par exemple, n'importe quel parti politique peut être accusé de "déstabilisation mentale" car il a forcément dû convaincre des gens de faire partie de son mouvement. C'est la même chose pour les parent, les journaux, les associations, les religions, etc...) (point difficilement défendable)
  • exigences financières exorbitantes: Mais avec comment se sont construites les églises? Par la main de Dieu? Comment sont nourris les curés? Comment les richesses accumulées au Vatican sont-elles arrivées là-bas? Il a bien fallu que quelques personnes les y amènes. Combien rapporte la quête? (point relativement défendable)
  • rupture avec l'environnement d'origine: Que dire de la bonne soeur qui s'isole dans un monastère? (point relativement défendable)
Pourtant, c'est exactement la meme chose. Une secte se présente souvent comme un environement semblable au monastère. Ce qui fait que la rupture avec l'environnement n'est pas en la faveur de l'Eglise catholique.--Phijazz (d) 26 mai 2008 à 01:13 (CEST)Répondre
  • atteintes à l'intégrité physique: R.A.S. (point défendable)
À cette époque, c'est en effet le cas, mais peut on dire la même chose de l'époque ou l'Eglise avait un véritable pouvoir politique, ou flagellation, tortures et bûchers étaient utilisés?--Phijazz (d) 26 mai 2008 à 01:13 (CEST)Répondre
  • embrigadement des enfants: CATÉCHISME (point difficilement défendable)
  • discours antisocial: R.A.S. (point défendable)
Je vois plutôt les choses comme ceci: une religion fondamentaliste ou secte se trouvant dans un milieu hostile à celle-ci, il est logique que celle-ci pousse à l'éloignement des membres par rapport aux infidèles qui cherchent à nuire au mouvement de « ceux qui possèdent la vérité ». Sinon, ici le terme anti-social peut être vraiment sujet à beaucoup d'interprétations.--Phijazz (d) 26 mai 2008 à 01:13 (CEST)Répondre
  • troubles à l'ordre public: R.A.S. (L'Eglise de Scientologie est régulièrement attaquée par ce point car elle distribue des tracts ("Non à la drogue, oui à la vie" par exemple) qui feraient "trouble à l'ordre public" selon la police. Il est nécessaire de préciser qu'aucun de ces tracts n'encourage quiconque de se mettre dans l'illégalité mais au contraire encourage les gens à respecter la loi, ce qui est l'exact inverse de "trouble à l'ordre public". Conclusion: mise en application défectueuse)
Que penser de ces fondamentalistes anti-avortement, des skin-heads? Bon je l'accorde ces derniers ont souvent des causes différentes de la religions pour justifier leurs actes... Mais il faut savoir que les fondamentalistes catho savent qu'ils ne peuvent pas se permettre de l'ouvrir tellement ils sont mal vus. Et si c'était le cas, ils se verraient clouer le bec sur le champs. Par contre s'ils avaient plus de liberté d'action, ces troubles seraient plus fréquents.--Phijazz (d) 26 mai 2008 à 01:13 (CEST)Répondre
  • démêlés judiciaires: Combien y a-t-il eu de curés pédophiles? (Je l'ai déjà dit, les nazis faisaient des cas d'exeptions pour les juifs criminels. Il est donc très facile de monter des dossiers de Catholiques ayant eus des démélés judiciaires, par exemple.) (point relativement défendable)
  • détournements des circuits économiques: Aucune information. (Si vous avez des infos sur ce point, merci de laisser au moins un commentaire. Merci d'avance.)
  • infiltration des pouvoirs publics: Mr le curé et Mr l'adjoint du maire ne font qu'un. Que faire? (L'Eglise de Scientologie distribue des tracts disant "Non à la drogue, oui à la vie" dans des écoles, des comissariats, des mairies, etc... . Ces tracts sont les mêmes que ceux détaillés dans le point "troubles à l'ordre public". Est-ce pour autant des actes délibérés contre la société?) (point relativement défendable)

Cette petite analyse permet de montrer que tout mouvement qui ne plait pas au parlement ou qui est sujet à de la propagande peut facilement être incluse dans le rapport sans pour autant que ce soit vraiment une secte.

En résumé, ce que j'en pense, c'est que ce n'est rien de mieux que l'anticléricalisme de bas étage de la révolution. On pourrait se débarrasser des vraies sectes mais à condition de commencer par trouver une méthode pouvant délimiter clairement et sans le moindre doute la frontière religion/secte. Pour moi une secte, c'est une organisation qui s'isole pour combatre la société qui l'entoure(exemple: les intégristes islamistes). Les Témoins de Jéhovah, la Scientologie et une bonne partie des "sectes" du raport sont malheureusement pour leurs membres qui doivent vivre avec l'étiquette de scientologue, adepte d'une secte, etc..., des religions.

Pour info, le président des États-Unis a encouragé les gens à devenir des ministres volontaires de scientologie (qui forment la plus grande force d'intervention civile indépendante avec 87 000 ministres, actuellement) lors du congrès mondial de la Géorgie du 8 novembre dernier, à Atlanta, pour "défier et vaincre les terroristes" car ces ministres ont aidé les services de secours lors des attentats du 11 septembre de manière assez efficace, d'après les secouristes eux-mêmes (témoignages: http://french.volunteerministers.org/news/page02.htm) (source: http://french.volunteerministers.org/news/page07.htm).

--172.186.206.204 22 janvier 2007 à 22:35 (CET)Répondre

Copié collé des rapports modifier

Quel est l'intérêt des longs copiés-collés des rapports dans le corps de l'article ? Cela le rend illisible; je les ai mis en boite déroulante pour le moment. Mica 10 octobre 2007 à 08:53 (CEST)Répondre

Et je les supprimerai prochainement. Mica 26 octobre 2007 à 08:03 (CEST)Répondre
✔️ Supprimé ce jour. En plus il y avait un copyvio : l'autorisation de copie indiquée sur le site n'est valable que dans le cadre d'un usage non commercial. Mica 30 octobre 2007 à 08:20 (CET)Répondre

Annulation de modif ? modifier

Pourrais tu préciser la raison de cette annulation ? Concernant l'anthroposophie, l'« innocuité objective » est textuellement le motif invoqué dans le rapport. Concernant l'OTS, il n'est pas dans la liste, et ce n'est pas du TI que de le faire remarquer; çà sort du bouquin sur les sectes de Nathalie Luca qui dit : « Bien que les décès se soient produits avant les travaux parlementaires, le danger de l'OTS n'est même pas mentionné. .../... Dans la conclusion du rapport, on peut même lire "Nous ne sentons pas la France menacée par une tragédie de type Waco .../... ». Mica 24 novembre 2007 à 10:55 (CET)Répondre

Je veux bien croire qu'il s'agit de la citation du rapport en ce qui concerne l'anthroposophie mais la phrase fait dans l'anachronisme en déclarant que ce mouvement est supposée être une secte (d'abord on ne sait pas par qui et ensuite la controverse sur l'anthroposophie date du second rapport en 1999), bref il y a un changement de perception sur l'anthroposophie, et la phrase dans l'article laisse à croire que certains prennent l'anthroposophie comme une secte alors que d'autres, ceux du rapport, non, en oubliant que pour Guyard en tout cas c'est le même qui a changé d'avis à des dates différentes. Cet article est truffée de phrases qui sont orientées dans ce style.
L'OTS n'est pas mentionné dans le rapport, c'est bien (parce qu'ils considèrent que tous les adeptes sont morts donc il n'y a plus de danger), mais il ne fait aucun doute que les auteurs de ce rapport pensent que c'est une secte, dès lors je ne vois pas l'utilité de le mentionner dans un court article, alors que pourquoi pas madame Luca dans un bouquin de 200 pages peut le mentionner par ironie sur le manque de couverture de toute la problématique des sectes. J'ai la sensation que tout est bon pour casser ce rapport, ironiquement, certaines des critiques lourdes sur ces rapports ne figurent pas, comme la référence au délit de piaggo en Italie(ou en truc dans ce style), mais peut-être n'est-ce pas dans le site de la Coordiap ? --Cchasson (d) 24 novembre 2007 à 11:42 (CET)Répondre
Ne parlons pas de l'intertitre "des listes sans valeurs juridiques mais néanmoins utilisées" qui par le même stratagème fait dans l'anachronisme. Tant que la valeur juridique des listes n'était pas prouvée comme nulle, certaines administrations s'en sont servies, après elles ne s'en sont plus servies, ou comment mettre en en avant l'effet avant la cause.--Cchasson (d) 24 novembre 2007 à 11:45 (CET)Répondre
Pour l'OTS, il est évidemment considéré comme secte, mais il est faux de le mentionner dans les 16 occultistes de la liste, puisqu'il ne figure pas dans la (fameuse) liste. Le livre de 200 pages N.Luca sur les sectes en consacre 2 ou 3 à ce rapport parlementaire, et sa remarque sur l'OTS n'a rien d'ironique; ce n'est pas un pamphlet.
Pas tout compris sur les histoires d'anachronisme, je relirai.
Pour ce qui est des intertitres, tu as tout à fait raison, je crois qu'ils reflètent le contenu de la critique, mais en titre, ça prend partie. Mica 24 novembre 2007 à 13:13 (CET)Répondre

Faut changer son fusil d'épaule et retrouver peut être une noble cause modifier

Extrait de Libé du 20 02 08

Inutile de s'inquiéter, les sectes sont un «non-problème» en France. C'est l'Elysée qui le dit, en la personne d'Emmanuelle Mignon. La directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy s'exprime sur la question dans un entretien à l'hebdomadaire VSD de ce mercredi. «La lutte contre les sectes a longtemps permis de dissimuler les vrais sujets. Mais, en France, les sectes sont un non-problème», juge cette proche du chef de l'Etat. «La liste établie en 1995 est scandaleuse», ajoute-t-elle, évoquant la liste des «mouvements sectaires» mise au point alors par la Commission parlementaire d'enquête sur les sectes.

«Quant à la Scientologie», qui figurait dans cette liste, «je ne les connais pas, mais on peut s'interroger. Ou bien c'est une dangereuse organisation et on l'interdit, ou alors ils ne représentent pas de menace particulière pour l'ordre public et ils ont le droit d'exister en paix», souligne Emmanuelle Mignon.

La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (miviludes) devrait apprécier. D'autant que la directrice de cabinet accuse cette instance de «ne rien faire à part publier des rapports».

Début février, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur chargée des Cultes, a relancé le débat sur les sectes en mettant en cause le fonctionnement de la Miviludes, au moment où celle-ci est précisément l'objet de critiques de mouvements comme la Scientologie.

Dans un entretien au Parisien, la ministre confiait vouloir «décomplexer la lutte contre des dérives sectaires» et «assurer la liberté de croyance de tous». Plusieurs associations, dont l'Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu), s'étaient déclarées «émues et indignées» par ces déclarations.

L'église de Scientologie s'est dite la semaine dernière victime de «violations de la loi de 1905» sur la séparation des Eglises et de l'Etat et a demandé que ses membres bénéficient de la liberté de conscience reconnue dans la Constitution. La Miviludes doit présenter son rapport 2007 à François Fillon début avril. Ca fait un peu le point, non?Cordialement Tweene/18 (d) 20 février 2008 à 15:11 (CET)Répondre

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