Discussion:Joinville (Haute-Marne)
Héraldique
modifierLes armes figurant sur cette page ne sont pas celles de la ville de Joinville.
Armes de joinville
modifierEnfin! une voix s'élève.
En effet, il devrait s'agir des armoiries d'Antoinette de Bourbon-Vendôme et celles de la maison de Lorraine (Claude de Lorraine).
Mais, je ne suis pas spécialiste.
Nota : Merci de taper "quatre tilde" pour vous identifier
jpm2112 14 octobre 2005 à 22:28 (CEST)
Tout à fait. J'essaie désespérément de modifier l'article mais n'y arrive pas.
Ces armes sont effectivement celles des Guise (juste après les Lorraine) On voit sur le flanc dextre en haut les 4 royaumes : Hongrie, Deux-Siciles, Jérusalem et Aragon, soutenus par 4 duchés : Anjou, Gueldre Juliers et Bar. Lorraine simple brochant sur le tout. Sur le flan senestre ce sont effectivement les armes des Bourbon-Vendôme. Ces armes ne sont pas celles de la ville de Joinville. Elles sont effectivement très probablement celle de notre chère Antoinette.
Celles de Joinville, qu'il faudrait reproduire aussi dans cette page sont celles de Geoffroy V, dernier descendant direct d'Etienne de VAUX (Stephanus, juxta abbatiam Sancti Urbani, Etienne de Vaux sur Saint Urbain donc) qui portait à la croisade les armes de sa famille : "Trois broyes d'or liés d'argent en champ d'azur". Durant une bataille en terre sainte aux côtés du Roi Richard Coeur de Lion, et compte tenu de son courage, le roi d'Angleterre autorisera Geoffroy V a écarteler son écu du lion de ses propres armes. Ses armes devinrent donc : "Trois broyes d'or liés d'argent en champ d'azur, un lion de gueules naissant en chef en champ d'argent".
Ces armes là sont celles de la ville de Joinville aujourd'hui.
Monsieur, si vous êtes meilleur surfeur que moi, et surtout si vous pouvez faire toutes ces manips copier/coller sans difficultés, rendez vous sur le site www.vauxsursainturbain.com, paragraphe Etienne de Vaux (quer je dois d'ailleurs complèter) vous y trouverez les armes d'Etienne jusqu'à Geoffroy V, puis celles de Joinville.
Je suis heureux d'avoir apporté ma modeste contribution à votre remarque très pertinente.
A propos de Louis, duc d'Orléans (dit Philippe Egalité) et de son éventuelle trahison
modifierMessage à 82.124.64.43
Bonjour 82.124.64.43
Je me suis permis dans la partie "histoire" de l'article de Joinville de supprimer une partie de la phrase concernant la mort de Philippe d'Orléans. Je l'ai fait pour deux raisons.
Tout d'abord parce que le terme injustement induit de votre part une opinion personnelle, ce qui est contraire à la neutralité dans les articles de Wikipedia.
Ensuite parce que votre phrase n'est pas terminée, je le pense. Etre injustement accusé de trahison, oui, mais par rapport à quoi ou à qui ?
Si Philippe d'Orléans n'a jamais trahi ses idées et ses idéaux personnels (c'est un enfant du siècle des Lumières), l'ensemble des historiens est unanime pour rapporter ses trahisons et non des moindres :
Envers ses ancêtres, en dilapidant dans des investissements hasardeux qui firent de lui un prince désargenté, la fortune et les biens patrimoniaux qu'il tenait de sa famille.
Envers son père, qu'il a renié devant les révolutionnaires, les assurant qu'il était le fils d'un cocher du Palais Royal, pour sauver sa vie…
Envers son Roi et cousin, enfin. Certains disent, et c'est peut-être cette trahison que vous évoquez, que Philippe d'Orléans n'est pas responsable de la mort de son cousin.
Le procès verbal de la réunion de la Convention Nationale du 15 janvier 1793 est sans équivoque : A chaque député, l'assemblée a posé 4 questions :
- 1/ Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d'attentat contre la sureté générale de l'état ?
- 2/ Le jugement de la convention Nationale contre Louis Capet sera- t-il soumit à la ratification du peuple ?
- 3/ Quelle peine sera infligée à Louis Capet ?
- 4/ Y aura-t-il un sursis à l'exécution du jugement de Louis Capet ?
Je vous donne le vote de Louis-Philippe Joseph, duc d'Orléans, dit Philippe Egalité, Député de Paris :
- Question 1 : OUI
- Question 2 : NON
- Question 3 : LA MORT
- Question 4 : NON
Je vous laisse seul juge de ceci. En voyant ce choix, les plus ultras, tel Robespierre furent même surpris du peu d'indulgence de Philippe Egalité envers son cousin. Avec le recul, les historiens sont unanimes sur le fait de reconnaître que Philippe Egalité, en écartant son cousin, et alors que la république, fragile, faillit basculer à un moment vers une monarchie constitutionnelle, voulait tout simplement s'emparer du trône de France.
J'espère avoir étayé par ces quelques lignes cette suppression de phrase. Chacun est cependant libre, sur Wikipedia, de supprimer ou de rajouter à sa guise. Cette "injuste trahison" n'y échappe pas…Mais l'objectivité doit etre de mise. Si je n'avais pas été objectif, j'aurais indiqué ci-dessus que la trahison des Orléans envers leurs cousins, c'est une vieille habitude, de Gaston d'Orléans à l'actuel comte de Paris, mais c'est une autre histoire…
Cher 82.124.64.43, peut-être à vous lire.
cordialement sanclaste 17 mai 2007 à 11:28 (CEST)