Discussion:François de Charette
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Il est tué avant de signer l'armistice !--Pfinge 8 fev 2005 à 10:31 (CET)
J'ai corrigé depuis : la première version était ambigüe et c'est bien Haxo qui est mort en 1794 et Charette en 1796.
Ch. Rogel 13 fev 2005 à 02:27 (CET)
Précisions sur Charette
modifierPlusieurs dates, mais celle qui revient le plus souvent est celle du 21 avril 1763.
sur sa capture : il s'est réfugié à la Pellerinière, petit village situé près des Lucs sur Boulogne. Le 23 mars 1796, une sentinelle annonce l'arrivée des bleus dans le village. Les vendéens fuient alors vers la Boulogne, rivière qu’ils franchissent au moulin de Gâte-Bourse. Charette et sa troupe traversent la Guyonnière mais rencontrent à la sortie du bourg la colonne de l’adjudant général Valentin. Une fusillade éclate et contraint les vendéens à fuir. Ils courent en direction de Saint Sulpice le Verdon et atteignent le village du Sableau. Voyant que les bleus visaient Charette grâce au panache blanc de son chapeau, Pfeiffer, son aide de camp, se saisit du couvre-chef et l’échange contre le sien. Il est tué juste après. Au Sableau, Charette rallie les 35 survivants et repart vers le bois de l’Essart. Il est 11h30. Une colonne venue de Saint Fulgent les surprend au village de la Boulaye. Nouvelle fusillade. Vers midi, Charette et ses derniers soldats traverent les hameaux de la Morinière et du Fossé, le bois de la Chabotterie et le village de la Grande-Chevasse, sur la route de Montaigu à la Roche. Le bois de l’Essart est à leur portée quand soudain surgit une quatrième colonne, celle du général Travot. Les vendéens surpris, font demi-tour et se réfugient dans le bois de la Chabotterie qu’encerclent rapidement les colonnes républicaines. Pris au piège, Charette ne peut sortir sans essuyer les coups de fusils. Blessé à deux reprises, Charette s'effondre. Son domestique, Bossard, qui le prend sur ses épaules est aussitôt tué d’une balle. Il est 12h30. Charette est pris et transporté au Logis de la Chabotterie.
C'est un extrait du guide historique des guerres de Vendée.
Là bas il est soigné, puis il part pour le Chateau de Pont-de-Vie, puis pour Angers. De là, on ordonne son transfert à Nantes (peut-être avait-on peur qu'on essaie de la sauver). Il est interrogé, puis montré dans les rues de la ville.
Condamné à mort le 29 mars, on l'emmène place des agriculteurs (actuelle place Viarme). Charette refuse le bandeau sur ses yeux et commande lui-même le tir. Il avait 33 ans.