Discussion:Herr Vogt
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Propos divers
modifierMatériel à la calomnie
modifierExtrait de la vie d'un homme par William Vogt sur ce que son père à écrit contre Marx (d'après la notice de Herr Vogt, tome 1, 1927):
« Qu'entendait-on exactement sous le nom de Schfeldbane? A l'aube de la révolution de 1848, un journl se disant républicain très avancé la Rheinische Zeitung paraissant à Mayence, publia des articles incendiaires qui consternèrent les bons bourgeois. Son mot d'ordre était : dictature du prolétariat, et sa se résumait en ceci : le monde, tans dans l'ordre politique que social, étant fait d'injustice, il fallait le renverser faire table rase par tous les moyens et mettre à la place de ce qui doit être détruit la volonté du peuple. On voit d'ici combien cette doctrine du tout ou rien, cette perspective de ruines souillées par la flamme et le sang, attirait d'adepte à la cause libérale. Cependant les rédacteurs de cette feuilles, malgré leur inconsciente et brutale frénésie des provocations inutiles, ne s'engagèrent pas immédiatement, quoique la plume leur démangeât, dans une polémique avec les membres de la gauche radicale... Pour le moment, ils s'en tirent donc au sous-entendus, trop heureux qu'on le poussât pas trop loin par des questions gênantes. Evidemment, quelque chose demandait à être éclairci: La Rheinische Zeitung, ne manquant pas de capitaux, se rencontrait partout, était envoyé gratis dans toutes les directions, et agents de polices et réactionnaires brillaient au premiers rang de ses propagateurs; cela seul devait suffire à donner l'éveil. »
« Plus tard, on constatera aussi que toutes les fois que les Blind, les Liebknecht et d'autres jeunes énergumènes provoquent du scandale, entreprennent des coups de mains hasardeux, la police qui survient, pleine d'attention pour les prometteurs, les laisses s'évader, tandis qu'elle enferme brutalement les quelques braves ouvriers qui les avaient suivis. Le coup de filet de Morat, en 1850, qui est un des plus curieux épisodes de la vie politique de Liebknecht, est un belle exemple des faveurs exceptionnelles et de l'impunité bien étrange, à la vérité, dont jouissait alors ces incorrigibles communistes qui grouillaient à Londre autour de K. Marx. »
« Après la débâcle, en 1849, la "bande soufrée" ne se rendit pas à l'évidence; elle feignit de ne pas trouver dans la masse des exilés et des bannis cette aspirations au calme réparateur, à une existence de repos et de travail dont avait parlé Vogt dans sa brochure de Berne; au contraire, elle continua son oeuvre négative en excitant les républicains allemands les un contres les autres et en semant la zizanie parmi les chefs et les troupes. Dés que paraissaient l'un de ces "épurateurs" au teint jaune, à l'haleine empesté et à l'oeil injecté, dans un groupe d'émigré qui jusque-là avaient vécu et travaillé en parfaite harmonie, le poison de la discorde s'insinuait dans les rangs de la compagnie. Par des correspondances, de vagues propos, des assertions à doubles ententes, les travailleurs étaient chauffé à blanc jusqu'à ce qu'une rixe sanglante, un duel mortel ou l'expulsion général du territoire eussent couronné de succès la sale besogne du personnage, qui restait prudemment dans la coulisse quand las choses commençaient à se gâter. »
« Un autre moyen d'arriver à ses fins, en jetant le trouble dans les esprits par la terreur, consistait à s'opposer aux efforts individuels tentés par les affamés dans le but d'assurer leur existences et celle de leur famille. Quiconque se permettait de se retourner, d'accepter une place, de chercher une situation, de quémander de la besogne, de solliciter quelque emploi ou de s'établir, était immédiatement et sans autre, avec grossissements d'épithètes, déclaré traître à la Révolution qui avait besoin de tous ces défenseurs.; car à en croire ces phraseurs, l'Allemagne allaient s'insurger d'un moment à l'autre... C'est avec de semblable billevesées, qu'elle savait mensongères, que la "bande soufrée" forma une troupe de fainéants, "fortes en gueule", qui, sacrifiant sans cesse sur l'autel de la patrie, repoussaient, avec un dégoût patriotique, toute occupation, et passaient leur temps dans les bouges et les cafés à déblatérer sur les "transfuges" et les "corrompus". »
« En examinant de près les choses, tous ces vertueux piliers de la démocratie aux redondances déclamatoires, appliquaient leur intelligence à dépouiller les gogos se laissant abuser avec une aveugle persistance, et vivre aux dépens des caisses de secours des travailleurs. On jouait de la crédulité de l'ouvrier en le flattant de la façon la plus grotesque, avec des cajoleries de dupeur et des extases de croyants; aussi advint-il que plus d'un niais se crût, à la suite de ces platitudes, le Messie désigné, le grand génie qui devait apporter à l'humanité son salut avec la fameuse Dictature du prolétariat. Il est compréhensible qu'avec des instruments pareils entre mains, la camarilla de Londres pouvait tout oser; et, osant tout, elle alla jusqu'au chantage, ce dernier piment de toute campagne déshonnête. Pas une, mais des centaines de lettres pénétrèrent dans les familles en Allemagne, lettres menaçant de dévoiler aux autorités la participation du père, du frère ou d'un parent à tel ou tel acte politique compromettant. On donnait sa parole d'honneur de se taire contre une somme d'argent, désignée, livrable à telle adress à Londre, dans un espace de temps plus ou moins courts. »
« Paraît dans la brochure Studen etc... Enfin, on le tenait, ce railleur, ce dangereux ennemi qui n'avait jamais caché son dédain pour certains meneurs et n'éprouvait aucun effroi en leur présence. Pensez donc ! Karl Vogt, commenal de Plonplon, engageait ses amis à intervenir en faveur de la neutralité de la Confédération germanique; ergo, Kalr Vogt était vendu à Napoléon III, etc. ! »
-> Ce n'est donc pas seulement une affaire d'accusation d'espionnage envers Marx et d'exploitation des travailleur mais des propos parfaitement calomnieuses, des visions de l'anticommunisme en général sur le communisme. Propos imaginaires qui ressemblent fort étrangement à ceux balancer dans l'histoire des pays communistes écrit par les grands spécialistes de l'histoire de l'URSS comme l'espion anglais, les descendants blancs, les ex-staliniens ou ex-maoïstes. Voilà comment Karl Vogt, le matérialiste maladroit, n'est plus matérialiste en politique : il affabule complétement. Après le pourquoi Marx est un Monstre selon Vogt, Marx, contre l'avis des ces amis qui n'y voit qu'enfantillage, va écrire le comment de l'affaire qui va amener par intuition aux véritables pourquoi de l'affaire Vogt, parce que Vogt est espion de Napoléon III. Ce qui s'avéra matériellement juste comme il est parfaitement noté dans l'article. Sebrider (d) 15 juillet 2011 à 15:28 (CEST)