Discussion:Juda et Tamar/Archives 2020/5781

Dernier commentaire : il y a 5 ans par TaraO dans le sujet Références cassées
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Kezib modifier

Bonjour Inyan
En décembre 2009, j'avais fait un billet sur le nom de Kezib, cité en Ge 38:5, billet intitulé "Les mensonges de la procréation" (www.jude@pedia.org/blog/2009/12/09/les-mensonges-de-la-procreation-2/). Sauf erreur, vous n'avez pas abordé la question. Amitiés MLL (discuter) 30 novembre 2015 à 12:23 (CET)Répondre

Bonjour Mr Lévy,
premièrement, ceci ressort de Juda et Tamar dans l’exégèse médiévale que je n’ai pas encore abordée. Je compte (SDV et BN) le faire après avoir complété le paragraphe sur le Midrash (bientôt SDV et BN), Philon (qu’il me reste à découvrir SDV) et l’exégèse chrétienne antique (l’inclusion de Tamar dans la généalogie de Jésus reste à développer puisqu’il conditionne grandement l’exégèse chrétienne ultérieure ; j’ai des sources sur Jacques de Seroug, je sais qu’Ephrem en parle, je compte chercher sur Augustin d’Hippone, Origène et Eusêbe).
Deuxièmement, il y a aussi une page sur Kezib qui sera consacrée SDV à son exégèse puisque cette ville ne semble pas avoir eu, contrairement à l’Akhziv d’Asher, d’importance hors des textes. Troisièmement, Kezib semble surtout se référer à Shelah, pas à Onan : soit on le comprend comme « Mensonge » et cela fait référence à la promesse non tenue de donner Shelah à Tamar soit on le comprend comme « Cessation » et c’est là qu’il fait référence à la procréation. Bien à vous--Nathan m'écrire 30 novembre 2015 à 14:32 (CET)Répondre
Je vous lirai avec intérêt ! MLL (discuter) 30 novembre 2015 à 15:39 (CET)Répondre

Pour info modifier

Sur le site "modern orthodox" MLL (discuter) 1 décembre 2015 à 14:08 (CET)Répondre

Tamar et Ruth modifier

Bonsoir. Dans le plan actuel, les liens entre Tamar et Ruth font l'objet d'un petit alinéa dans le § 3.2 3.2 "Le récit et ses échos bibliques", suivi d'une très longue "Note 5". Il me semble que tout cela mériterait un § spécial, d'autant que la généalogie de Perets à David se retrouve, comme vous le notez ci-dessus, dans celle de Jésus de Matthieu 1. Amitiés MLL (discuter) 1 décembre 2015 à 22:37 (CET)Répondre

Intentions du roi David modifier

Ce n'est que spéculation. (Leparc (discuter) 15 février 2016 à 16:27 (CET))Répondre

En admettant que c’en soit, ce ne sont pas les miennes. Ensuite, il est écrit que David fit le mal aux yeux de Dieu - comme Er et Onan. Pourquoi n’est-il pas mis à mort comme eux ? Pourquoi la royauté ne lui est-elle pas retirée comme Saül ? La réponse que j’ai trouvée est qu’il s’amende sitôt avoir pris conscience de ses fautes. S’il avait sciemment fait ce qu’il a fait, quelle valeur aurait son repentir, même immédiat ? La Torah donne l’exemple d’un tel repentir, celle des ma’apilim (j’ignore comment ça se dit en français) après l’épisode des explorateurs ; ils seront écrasés ad horma (destruction totale). Cdt--Nathan m'écrire 15 février 2016 à 18:07 (CET)Répondre
Les cas ne se comparent pas. Saül n'a pas écouté. Il n'est nul part mentionné que David n'était pas conscient de son acte. Par contre, David, lui, fait immédiatement Techouva. (Leparc (discuter) 16 février 2016 à 02:38 (CET))Répondre
De plus, le cas de Saül concerne la nation, le cas de David est individuel! (Leparc (discuter) 16 février 2016 à 15:00 (CET))Répondre
Saül mis en demeure par Samuel tente de se justifier tandis que David se repent immédiatement, comme vous l’écrivez. Après que Nathan lui a dit « tu es [cet] homme ». Selon le rabbin Amnon Bazak, David est mû par les intérêts de Betsabée qu’il tente de sauvegarder. Comme elle est enceinte de leurs rapports, il demande à Urie de passer du temps avec elle, non pour sauver sa réputation mais pour que la vie de Betsabée retrouve son cours normal et lorsqu’Urie refuse, il prend sur lui de l’éliminer afin de prendre sa veuve pour épouse ; tout ce temps, David a l’impression de « bien faire » comme Juda croit avoir sauvé son fils de cette femme dont les maris meurent sans que ni l’un ni l’autre ne sache, contrairement au lecteur, que les actes qu’il a commis/que ses fils ont commis, ont déplu à Dieu. Dans sa volonté de préserver Betsabée comme Juda avait voulu préserver Chêla, David n’a pas conscience de léser Urie comme Juda n’avait pas conscience de léser Tamar. David est aussi prompt à condamner l’homme riche de la parabole que Juda à condamner Tamar, avec la même bonne conscience que Saül, qui avait accueilli Samuel sur un « J’ai réalisé la parole de Dieu »-- Nathan m'écrire 17 février 2016 à 16:10 (CET)Répondre
Selon l'exposé ci-dessus, Urie ne compte pas, sa vie ne compte pas. Que David "pense bien faire" est une opinion. On n'en sait rien. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il agit! Il n'y a pas de rapport avec Juda, qui effectivement ne peut juger des intentions de Dieu. (Leparc (discuter) 17 février 2016 à 20:39 (CET))Répondre
C’est exactement cela : Urie le Hittite, l’un des vaillants guerriers du roi, ne compte pas. Les Sages et Maïmonide donneront raison à David : à côté de « celui qui dit que David a péché n’est qu’un "erroné" » et l’enseignement sur le libellé de divorce conditionnel que chaque soldat de David donnait à son épouse lorsqu’il partait en campagne (T.B. Shabbat 56a), Abraham Maïmonide rapporte au nom de son père qu’Urie était un semi-prosélyte (guer toshav) et que son union avec sa femme était non seulement nulle au plan juridique mais invalide au plan légal ([1]) et Hazal enseignent qu’Urie était rebelle envers son maître et méritait la mort pour cette raison. Les reproches de Nathan ne porteraient que sur la forme et non le fond ([2])
Il n’est pas vrai que nous n’en savons rien - les parallèles permettent d’inférer. Dans l’hypothèse traditionnelle où l’histoire de David a été écrite en louchant sur celle de Juda, si Juda n’a pris conscience de la plus grande justesse de Tamar qu’au moment crucial, alors il en est de même pour David--Nathan m'écrire 17 février 2016 à 22:36 (CET)Répondre
Inférer est le mot clé. Louchant! On peut discuter sur Urie. Si l'union n'était pas légale, comment justifier la position de Betsabée. Elle vit conjugalement avec lui! Puis elle retourne vivre avec lui! Urie le rebelle, crime de lèse majesté... On n'est pas en terrain solide! (Leparc (discuter) 18 février 2016 à 00:15 (CET))Répondre
Je ne suis pas sûr de comprendre d’où viennent vos objections et je reprends : David et Juda sont intentionnellement présentés dans 2 Samuel 11 et Genèse 38 selon les mêmes ressorts littéraires, se retrouvant dans les mêmes lieux, réalisant les mêmes actions etc. Bien qu’ils ne furent assurément pas des « jumeaux » avec quelques siècles de décalage (encore que la chose ne soit pas impossible et se voit occasionnellement), la Bible les présente en quelque sorte comme tels le temps de ces épisodes, selon un procédé qui sera repris plus tard par le Midrash d’une part et le Pesher d’autre part (j’entends la tendance du Midrash à « actualiser » les récits bibliques, à présenter leurs héros comme se conformant aux normes en cours à l’époque de rédaction du Midrash. Exemple : dans le Midrash, Jacob prend peur lorsqu’il voit l’ange d’Edom monter sans redescendre, parce qu’à l’époque où ce midrash a été élaboré, les Juifs désespèrent de voir la fin de la domination chrétienne sur la terre d’Israël). Donc, en l’état, soit le parallèle est direct, et si la Bible dit que Juda pense ceci, l’on peut en inférer (c’est-à-dire : l’intention du passage est de nous faire comprendre) que David le pense aussi, soit le parallèle est inversé (ex. : Juda ne connaîtra plus Tamar alors que David connaîtra encore Batsheva), et on comprend (c’est-à-dire : l’intention du passage est de nous faire comprendre) que l’action de David doit se mesurer en regard de ce que n’a pas dit, fait ou pensé Juda.
Quant à Urie, le Midrash ne fait souvent qu’amplifier ce qui est dit dans la Bible, de façon explicite ou subtile - si donc Hazal le présentent comme un rebelle, c’est que son insistance à rester auprès de ses camarades — qui pourrait simplement témoigner de son esprit de corps — doit être (aussi) comprise comme un acte de défiance envers David. Et en ce qui concerne l’union de Betsabée avec Urie, c’est effectivement un point qui a interrogé de nombreux commentateurs, au vu du nombre de commentaires--Nathan m'écrire 19 février 2016 à 07:03 (CET)Répondre

Relecture de la section intitulée École babylonienne modifier

<< Rédigé environ deux siècles après le Midrash, le Talmud de Babylone se base sur des traditions similaires ... >> Cette première phrase me surprend. Ce n'est pas habituel de citer le Midrash comme un ouvrage en soi, daté de plus d'une époque assez précise... Je crois que la référence au Midrash est inutile. MLL (discuter) 15 octobre 2017 à 11:32 (CEST)Répondre

OK pour la correction. Plus loin : << le Talmud s’appuie d’une part sur Zacharie 14:21, (...) ; Rech Lakich produit Osée 12:8 et Isaïe 23:8 ... >> Ne serait-il pas judicieux de citer ces versets en note ? Ceci vaut évidemment pour tous les versets bibliques cités dans l'article. MLL (discuter) 16 octobre 2017 à 16:25 (CEST)Répondre

Notification Michel Louis Lévy : J’ai ajouté les fragments de versets commentés mais je pense que ça alourdit un article déjà volumineux et il en serait de même pour les notes. Peut-être l’usage d’un modèle verset (mais il ne renvoie qu’aux traductions chrétiennes de la Bible et le verset ne prend son sens que lu en hébreu…)?--Nathan m'écrire 18 octobre 2017 à 09:51 (CEST)Répondre
Tenons-nous en donc aux versets cités dans "mon" paragraphe ! Cela m'est bien utile, et me donne une idée de ce que sont les discussions dans une Yeshiva ! MLL (discuter) 18 octobre 2017 à 12:39 (CEST)Répondre
Pourriez-vous svp clarifier?-- Nathan m'écrire 18 octobre 2017 à 12:47 (CEST)Répondre
Je voulais dire que, lourd ou pas lourd, j'ai mieux compris le texte avec les versets explicités. Quant à la Yeshiva, je nous comparais moi à un élève qui demande des précisions, vous à un Rosh Yeshiva ...
La phrase << Il partage cependant avec le Midrash le souci de défendre l’histoire de Juda et Tamar, considérée par beaucoup comme « de ces choses qu’il vaut mieux ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles >> m'interpelle. Ne s'agit-il pas là d'une question transversale à tout l'article, qui devrait être évoquée dès le chapeau ? Cela rejoint en partie le paragraphe plus haut dans la pdd Kezib. Si l'histoire de Juda et Tamar est peu commentée, c'est qu'elle aborde des sujets trop scabreux pour être 1. enseignée aux enfants 2. être commentée sans gêne entre adultes. D'ailleurs plus loin, << Rabbi Yohanan tire cependant des mêmes versets que « quiconque émet (litt. fait sortir) du sperme en vain, mérite la mort » >> : quel jeune homme ne s'est pas masturbé ? J'espère que Rabbi Yohanan a eu des contradicteurs ! Je ne sais pas comment vous pouvez tenir compte de cette remarque, qui porte en fait sur la plus grande partie du texte biblique, lequel aborde, dès le "péché originel" les questions de sexualité, de procréation et de filiation. Y a-t-il une référence sur ce sujet ? MLL (discuter) 18 octobre 2017 à 14:08 (CEST)Répondre
  1. Vous vouliez dire que vous me comparez au havrouta. Pour en revenir à la question, qu’en serait-il de transférer toute la parenthèse en note de bas de page?
  2. L’expression « de ces choses » est de la guemara : on fait entendre à la femme soupçonnée d’adultère des choses qu’il vaut mieux etc. La question se pose : pourquoi à elles? On voudrait éviter de la traduire en public pour que des gens simples n’en viennent pas à déprécier Juda (les rabbins, eux, savent qu’ils faut lire au second degré - c’est ce que fait Rabbi Shmouel bar Nahmani lorsqu’il enseigne au nom de Rabbi Yonathan que celui qui dit que Ruben a péché, ne fait que se tromper) et on la leur raconte alors qu’elles sont si frustes qu’elles ont fait des choses laissant à penser qu’elles auraient pu tromper leur mari (càd que, quand bien même elles seraient innocentes, il n’y a pas de fumée sans feu et elles se comportent fort probablement de manière peu convenable) ?! Et la réponse : on veut les encourager à avouer en leur montrant ce qu’il y a d’héroïque dans l’aveu de Juda et, pour celles qui ne seraient pas convaincues, ce qu’il y a de bénéfique — Juda a hérité de ce monde et du monde à venir etc.
  3. Pour l’émission de semence en vain - voyez le traité Yoma : le dernier jour avant Yom Kippour, on empêchait le grand-prêtre de dormir, de crainte qu’il n’ait une pollution nocturne. À ma connaissance, Rabbi Yohanan n’a pas eu de contradicteur. Notez toutefois qu’il ne parlait pas de masturbation (même si le traité Kalla le comprend ainsi, je le rajouterai sdv) mais d’émission vaine. Notez aussi qu’on parle de semence : comme c’est le principe vital, la vie en puissance, qu’on gaspille en vain (sans aucun but que le gaspillage - c’est exactement ce que fait Onan, il ne recherche pas même la jouissance), on devrait en stricte application du principe midda kenegged midda se voir « gaspillé en vain » (HvS!)
  4. Notez que la tradition juive a choisi, contrairement à la tradition patristique (excepté les pères syriaques qui étaient plus influencés par la tradition rabbinique), de ne pas censurer l’histoire mais d’enseigner ce qu’il y a de positif à en retirer-- Nathan m'écrire 18 octobre 2017 à 14:46 (CEST)Répondre
  1. Merci pour m'avoir appris la "havrouta". Cette présentation en "incise", avec note éventuelle, me convient très bien.
  2. J'ai du mal à suivre : la femme adultère et Juda d'un côté, Ruben de l'autre... Mais ceci n'est pas dans le texte ... MLL (discuter) 18 octobre 2017 à 23:16 (CEST)Répondre
l’histoire de Ruben et Bilha est sur la liste des textes à censurer de la Mishna Meguila et, contrairement à celle de Juda et Tamar, elle l’a été puisqu’on la lit mais on ne la traduit pas (en public). Cela ne veut pas dire que les rabbins déconsidéraient Ruben puisque Rabbi Shmouel bar Nahmani au nom de Rabbi Yonathan etc. (SDV, vous lirez un jour — prochainement peut-être — tout cela sur WP) mais l’aveu explicite de Juda avait une telle force que même les gens simples comprenaient la stature du patriarche, au-delà de tout ce qu’ils auraient pu lui reprocher. Dans le cas de Ruben en revanche, la tradition rabbinique tient pour acquis qu’il a confessé sa faute (suite à l’aveu de Juda) mais cette tradition n’a pu être intégrée au(x) Targoum(im) et demeurait donc restreinte au cercle d’élèves qui l’entendaient de leurs maîtres-- Nathan m'écrire 19 octobre 2017 à 07:52 (CEST)Répondre
Je retiens que nous lirons "prochainement SDV tout cela sur WP". Cette histoire des "textes à censurer" sera passionnante. MLL (discuter) 19 octobre 2017 à 10:52 (CEST)Répondre
En somme le passage << l’histoire de Juda et Tamar, considérée par beaucoup comme « de ces choses qu’il vaut mieux ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles (litt. faire entendre) », et menacée de censure par certains qui craignent qu’on en vienne à déprécier le patriarche (120) >> pourrait être réorganisé comme suit : << l’histoire de Juda et Tamar, menacée de censure, comme d'autres épisodes (note), par ceux qui veulent éviter qu'on parle « de ces choses qu’il vaut mieux ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles (litt. faire entendre) », ainsi que par ceux qui craignent qu’on en vienne à déprécier le patriarche >>. MLL (discuter) 19 octobre 2017 à 13:24 (CEST)Répondre
Non, il s’agit bien de deux sujets distincts : 1. l’histoire de Juda et Tamar est racontée aux femmes soupçonnées d’infidélité alors qu’on la considère comme une histoire etc. 2. l’histoire de Juda et Tamar, après avoir été suggérée à la censure, est finalement lue et traduite-- Nathan m'écrire 19 octobre 2017 à 13:42 (CEST)Répondre
Est-ce plus clair ainsi?-- Nathan m'écrire 19 octobre 2017 à 14:37 (CEST)Répondre
Oui. Je souffle un moment. À plus tard. MLL (discuter) 19 octobre 2017 à 15:18 (CEST)Répondre

Enseignements positifs modifier

<< L’histoire apparaît au delà du sens simple, emplie d’enseignements positifs : >> On aimerait mieux identifier, dans la suite, ces "enseignements positifs". Pour moi, Juda a surtout le mérite de reconnaître celle qu'il prenait pour une prostituée et avec qui il a eu commerce ainsi que les enfants qu'il lui a fait  : on entrevoit ce mérite, je crois, quand Rabbi Alexandri désigne Peta’h Einayim comme « l’entrée de la tente d’Abraham », un peu comme quand on interprète la bénédiction de Balaam "Que tes tentes sont belles ... " par le fait qu'en Israël on sait qui sont le père et la mère de qui. Est-ce que je m'égare ? Shabbat Shalom MLL (discuter) 20 octobre 2017 à 15:16 (CEST)Répondre

Les enseignements positifs :
  1. la rencontre de Juda et Tamar n’était pas une histoire pastorale mais le début de la lignée messianique le TB le sous-entend mais ne le dit pas explicitement
  2. Peta’h Einayim n’est pas un double-entendre sexuel mais une allusion à Abraham, modèle d’hospitalité et de piété
  3. Juda la prit pour une prostituée car, Tamar étant pudique au-delà de la mesure, il ne l’avait jamais vue auparavant ; cette vertu lui vaudra, midda kenegged midda, d’engendrer un vertueux au-delà de la mesure
  4. Peta’h Einayim expose les scrupules de Juda même pour une histoire de passage
  5. Tamar s’est déflorée manuellement mais cela aussi est, chez elle, un signe de vertu
  6. Même en admettant comme Oula la prostitution de Tamar, elle l’a fait dans le but de sanctifier les cieux (!!)
  7. Tamar enseigne par son exemple qu’il est préférable de se jeter dans une fournaise etc. L’enseignement est si central dans la morale talmudique qu’il est répété dans x endroits différents (càd chaque fois dans un contexte différent)
  8. Juda, en avouant, a sanctifié le nom divin en public. Il a aussi sauvé trois vies. Il n’a pas eu honte de le faire en public et, pour cette raison, a mérité la domination en ce monde et la vie dans le monde à venir.
  9. Contrairement à la fin en mi-teinte de la Bible (ils ont eu des enfants ensemble mais il n’a plus jamais voulu la voir), l’issue selon le Talmud est heureuse (ils vécurent heureux et eurent deux enfants)
Comment suggérez-vous d’améliorer ? Shavoua tov--Nathan m'écrire 21 octobre 2017 à 19:16 (CEST)Répondre
Notification Michel Louis Lévy : Est-ce mieux ou était-ce mieux?--Nathan m'écrire 23 octobre 2017 à 12:34 (CEST)Répondre

J'ai interclassé ici votre liste avec les paragraphes de l'actuelle rédaction. Cela devrait vous conduire à comprimer un peu le texte des paragraphes longs, en s'en tenant à l'essentiel. Par ailleurs, disons que les enseignements 2, 7 et 8 me parlent plus que les autres, mais c'est un sentiment personnel. MLL (discuter) 23 octobre 2017 à 22:16 (CEST)Répondre

Souhaiteriez-vous que je découpe cette section comme avec le Midrash ? Je ne suis pas sûr que cela améliorerait la lisibilité…-- Nathan m'écrire 23 octobre 2017 à 22:45 (CEST)Répondre
Vous voulez dire comme dans le paragraphe précédent "Ecole galiléenne" ? Pas forcément, on peut intégrer les titres dans le texte, il s'agit simplement de bien mettre en valeur les "enseignements positifs". MLL (discuter) 23 octobre 2017 à 23:26 (CEST)Répondre

Publicité modifier

Remarque en passant : << C’est sa tente que Tamar ouvre à tous les vents >> Ceci conduit à opposer l'expression "fille publique", péjorative pour désigner une prostituée, à la notion de "publicité des bans", un mariage doit être rendu public pour désigner le futur père officiel des enfants d'une femme, indépendamment de ses égarements éventuels. Comme d'habitude, le texte biblique joue sur l'ambivalence de la parole, la meilleure et la pire des choses. MLL (discuter) 24 octobre 2017 à 10:31 (CEST)Répondre

Oui et non, c’est en effet sur de telles ambigüités que le midrash exerce sa lecture critique mais ce jeu de mots sur la « publicité » que vous relevez ne se trouve pas dans le Midrash ou le Talmud-- Nathan m'écrire 25 octobre 2017 à 10:02 (CEST)Répondre
J'entends bien. C'est pourquoi je parlais de "remarque en passant". L'étude talmudique conduit à des commentaires indéfiniment renouvelés. MLL (discuter) 25 octobre 2017 à 10:30 (CEST)Répondre
De fait ! Quant à la section, qu’en pensez-vous en l’état (il reste toujours des notes à ajouter) ?--Nathan m'écrire 25 octobre 2017 à 10:48 (CEST)Répondre
Tout va bien jusqu'au paragraphe "Lorsque Juda apprend la grossesse de sa bru ...", qui est trop compliqué : on mélange le texte et les commentaires, le tribunal de Sem, Samaël et Gabriel débarquent ... MLL (discuter) 25 octobre 2017 à 11:17 (CEST)Répondre
Mieux?--Nathan m'écrire 25 octobre 2017 à 13:07 (CEST)Répondre
OK. Ceci dit, ne faudrait-il pas quelque part (pas forcément dans ce paragraphe) un commentaire sur le nom d'Einaïm, que Chouraqui traduit explicitement par "les Deux Yeux". De même que pour "Kezib" (Ge 38, 5) et le mensonge (Rachi) ...
Pour Kezib, qui est attesté hors de l’histoire de Juda et Tamar puisque c’est le lieu d’origine de Bar Kokhba, j’ai commencé un article (tout comme Er, Onan, Bat Shoua etc. qui comporteront SDV des questions spécifiques - pour cette dernière, le rapport aux Cananéens). Pour Einayim (je préfère cette graphie) dont toute la valeur repose sur l’interprétation, je pense faire une note, comme je l’ai fait pour Vatitalef/Ekallopisato (note 1) ou pour les conclusions contradictoires du livre des Jubilés. Shabbat Shalom-- Nathan m'écrire 27 octobre 2017 à 14:16 (CEST)Répondre
PS:si j’ai bien compris, la relecture est finie?
Pas tout à fait, je me réserve une relecture dimanche. Shabbat Shalom ! MLL (discuter) 27 octobre 2017 à 17:12 (CEST)Répondre
Shavoua Tov ! J'ai été aujourd'hui plus occupé que prévu. Partie remise. MLL (discuter) 29 octobre 2017 à 23:22 (CET)Répondre

Dans la suite du paragraphe, le passage sur la "déduction" de Rabbi Yohanan, David Mikhtam et la note 136 pourrait être clarifié.

Ceci termine ma "relecture" du paragraphe, mais non notre dialogue. MLL (discuter) 30 octobre 2017 à 12:00 (CET)Répondre

Questions posées par le texte modifier

  1. Que vient faire ce texte à cet endroit?
  2. Quand l’histoire se produit-elle?
  3. Que signifie “descendit”?
  4. Que vient enseigner l’association avec Hira l’Adullamite?
  5. Juda se marie avec une Cananéenne?!
  6. Pourquoi n’est-elle connue que comme la fille de Shoua?
  7. Qui donc a nommé les enfants?
  8. Qu’apporte le fait de savoir qu’il se trouve à Kezib? Et qui se trouve à Kezib?

À qui s'adressent ces questions ? MLL (discuter) 30 octobre 2017 à 12:01 (CET)Répondre

Lorsque j’ai commencé cet article, je me suis inspiré des livres d’Esther Menn et Terry Blachman qui commencent par une approche structurelle synchronique du texte avant d’aborder l’histoire de son interprétation dans le judaïsme antique pour la première et le judaïsme au cours de son histoire pour la seconde. Cependant, en lisant récemment Walter Hilbrands qui en fait de même pour le christianisme jusque la reforme, il partait de l’approche diachronique, celle qui tend à démembrer le texte et à y voir des strates à chaque fois qu’il décèle une harmonisation (l’exemple le plus simple est l’hypothèse documentaire classique). J’en suis venu à me demander si les sections 2 et 3 ne devaient pas être reportées plus bas, dans l’actuelle section 6.2, et s’il ne fallait pas commencer comme Emerton par un catalogue des questions que peuvent poser le texte avant de présenter les réponses de l’exégèse antique à l’exégèse contemporaine--Nathan m'écrire 30 octobre 2017 à 12:45 (CET)Répondre

Références cassées modifier

Bonjour

L'article comporte 32 liens de renvoi bibliographique erronés :

  • Van_Dijk-Hemmes1989 appelée par la référence [Note 3] ✔️
  • Zhao2014 appelée par la référence [Note 5] ✔️
  • Mas2016 appelée par la référence [Note 6] ✔️ Corrigé
  • Friedman1990 appelée par la référence [27] ✔️ Corrigé
  • Kaniel2014a appelée par la référence [32] ✔️
  • Shinan_et_Zakovitch1992 appelée par la référence [Note 11] ✔️ Corrigé
  • Philonenko1987 appelée par la référence [Note 12] ✔️ Corrigé
  • Halpern-Amaru1999 appelée par la référence [61] ✔️
  • Kronholm1991 appelée par la référence [74] ✔️
  • MGTH appelée par la référence [88]
  • Friedman1990 appelée par la référence [105] ✔️ Corrigé
  • TanB appelée par la référence [Note 22]
  • Kronholm1991 appelée par la référence [151] ✔️
  • Bloch1957 appelée par la référence [Note 40] ✔️ Corrigé
  • Nowell_2008 appelée par la référence [Note 41] La référence existe dans la bibliographie mais cliquer sur le lien n’y renvoie pas. Overflow?
  • Kaniel2014a appelée par la référence [155] ✔️
  • Kaniel2014a appelée par la référence [156] ✔️
  • Anderson1987 appelée par la référence [160] ✔️
  • Petit1997 appelée par la référence [161] ✔️ Corrigé
  • Rosen-Zvi2006 appelée par la référence [170] ✔️
  • Bauckham1995 appelée par la référence [178]
  • Heil1991 appelée par la référence [Note 45] ✔️
  • Freidenreich2003 appelée par la référence [179] ✔️
  • Freidenreich2003 appelée par la référence [180] ✔️
  • Kappah1984 appelée par la référence [181]
  • Kappah1984 appelée par la référence [182]
  • Kappah1984 appelée par la référence [183]
  • Kappah1984 appelée par la référence [184]
  • MeriBacharach2006 appelée par la référence [185] ✔️
  • Kappah1984 appelée par la référence [Note 46]
  • Bitton1978 appelée par la référence [186] ✔️
  • Halpern-Amaru1999 appelée par la référence [189] ✔️


Pouvez vous jeter un œil ? merci d'avance. --TaraO (d) 13 septembre 2018 à 22:06 (CEST)Répondre

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