Discussion:Famille de Perier

Archive 2020-2022

Filiation

Bonjour Iyy et Keranplein Sur celle-ci il y a des questions qui restent en suspens (deux généalogies séparées de familles possiblement liées). Quand j'aurai le temps je vais voir ce que je trouve et vous tiens au courant.

Cordialement Arx76 (discuter) 16 janvier 2023 à 18:12 (CET)

Bonjour  Iyy :  Keranplein : Fait. Voyez-vous d'autres points à améliorer ? Cordialement Arx76 16 avril 2023 à 17:55 (CEST)

Bonjour Arx76 (d · c · b),

Merci pour vos efforts sur cet article, qui est désormais propre et bien présenté, parce qu'il respecte les Projet:Généalogie/Conseils pour la rédaction d'un article de famille, contrairement à la plupart des quelque 4 000 autres articles familiaux du Portail.

Heurtelions (d · c · b) était parvenu en 2021 à la conclusion que la parenté des deux branches n'était pas prouvée, parce que leur éventuelle souche commune n'a pas pu être établie.

Comment Lothaire57 (d · c · b) pourrait-il dire le contraire dans le Clément 2023 ? Aurait-il découvert les actes paroissiaux qu'Heurtelions n'avait pas trouvés ?

La branche anoblie en 1726 est éteinte en ligne légitime. Il subsiste peut-être une descendance en ligne naturelle aux Antilles, mais ce n'est pas très clair.

La partie anthroponymie en début d'article me semble un peu biaisée, car pour juger de la fréquence d'un nom, il faut regrouper les variantes, ici notamment Périer (avec accent) et Perrier, ce qui rend ce nom en fait assez fréquent.

C'est dommage que cette parenté des deux branches reste en suspens, car sinon on aurait pu tenter de présenter cet article à un vote de labellisation, avec l'aide de Iyy (d · c · b).

Cordialement, Keranplein (discuter) 18 avril 2023 à 22:11 (CEST)

J'ai enrichi ma notice suite à des échanges avec Benoît de Perier qui poursuit inlassablement des recherches sur sa famille et continue à faire des trouvailles.

cordialement, Lothaire57 (discuter) 19 avril 2023 à 10:09 (CEST)

Bonjour, comme pour les milliers d'articles que je modifie, ma méthode est la même : importer toutes les données du Clément et de Roglo dans l'article. Éventuellement, quand les recherches sont un peu plus difficiles, je vérifie moi-même dans les archives. Et donc je suis arrivée à la conclusion que les deux branches ont la même origine. Voyez Roglo : c'est clair et bien sourcé . À mon avis le Clément l'explique assez clairement aussi. Ce que je comprends du message de Keranplein, c'est qu'il manquait des archives pour prouver la filiation commune. Mais Roglo donne des retranscriptions de contrats de mariage qui établissent clairement l'origine commune. Cordialement Arx76 19 avril 2023 à 10:38 (CEST)

D'accord dans ce cas-là avec Lothaire57 et Arx76. Si Keranplein veut faire labeliser cet article qu'il fasse lui-même le travail comme pour les 3.000 ou 4.000 autres familles sur Wikipédia. Iyy (discuter) 19 avril 2023 à 11:44 (CEST)

Cette idée de label me semble intéressante. Je n'ai jamais participé à ce type de procédure, mais en l'état cela me semble envisageable. Cordialement Arx76 19 avril 2023 à 11:49 (CEST)

Bonsoir @Keranplein et @Iyy, la parenté des deux branches étant confirmée, selon vous un label est-il envisageable ? J'ai bien noté qu'il faudrait inclure les variantes du nom dans la section patronyme, mais la famille de Barrau labellisée ne les inclue pas. Cordialement Arx76 19 avril 2023 à 18:49 (CEST)

À titre d'exemple, voyez l'article Maison de Bournonville et la page de vote Discussion:Maison de Bournonville/Article de qualité, qui pourront peut-être vous inspirer, sauf que dans le cas du présent article, seul le label BA est envisageable.

Il faudrait juste que la page de vote soit lancée par Iyy (d · c · b), après d'éventuels compléments de sa part, car si c'est un lanceur de DAD massifs qui s'en charge, il y aura peut-être des votes punitifs.

Cordialement, Keranplein (discuter) 19 avril 2023 à 19:04 (CEST)

Merci Keranplein (d · c · b). Pouvez-vous supprimer les discussions précédentes (j'ai créé la page d'archives) ? Cordialement Arx76 19 avril 2023 à 19:38 (CEST)

Pour ce que je m'en souviens, tout est exposé dans la PDD qu'on peut consulter, la parenté entre les deux branches était affirmée sur la base d'une généalogie complaisante qui rendait frères deux personnes homonymes qui ne le sont pas, ils ont des parents différents et pas d'aïeul masculin commun. C'est probablement cette source qui est reprise par Roglo. La parenté devrait se faire dans des générations antérieures, mais l'état civil ne donne pas de sources. La descenance antillaise est naturelle. -- Heurtelions (discuter) 20 avril 2023 à 00:27 (CEST)

Le fait que ces deux familles homonymes n'aient pas d'ascendant commun identifié n'empêche pas que l'article soit labellisé bon article. -- Heurtelions (discuter) 20 avril 2023 à 00:30 (CEST)

Bonjour, pour comprendre votre message, j'ai donc été obligée de prendre connaissance des discussions qui ont eu lieu il y a plusieurs années (j'ai rejoint WP en décembre). Je vois que la généalogie sur laquelle le consensus était tombée était en fait fausse. Jean et Étienne sont frères mais Étienne n'est pas l'auteur de la branche aînée, sa descendance n'ayant duré que sur deux générations. En fait, Jean Perier (1596-1647), fils de David Perier (maître de heux mort en 1640) et de Marie Beaufils (morte en 1644) est l'auteur commun des deux branches. Jean Perier (1596-1647) a épousé en premières noces (1615) Anne Duval, d'où Jean Perier (1620-1660), « cirier et chandelier » qui a épousé Marguerite Melun, d'où la branche aînée subsistante. En secondes noces (1632), Jean Perier (1596-1647) a épousé Anne Le Dentu, d'où plusieurs enfants dont le cadet est Étienne Perier (1644-1726), anobli juste avant sa mort, auteur de la branche cadette éteinte en ligne masculine légitime en 1904, mais subsistante selon Roglo et le Clément en ligne féminine naturelle par une seule personne. Roglo donne des retranscriptions de contrats de mariage (donc des minutes notariales et non des registres paroissiaux, ces derniers étant toujours moins précis) qui font remonter la filiation plus loin, et je pense que c'est cela qui devait vous manquer pour établir une origine commune. Je n'ai fait que vous synthétiser les données de Roglo et du Clément, que vous pouvez consulter et qui sont plus précis (la notice du Clément et les deux contrats de mariage avec photos et transcriptions étant juste ci-dessous). Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 10:07 (CEST)

Bonjour, le problème qui avait été soulevé sur la PDD est que :

Jean Perier (1596-1647), capitaine de navire s'est bien marié en premières noces au Havre avec Anne Duval par contrat du 22 février 1615 qui indique les parents des époux, mais rien ne permet de dire qu'ils ont eu pour enfant Jean (ca1620-1660).

En effet, " Jean Perier (ca1620-1660), « cirier et chandelier » a bien épousé Marguerite Melun le 17 février 1648 au Havre, selon le registre paroissial, mais celui-ci est très laconique, il nomme les deux témoins mais pas les parents des mariés, et on ne possède pas son acte de baptême, ni d'autres actes indiquant sa filiation. Il est la souche de la famille qui prétend se rattacher à celle qui a été anoblie.

Donc ces deux familles sont distincte, c'était très clairement présenté sur la page avec deux petites généalogies dans deux menus déroulants, mais elle a été entièrement refaite par le représentant de la famille qui était furieux. Est-ce qu'un acte filiatif de Jean Perier (ca1620-1660) a été retrouvé et publié depuis ?

Cordialement. Heurtelions (discuter) 20 avril 2023 à 17:48 (CEST)

Bonjour Heurtelions (d · c · b), vous trouverez ci-dessous son acte de baptême et son contrat de mariage qui montrent que Jean Perier (1620-1660) est fils de Jean Perier (1596-1647) et d'Anne Duval. Je vous réponds toujours grâce à Roglo dont les données sont consultables en ligne. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 18:52 (CEST)

Bonjour,

Cet acte qui a été retrouvé depuis prouve en effet que Jean Périer et Anne Duval ont eu un fils Jean né à cette date.

Il reste à démontrer que c'est bien la même personne que le Jean Perier marié à Marguerite Melun dont ni l'âge ni les parents ne sont précisés. Il y avait au Havre et dans la région alentour plusieurs familles Perier et le simple prénom Jean est extrêmement courant, il pouvait donc y avoir au Havre plusieurs Jean Perier ayant sensiblement le même âge. Il manque encore une preuve ou plusieurs indices concordants.

Cordialement. Heurtelions (discuter) 20 avril 2023 à 21:21 (CEST)

Bonsoir  Heurtelions :, vous n'avez manifestement pas lu le contrat de mariage de 1648 (ci-dessous), qui indique clairement que le Jean Perier qui épouse Marguerite Melun est fils de Jean Perier et d'Anne Duval. À cette époque (mi-XVII^e siècle), la plupart des contrats de mariage, des actes de mariage et des actes d'inhumation ne donnent pas l'âge des personnes en question. Mais cela n'importe pas puisque l'origine commune des deux branches est confirmée. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 21:25 (CEST)

Vous avez raison, je n'avais vu que les deux contrats successifs de Jean Perier x1 Anne Duval, x2 Anne Le Dentu, et pas ce troisième contrat de Jean Perier avec Marguerite Melun, et j'en étais resté à leur acte de mariage à l'état civil qui n'indique pas ses parents.

Donc maintenant la filiation est établie, ce sont bien deux branches de la même famille.

Cordialement. Heurtelions (discuter) 21 avril 2023 à 13:49 (CEST)

Notice du Clément 2023

Je mets la notice du Clément 2023 ci-dessous. Cordialement Arx76 19 avril 2023 à 15:47 (CEST)

<!!> Perier (de) et Perier de Salvert (de) (19xx-20xx) (Normandie (Le Havre)) : David Perier, maître de heux au Havre, et son épouse Marie Beaufils (morts au Havre, respectivement en 1644 et 1640) sont la souche commune de cette famille. Ils ont eu plusieurs enfants dont Jehan (1596-1647) qui épousa en premières noces (1615) Anne Duval, d'où Jehan, auteur de la branche aînée subsistante, représentée notamment par Pierre-Étienne de Perier (1893-1968), général de division et grand officier de la Légion d'honneur. En secondes noces (1632), Jehan épousa Anne Le Dentu, qui lui donna plusieurs enfants dont le dernier est Etienne de Perier (1644-1726), auteur de la branche cadette. Ce dernier a été anobli avec sa descendance (et confirmé noble le 21 juin 1726) par L.P. d’octobre 1726 "en considération des services rendus pendant plus de 50 années sur les vaisseaux du Roy, en qualité de lieutenant, capitaine, commandant et autres et de ceux actuellement rendus par les Sieurs Estienne et Antoine Alexis de Perier de Salvert, ses enfants, le premier en qualité de garde de la Marine depuis 1704 et aujourd'hui dans la place de Gouverneur général de la Louisiane et l'autre en qualité de garde de la Marine depuis ladite année 1704 et depuis l'année 1721 en celle d'enseigne de vaisseau", enregistrées à Rouen le 16 novembre 1726. [SS, V07, DC 2018] Étienne de Perier (1644-1726) eut deux fils : son fils aîné Étienne de Perier (1686-1766), lieutenant général et grand-croix de SaintLouis, eut une descendance masculine sur une génération (qui porta le nom "de Perier"), mais tous furent tués au combat. Son fils cadet Antoine Alexis de Perier de Salvert (1691-1757), chef d'escadre et commandeur de Saint-Louis, a donné une descendance qui porte son nom jusqu'à aujourd'hui. (Perier de Salvert) Éteinte en ligne masculine à la fin du XXè siècle peut-être avec Telesphore-Marie-Edouard (1899-1965), allié en 1927 (Telesphore étant né de Marie-Thérèse-Augustin le 14 janvier 1899 à Basse Terre (pas de changement de nom sur son acte de naissance, seule une reconnaissance indiquée sur son dossier militaire par son père en 1918 (avec le nom Augustin barré sur le dossier et remplacé par de Périer de Salvert)). Dernières du nom : Hélène Mathilde-Eleonore (1938-2018) et sa sœur Andrée Ninine (en vie en 2018). Devise de la branche aînée : « Dextera Domini fecit Virtutem ». (Lettres d’anoblissement) Un écu d’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu. Cet écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins d’argent et de sinople. D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu.

Contrats de mariage et acte de baptême

Après avoir mené une enquête sur Roglo et Généanet, j'ai réussi à rassembler les photographies et les transcriptions des deux contrats de mariage de 1615 et 1632 qui nous permettent d'établir l'origine commune. Résultats ci-dessous.Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 14:39 (CEST)

Contrat de mariage entre Jean Perier et Anne Duval du 22 février 1615 et quittance, AD 76, 2 E 70/226, minutes notariales des reconnaissances passées au Havre en 1615 devant Jean Fresquet

Contrat de mariage : Pour parvenir au traité de mariage qui au plaisir de Dieu sera fait et célébré en face de Sainte Eglise Catholique, Apostolique et romaine entre Jehan Perier fils puîné de David Perier et de Marie Beaufils ses père et mère vivants demeurants au Havre de Grace d’une part, et Anne Duval aussi fille puînée et cohéritière en la succession tant mobile que héréditaire de défunt Philippe Duval en son vivant maître de heux, demeurant en icelle ville de Grâce, et Jehanne Herault ses père et mère, d’autre part. Ont été faits les accords, convenants et promesses respectives qui ensuivent. C’est à savoir que ledit Jehan Perier prend ladite Duval pour sa femme, épouse, du consentement de ses parents et amis soussignés. Et comme aussi, icelle Duval prend ledit Perier pour être son époux en loyal mariage, du consentement d’honorable homme David Decqueville son tuteur principal et de ses parents aussi soussignés. Gageant dûment l’un à l’autre, sur tous et chacun  leurs biens en général. Au moyen de quoi et après que ledit Decqueville eût présenté état à l’abrégé audit Perier, en présence desdits parents, de ce qui pouvait revenir à ladite Anne Duval de la succession de sondit défunt père. Par lequel il appert qu’il lui pourrait appartenir et revenir environ : la somme de 600 livres tournois, y compris sa part des rentes acquises par ledit défunt  son père et deniers reçus par ledit tuteur de sa succession. Sur laquelle somme toutefois, il convient de déduire la part des rentes dues par ledit défunt et les frais et mises faits pour elle par ledit tuteur qui seront plus amplement spécifiés au compte général que ledit Decqueville se soumet rendre audit Perier, pour le regard de ladite Anne, dans 8 jours après leurs épousailles. Et pour le surplus des deniers qui se trouveront revenir de bon à icelle Anne Duval, il est accordé qu’il en demeurera dès  présent ès mains dudit tuteur : la tierce partie d’iceux, pour par lui, en sadite qualité, en faire et continuer la rente, au denier 14, auxdits futurs mariés, à commencer à courir dudit jour des épousailles à l’avenir. Laquelle rente est dès à présent, comme dessus, constituée pour la dot matrimoniale d’icelle Anne Duval, et à tenir le nom, côté et ligne d’elle et de ses hoirs. A condition que ledit tuteur ou sesdits soumis en pourront faire le racquit, toutes fois et quantes, en rendant le principal d’icelle et les arrérages qui leur seront dus. Et pour les deux autres tiers restants, ledit Decqueville se soumet les payer audit Perier, 8 jours après sesdites épousailles, lors de l’examen dudit compte général. En témoins de quoi, ont signé d’un commun consentement le présent traité de mariage, cejourd’hui 22ème jour de février 1615. Signé : Decqueville, Benjamin Duval, David Perier (une ancre renversée), Etienne Perier (une croix en sautoir dans un rond), Jehan Perier (une ancre couchée vers la gauche).

Quittance : Le mardi … midi … mille six cents … par devant Jehan Frequet notaire royal en la ville française de Grâce en l’écritoire furent présents lesdits Jehan Perier et Decqueville nommé au traité et l’autre part … lesquels … faits … promettant faire … Decqueville … au présent … confesse

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  Première page du contrat de mariage entre Jean Perier et Anne Duval (Le Havre, 22 février 1615)
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  Seconde page du contrat de mariage entre Jean Perier et Anne Duval (Le Havre, 22 février 1615)

Contrat de mariage entre Jean Perier et Anne Le dentu du 25 avril 1632 et quittances du 27 avril et du 19 juin 1632, AD76, 2 E 70/193, minutes notariales des reconnaissances passées au Havre en 1632 devant Jean Fresquet, p. 378-379 et 393-394/997

Contrat de mariage (25 avril 1632) : Traité de mariage  qui au plaisir de Dieu sera fait et consommé en face de Sainte Eglise catholique, apostolique et romaine entre Jehan Perier, capitaine de navire bourgeois demeurant en la ville française de Grâce  fils de David Perier, maître de heux demeurant en ladite ville, et de Marie Beaufils ses père et mère d'une part, et d'Anne Le Dentu fille d’honorable homme Jehan Le Dentu marchand bourgeois demeurant en ladite ville et de défunte Marie Thomas, ses père et mère d'autre part, après que lesdits Jehan Perier et ladite Anne Le Dentu ont – de l'accord et consentement de leurs parents et amis soussignés – promis de prendre l'un l'autre en loyal mariage et que ledit Perier a dès à présent gage donné à ladite Anne Le Dentu, sa future épouse sur tous et chacun de ses biens et héritages présents et avenirs. Suivant la coutume du pays, a été en faveur dudit espéré mariage, par ledit Jehan Le Dentu promis, et s'est obligé à payer audit Perier le jour de ses épousailles la somme de 1350 livres tournois, de laquelle somme ledit père en a dès à présent sur lui constitué [illisible] la somme de [illisible] 700 livres tournois, en 50 livres tournois de rente pour la dot matrimoniale  de ladite Anne Le Dentu et tenir son nom, côté et lignage . Et outre, a promis ledit Le Dentu donner et payer audit Perier – au premier enfant qui sortira dudit mariage – la somme de 150 livres tournois, ensemble lui bailler et livrer lors desdites épousailles : un lit fourni de deux courtines  neuves, l’une de tapisserie  à frange, avec les rideaux de camelot  et l'autre de froc de Rouen  cramoisi rouge, avec ses rideaux de mêmes étoffes, selon la qualité de sa fille ; deux bahuts  de cuir rouge, deux robes : une de serge de seigneur et l’autre de serge de Rome , deux cottes  : l’une de burail , l’autre de camelot ; le tout étoffe selon la qualité de ladite fille ; deux chaperons , une mante  à la volonté de ladite fille, avec du linge à la discrétion  de Jeanne Michel femme dudit Le Dentu. Outre tout ce que ladite fille de fillage . A condition accordée [illisible] par ledit Perier [illisible] à ladite Le Dentu sa future épouse qu’au cas qu'il allât de vie à décès avant icelle  – sans enfants vivants de leur mariage – qu'elle aura et remportera par préciput  et en exécution de toutes dettes et charges : son lit fourni, ses bagues et joyaux, habits et linge à son usage sans la préjudicier à ses droits. Pour vérité  de quoi, le présent traité a été signé et arrêté en la présence d’honnêtes personnes : David du Chesne, l'un des échevins  en l’hôtel commun de ladite ville, Guillaume Michel, bourgeois. D’autre part, a promis en glose , outre tous ce que ladite fille a de fillage. Monsieur et maître Hugues Ozanne, avocat procureur d'office  au marquisat de Graville, cejourd’hui  25ème jour d’avril 1632. Signé : Jehan Perier (avec un dessin d'ancre), Anne Dentu, Jehan Le dentu, la marque de David Perier père (une ancre à l'envers), la marque d'Etienne Perier frère dudit Jehan Perier (une croix dans un rond), Guillaume Michel, Du Chesne, Pierre Perier, Ozanne, Jabet.

Première quittance  (27 avril 1632) : Le mardi avant midi 27ème jour d’avril 1632 par devant Jehan Fresquet notaire et tabellion royal de la ville de Grâce, furent présents lesdits Perier et Le Dentu, nouveaux mariés signés au traité de l’autre part. Lesquels [illisible] par [illisible] et [illisible] l’un de l’autre, ont confessé avoir fait par [illisible], promettant tenir et sous l’obligation [illisible]. Maître Hugues Ozanne [illisible] procureur fiscal au marquisat de Graville et Gui de Mallandain du lieu de Grâce, témoins. Signé : Jehan Le Dentu, Jehan Perier (avec un dessin d’ancre), Ozanne, Mallandain.  

Seconde quittance (19 juin 1632) : Le jeudi après-midi du 19ème jour de juin 1632 par devant Jehan Fresquet notaire en l’écritoire fut présent ledit Jean Perier nommé au traité de l’autre part, lequel voulant a reconnu et confessé que par ledit Jehan Le Dentu son beau-père – aussi y nommé à ce présent – lui a été payé comptant ladite somme de 1350 livres, à lui promise par ledit traité, avec tout le troussellement , habits, coffres et coffres y contenus, fors  et réservé la courtine de tapisserie et rideaux de camelot et le manteau spécifié audit traité [illisible] dont du tout ledit Pierre s’est tenu à comptant et en a tenu et tient quitte ledit Le Dentu. Au moyen de quoi ledit Perier a ratifié et ratifie la constitution par lui faite des 50 livres de dot portée par ledit traité, par ce que le présent acquit et endors-fait suit le traité, en forme lue par ledit Perier, ne serviront que d’un seul effet. Fait l’an et jour que dessus. Présents : Maître Louis Liot avocat demeurant audit Havre et Guillaume Mallandain dudit lieu, témoins. Signé : Jehan Perier (avec un dessin d’ancre), Liot, Mallandain, Fresquet.

Acte de baptême de Jean Perier à Saint-François du Havre le 5 septembre 1620

Le 5ème jour de septembre 1620 a été baptisé Jehan fils de Jehan Perier et d'Anne Duval sa femme, et nommé par David Duchesne et par Louise Perier.

Contrat de mariage entre Jean Perier et Marguerite Melun du 25 janvier 1648 et quittances du même jour et du lendemain, minutes notariales des reconnaissances passées au Havre en 1649 devant Jean Fresquet, AD 76, 2 E 70/255

Contrat de mariage (25 janvier 1648) : Pour parvenir au mariage qui sous le bon plaisir de Dieu sera célébré en l’église catholique, apostolique et romaine, après les solennités accomplies entre Jean Perier maître du métier de graissier échoppier bourgeois demeurant au Havre de Grâce fils aîné et principal héritier de feu honorable homme Jean Perier, vivant capitaine de navire bourgeois demeurant en ladite ville et de honnête femme Anne Duval ses père et mère d’une part et Marguerite Melun fille puînée de feu honorable homme Pierre Melun, vivant boulanger bourgeois demeurant audit lieu et de honnête femme Jeanne Roze ses père et mère d’autre part. Ont été faits les accords, dons et promesses qui en suivent. C’est à savoir que ledit Perier … ses parents et amis soussignés, et ladite Marguerite Melun du consentement de honorables hommes Nicolas et Jean Melun ses frères et … et ses autres parents et amis aussi ci-après signés, se sont promis prendre l’un l’autre par mariage, gageant ledit Perier douaire à ladite Melun … sur tous ses immeubles présents et avenirs suivant la coutume et sans qu’elle soit tenue d’en faire demande en justice. En faveur de quoi et pour par les sieurs Nicolas, Jean et Pierre Melun leurs frères encore mineurs demeurés quittes et la … que ladite Marguerite Melun leur sœur pour prétendre et avoir sur les successions de sesdits défunts pères et mères … Nicolas et Jean Melun … pour … pour ledit Pierre Melun ont promis donner audit Perier et ladite Marguerite Melun leur sœur la somme de 2400 livres, de laquelle somme en demeure dès à présent consigné la moitié pour tenir le nom, côté et ligne de ladite Marguerite Melun et des siens et en faire … par lesdits frères le nombre de 85 livres 15 sols tournois de rente dotale, suivant lesdits du à 2 … égaux et par an et à commencer à courir du jour desdites épousailles et continuer de 6 en 6 mois jusque au argent qu’ils en pourront faire toutes fois et quantes qui leur plaira en payant pour le principal la somme de 1200 livres et les … et prorata qui … et seront … pour les autres 1200 livres seront payées audit Perier le lendemain de ses épousailles comme don mobile et desquels 2400 livres lesdits Melun frères sont demeurés d’accord qu’ils y en auront 1500 livres … sur la succession dudit défunt Pierre Melun leur père, et la somme de 900 livres sur la succession de ladite défunte Roze. Et outre de que dessus lesdits Melun frères pour eux ledit Pierre encore mineur ont promis donner et livrer auxdits affidés à savoir févà leur dite sœur habit de mariage consistant en une robe d’étamine , une cotte de ferrandine de belle couleur qu’elle (avisera ?) et autres choses dépendant dudit habit, 2 bahuts, un lit fourni de … oreillers garnis de plumes …, un ciel de lit de grande serge … et (dument ?) étoffé outre ses habits de fillage … le linge qui a été destiné pour elle après le décès de sa feue mère, avec une mante noire et en cas que ledit Perier allât de vie à décès avant laite affidée sans enfants lors vivants, elle remportera par présent et en exemption de toutes dettes, sa chambre meublée avec ses habits, bagues et joyaux et le linge en tant qui s’en … lors en … cessant tout quoi lesdits accords et mariage … été faits ci accompli, fait en ladite ville du Havre le 25ème jour de janvier 1648. Signé : Jean Perier, Nicolas Melun, Marguerite Melun, Pierre Melun, Melun, Le (Bret ?), Melun 1648, la marque de Jacques Geffroy oncle dudit Perier (une croix dans un rond), A. Dentu, N. Grégoire, une signature non identifiée.

Première quittance (25 janvier 1648) : Du lundi avant midi 25ème jour de janvier 1648 … Jean Frecquet notaire royal … fut présent ledit Jean Melun … signé ci-dessous … présence dudit Perier ci-nommé, a confessé … sur l’obligation … Pierre Mahault et Robert … de Grâce. Signé : Melun, Mahault, 2 autres signatures à identifier.

Deuxième quittance (26 janvier 1648) : Du mardi … 26 janvier 1648 … au frère Jean Melun … présent. (Attention, ne pas confondre avec la quittance d’un CM précédent qui dépasse à gauche).

Troisième quittance (?) : … (Texte à gauche de la 3ème page) dudit Nicolas Melun … et ladite Marguerite Melun … dudit Perier … Signé : Frequet, Jean Perier, Nicolas Melun. … (Texte en bas à gauche de la 3ème page) dans … la … Marguerite Melun.

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  Première page du contrat de mariage entre Jean Perier et Marguerite Melun (Le Havre, 25 janvier 1648)
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  Seconde page du contrat de mariage entre Jean Perier et Marguerite Melun (Le Havre, 25 janvier 1648)
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  Troisième page du contrat de mariage entre Jean Perier et Marguerite Melun (Le Havre, 25 janvier 1648)

Labellisation BA

Séparons les deux sujets. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 13:20 (CEST)

Bonsoir  Arx76 :, il n'y a aucune obligation à faire un chapitre sur les variantes d'un nom, s'il n'y a pas de variantes connues ce n'est donc pas la peine. Attention également aux confusions et aux homonymes. Si Keranplein veut faire labeliser cet article il n'a qu'à le faire lui-même, ce contributeur adore faire travailler les autres, ne vous laissez pas faire. Cordialement, Iyy (discuter) 20 avril 2023 à 20:26 (CEST)

Bonsoir @Iyy, d'accord pour les variantes. De quels homonymes parlez-vous ? En ce cas @Keranplein n'a qu'a me suggérer ce qu'il faudrait améliorer sur cet article et je le ferai, après quoi Keranplein pourrait se charger de créer la page de vote. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 20:44 (CEST)

Comme Iyy semble être de mauvais poil en ce moment, je pense qu'on va être obligé de temporiser.

Ce n'est pas grave : il y a plein d'autres chantiers à poursuivre sur WP.

Voyez néanmoins l'encadré en haut de la présente page (Liste de tâches suggérées), qui signale plusieurs points de forme à régulariser.

Cordialement, Keranplein (discuter) 20 avril 2023 à 21:42 (CEST)

Je vais m'occuper de ces petits points de forme. Et oui il y a plein d'autres chantiers, je suis en train de bosser sur ma liste de familles à créer. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 21:46 (CEST)

Fait. Cordialement Arx76 20 avril 2023 à 21:54 (CEST)

Bonsoir  Arx76 :, je parlais des variantes d'un patronyme précis en lien avec l'histoire de la famille, il n'y en a pas toujours donc dans ce cas-là ça ne sert à rien. Ce serait introduire de la confusion en plus d'être inutile. Pour le problème des homonymes je veux simplement vous mettre en garde car des noms identiques sont parfois d'origine différente. Donc là encore inutile d'en parler. Vous pouvez demander le label AdQ directement mais alors pas de digressions inutiles dans l'article. Sachez également que vous allez devoir affronter probablement des avis féroces car cette famille de Perier est subsistante et sur Wikipédia certains se feront un plaisir de la démolir, je l'ai déjà vécu et ne comptez peut-être pas sur Keranplein pour vous soutenir. Le seul article de famille AdQ pour l'instant est la maison de Bournonville, son article n'est pas meilleur que la famille Prudhomme ou encore Barrau mais la maison de Bournonville est éteinte donc ça passe beaucoup mieux. Excusez mes propos mais c'est du vécu. Je vous soutiendrai et ferai la page de vote si vous voulez. Prévenez-moi. Cordialement, Iyy (discuter) 20 avril 2023 à 23:10 (CEST)

AdQ, c'est l'échec assuré. Il faut commencer modeste. N'oublions pas qu'il y aura des votes hostiles.

Par ailleurs, il faut prendre le temps de peaufiner la page avant de lancer le vote.

Cordialement, Keranplein (discuter) 20 avril 2023 à 23:52 (CEST)

Bonjour, vu la prévision des votes hostiles et la difficulté des labellisations d'articles familiaux, finalement je ne pense pas que cette procédure soit une bonne idée. J'ai sué sang et eau sur cette page, comme sur de nombreuses autres, et je n'ai pas envie que des contributeurs « féroces » se mettent à « démolir » mon travail. Cordialement Arx76 21 avril 2023 à 09:21 (CEST)

Ne soyez pas défaitiste  Arx76 :, sur Wikipédia rien n'est jamais définitif et acquis même si les familles sont détestées par plusieurs, donc je propose de faire une demande de BA, c'est bon pour vous, je peux lancer la procédure ? Iyy (discuter) 21 avril 2023 à 14:07 (CEST)

Bonjour @Iyy, merci. Je prévois encore d'améliorer cet article et à mon avis il faut encore attendre, si vous le voulez bien. Cordialement Arx76 21 avril 2023 à 14:11 (CEST)

D'accord, prévenez-moi, cordialement, Iyy (discuter) 21 avril 2023 à 14:14 (CEST)