Discussion:Monsieur Merci
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Une seconde nouvelle comme source d'inspiration
modifierUne autre nouvelle de Kawabata, publiée également en 1925, a inspiré le réalisateur Shimizu pour ce film de 1936, "Monsieur Merci". Elle est titrée "La Mer" et débute par ces mots : « En juillet, le long d’un chemin de montagne blanchâtre, cheminait un groupe de Coréens. »
On retrouve effectivement une séquence dans ce film de Shimizu mettant en scène des travailleurs coréens employés à construire des routes. Une très belle jeune femme coréenne, tout de blanc vêtue, doit laisser, comme dans cette nouvelle "La Mer", son père mort d’épuisement au bord de la route.
Ceci infirme l’assertion prétendant que « des éléments imprévus dans le scénario ont été intégrés à l'histoire comme lorsque l'autocar croise par hasard un groupe de travailleurs coréens se rendant dans un chantier ». Non, l’épisode était bien écrit dans une nouvelle de Kawabata parue la même année que "Merci".
- Bonjour, si la scène de la jeune femme coréenne est bien écrite, elle est interprétée par l'actrice Yoshiko Kuhara, créditée au générique, deux sources au moins affirment le caractère improvisé de la scène des travailleurs coréens marchant en colonne sur le côté de la route tandis que le bus les dépasse. La première dans le livre du critique de cinéma japonais Tadao Satō, Le Cinéma japonais (tome I) page 178 : « Une autre fois, l'autocar rejoint par hasard un groupe de travailleurs coréens qui se rendent à pied sur un chantier, sur une route de montagne : on les filme aussitôt », la seconde dans le livre Hiroshi Shimizu, l'enfant sauvage du cinéma page 70 : « Shimizu improvise des scènes comme celle avec des ouvriers coréens ». --Malvoört (discuter) 26 janvier 2024 à 11:50 (CET)
- Merci pour votre réponse. Cependant si d’aventure vous lisez cette nouvelle de Kawabata titrée « La Mer » et parue la même année que « Merci », vous comprendrez que cet épisode du film n’a pas été improvisé. Les deux sources que vous citez se trompent. Le Schlav (discuter) 14 février 2024 à 00:20 (CET)
- En fait vous donnez vous-même la réponse à la question : le fait que Hiroshi Shimizu a fait venir sur le lieu de tournage une actrice professionnelle telle que Yoshiko Kuhara habillée en costume traditionnel coréen prouve en lui-même que rien n’a été improvisé. Et si, dans le film, elle évoque son père, travailleur étranger, mort d’épuisement et enterré au bord de la route, c’est bien sûr en référence à cette seconde nouvelle de Kawabata. Le Schlav (discuter) 14 février 2024 à 11:18 (CET)