Discussion:Faïence de Strasbourg

Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Vérifier modifier

Article d'IP non contextualisé. Chris93 21 janvier 2007 à 06:53 (CET)Répondre

Renommage modifier

Vu le contenu de l'article, le titre consacré (Larousse, Universalis) est Les Hannong. Ceci dit, article important dans son domaine. 89.88.187.61 (d) 6 novembre 2011 à 12:20 (CET)Répondre

Quel Hannong a essayé de vendre le secret de la porcelaine à Vincennes en 1753 modifier

Les références se contredisent à tour de bras, avec à l'origine une confusion de Brongniart.

  • [Tainturier 1868] A. Tainturier, Recherches sur les anciennes manufactures de porcelaine et de faience, Alsace et Lorraine (tirage total de 225 exemplaires ; en fin d'ouvrage figure le tarif des groupes , figures et vases peints en biscuit qui se fabriquent dans la manufacture de porcelaine et terre de pipe de Niderwiller, arrondissement de Sarrebourg, département de la Meurthe‎), Strasbourg, impr. veuve Berger-Levrault, , XV pl. + 95, sur books.google.fr (lire en ligne) :
    • p. 34 : en 1748 Hannong (Paul Adam) reconstruit entièrement son atelier de Strasbourg en l'agrandissant considérablement. (Tainturier pense donc que Lowenfinck et Ringler seraient venus à Strasbourg cette année-là.) En 1750 la manufacture reconstruite est en pleine activité. Mais à peine deux années plus tard la manufacture de Vincennes, inquiète du succès de Strasbourg, réclame le bénéfice du privilège de trente ans accordé à eux en 1745. Hannong (Paul) tente alors d'obtenir le droit de continuer son entreprise en s'adressant au contrôleur général M. de Machault.
    • p. 35 : Dans sa demande (à Machault), noter au passage qu'il dit que son entreprise est le premier inventeur de porcelaine (c'est son père qui trouve la recette, et Paul qui la perfectionne). Cette demande reste sans résultat. Il vient à Paris et propose à Boileau, "directeur" de Vincennes, de lui vendre ses secrets.
    • cite le paragraphe final du traité du 1er septembre 1753 entre Boileau et « P.A. Hannong ». Ce qui en soi ne résout pas la question, car il y a Paul Adam Hannong, celui de Strasbourg et qui a fait main basse sur Haguenau en 1748/1749 ; et son fils Pierre Antoine Hannong, qui fonde en son temps une petite manufacture au faubourg Saint-Denis, Paris (voir par ex. sur pescheteau-badin.com : faubourg Saint-Denis. Atelier de Pierre Antoine Hannong marqué H) ; ou encore : Comte d'Artois' Factory, sur britishmuseum.org.
    • p. 35, note 1 : Tainturier précise que « Brongniart a attribué la signature qu'il [le traité du 1er sept. 1753] porte à Pierre-Antoine Hannong, fils de Paul ; il ignorait les prénoms de ce dernier, que se nommait Paul-Adam. »

Se rappeler qu'à la date de ce fameux traité, Brongniart n'est même pas né ; et qu'il n'est pas particulièrement destiné à s'occuper de céramique, donc il n'est pas imbibé dès l'enfance du folklore de ce milieu. De plus Joseph, de la 3e génération de Hannong, s'est retrouvé ruiné et emprisonné pour sauvegarder les privilèges de Sèvres, et comme il fallait absolument soutenir Sèvres il ne fallait donc pas trop étaler au grand jour les culottes sales de cet établissement qui n'a que trop honteusement abusé de ses privilèges absolument exorbitants dans la 2e moitié du 18e s. (ça s'est arrangé avec Brongniart, qui il est vrai n'avait guère le choix que de se tenir à carreau sur ce point vu que la Révolution avait aboli lesdits privilèges et que la période décapitative n'était pas encore très éloignée).

Voilà donc un point irritant résolu. C'est Paul-Adam et non Pierre-Antoine qui a essayé de vendre à Sèvres Vincennes le secret de la porcelaine.

  • [Havard & Vachon 1889] Henry Havard et Marius Vachon, Les manufactures nationales : les Gobelins, la Savonnerie, Sèvres, Beauvais, Paris, G. Decaux, , 632 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 396 :
    • donnent aussi Paul (Paul Adam) Hannong comme celui qui a pris contact avec Vincennes.

Pueblo89 (discuter) 10 mars 2022 à 17:26 (CET)Répondre

à propos de Pierre-Antoine fils de Paul-Adam modifier

Ça n'a pas grand-chose à voir avec Strasbourg (quoique...) mais c'est dans la dynastie Hannong et Haguenau est cité, au moins dans le titre. Et c'est curieux :

Et, toujours pour le même Pierre-Antoine :

  • « Comte d'Artois' Factory », sur britishmuseum.org :
    • Rue du faubourg Saint-Denis, Paris. Shop at the corner of rue de l'Échelle and the rue du Carrousel].
    • Life dates : 1779-1798 circa
    • Hard-paste porcelain factory. Hannong's factory (see separate entry) came under the patronage of the comte d'Artois on 5 September 1779, when the mark 'CP' for Charles Philippe, comte d'Artois (1757-1836) was registered. The factory had previously been part-owned by Adrien Nicholas, marquis de la Salle since 1774 following the departure of Hannong. Louis Joseph Bourdon, seigneur des Planches (1723-1800) purchased the factory in 1782 with chemist Antoine Josse as director in 1787. By 1793 Bourdon seems to have been succeeded by Louis Houël who rented the premises from the Huet family until they were sold first to Benjamin and then in 1798 to Mark Schoelcher. Table and toilet services, ornamental vases, biscuit figures and busts were of high quality while the factory was under the patronage of the comte d'Artois. Experiments firing with coal instead of wood were conducted in the 1780s.

oups, oublié de signer. Pueblo89, 10 mars 2022 vers 17:30.

Revenir à la page « Faïence de Strasbourg ».