Discussion:Rapport au savoir

État de la page et débat d’admissibilité

@Sergio09200 Bonsoir. Le débat d’admissibilité n’a rien à voir avec le problème de TI. Je ne comprends pas votre annulation. J’ai nettoyé la page pour qu’il soit plus facile de se rendre compte de son admissibilité. Bonne soirée, Lepticed7 (Viens tcharer ! :D) 30 août 2022 à 21:57 (CEST)

Bonsoir, Bref, Prématuré... Décidément, toujours empressé ? Serez-vous en mesure de récréer une synthèse ? --Sergio09200 (discuter) 30 août 2022 à 22:10 (CEST)

Tentative de réduction du résumé introductif initial alors estimé trop long et également supprimé

Dans les années 1980, Jacky Beillerot a cherché à identifier l'origine du syntagme rapport au savoir dans la littérature scientifique française. À l'époque, il proposait le statut d'une notion en construction. Cette expression serait selon lui la dénomination actuelle d'un processus dans lequel la réalité n'était pas nouvelle (Beillerot, 1989). Bernard Charlot, pour sa part, considère que l'historique de la problématique du rapport au savoir va de la philosophie classique à Hegel, au moins (Charlot, 2005). Les fondements de la problématique et son histoire remontent à peine à 1960, lorsque la première utilisation de l'expression rapport au savoir est identifiée dans la littérature scientifique française. Ainsi, en 2020, ce syntagme a achevé 60 ans d'une histoire avec une trajectoire de succès. En fait, il est devenu l’une des notions principales des Sciences de l’éducation et de la Didactique. Il est largement utilisé internationalement dans la recherche et/ou la production dans ces disciplines, dans plusieurs pays francophones, hispanophones et lusophones. Au Brésil, selon l'analyse réalisée par Cavalcanti (2015), il existe des dizaines de thèses et mémoires de master et des centaines d'articles publiés dans des revues, annales de congrès et chapitres d'ouvrages qui font référence littérale au syntagme de rapport au savoir dans leurs titres. Selon la cartographie de Bastos et Cavalcanti (2018; 2022), cette production a augmenté de manière significative ces dernières années.

Actuellement, un panorama assez diversifié de l'utilisation du syntagme est constaté, en raison de son lien avec les bases théoriques de différentes disciplines comme la Sociologie, la Psychanalyse, la Didactique, l'Anthropologie, et de sa polyvalence dans les différents contextes dans lesquels il est évoqué. Cette multidisciplinarité théorique et la polyvalence dans son utilisation dans différents contextes posent la question sur le statut épistémologique du rapport au savoir. A partir de l'analyse de la production scientifique de Cavalcanti (2015), des études menées par l’équipe NUPERES (Centre de recherche Rapport au Savoir) et d’un aperçu du futur de la recherche sur le rapport au savoir, la reconnaissance des principaux aspects historiques et épistémologiques, par des chercheurs qui développent et / ou orientent la recherche au niveau stricto sensu, devient un fait essentiel de la vigilance épistémologique. Une telle vigilance est indispensable à la continuité et au développement de la production scientifique - sur ce thème ou dans les différents contextes dans lesquels la notion est évoquée - pour pouvoir se développer en quantité, mais principalement en qualité permettant de reconnaître les différentes productions dans le cadre d’un programme de recherche.