Pierre Codou
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Sans que... ne..
modifierBonjour, J'ai constaté que vous avez révoqué ma modification dans l'article Aide:Signature. L'erreur qui consiste à ajouter un ne (négatif) derrière la locution sans que (négative aussi) est de plus en plus répandue. Je la corrige partout où je le puis. Diriez-vous j'aime lire sans être importuné ou sans n'être importuné ? Donc : Il chantonne à mes côtés sans que j'en sois importuné et non sans que je n'en sois importuné. On ne trouve aucune occurrence de sans que... ne dans Wikisource (ou alors j'ai mal cherché) ce qui n'est pas étonnant, cela constituerait une double négation. Bien cordialement Pierre (d) 31 janvier 2008 à 13:33 (CET)
- Bonjour, merci pour cette remarque. Il semblerait bien que la grammaire soit de votre avis . Je m'incline donc, et m'excuse pour ma révocation trop hâtive, donc. Pour alimenter la discussion j'ai trouvé ce texte assez intéressant, montrant que le débat de spécialiste n'est pas tranché définitivement lorsque la locution sans que est suivi par les mots aucun, personne ou rien comme c'était le cas dans Aide:Signature :
« Sans que
Après la locution sans que, qui contient déjà une négation, le ne explétif est généralement omis : dans une mise en garde du 17 février 1966, l’Académie française déclare que « sans que doit se construire sans négation, même s’il est suivi d’un mot comme aucun, personne ou rien, qui ont dans ces phrases un sens positif » (Défense de la langue française, s.v. sans que).
:Sans qu’elle ait pu s’en rendre compte, elle se trouvait dépouillée de tous ses biens.
:Il mettra son projet à exécution sans que personne puisse s’y opposer.La mise en garde de l’Académie française n’a visiblement pas clos la discussion. Bien qu’il prenne soin de préciser qu’après « sans que, on évite ne dans l’usage surveillé », René Lagane (1995, p. 96.) relève l’emploi assez fréquent du ne explétif après sans que, surtout quand la principale comporte une négation ou quand la subordonnée contient un mot comme personne, rien, aucun, jamais. Il donne ces deux exemples :
:Aucune décision ne peut être prise sans que je n’en sois informé.
:Il a agi ainsi sans que personne ne le sache. Jean Girodet (1997, p. 516 et 701), respectant pour sa part l’avis de l’Académie, déclare fautif l’emploi du ne explétif après sans que, dans tous les cas, y compris dans le contexte décrit. Il cite pour exemple :
:Il ne se passe pas de jour sans qu’elle commette une erreur, et récuse la forme suivante :
:Il ne se passe pas de jour sans qu’elle *ne commette une erreur. Nous nous rallions à ce dernier point de vue. »
— Centre de communication écrite. Université de Montréal
- Scroller et descendre un peu pour retrouver le passage cité. Très cordialement, Kropotkine_113 31 janvier 2008 à 15:26 (CET)
- La difficulté est de deux ordres :
- Les mots rien (chose), aucun (quelqu'un), personne (une personne), pas (une enjambée), jamais (un jour) etc. ne sont pas négatifs à l'origine ; ils servent à préciser ou renforcer la négation ne, forme faible de non, si faible d'ailleurs qu'elle finit par disparaître de la langue parlée, la connotation négative se reportant alors sur rien, aucun, etc.). Les « faux savants » ont donc tendance à ajouter systématiquement un ne dès qu'ils rencontrent l'un de ces mots.
- Quand les grammairiens emploient le mot explétif pour qualifier ne, c'est généralement qu'il ne savent pas justifier sa présence. C'est notamment le cas avec les verbes dits de crainte : Je crains qu'il ne soit trop long d'expliquer cela ici.
En tout cas, votre intervention m'aura fourni des arguments d'autorité que je ne manquerai pas de réutiliser à l'occasion. Merci. Pierre (d) 31 janvier 2008 à 17:38 (CET)
- Comme quoi ... à toute chose malheur est bon . Kropotkine_113 31 janvier 2008 à 17:47 (CET)
Boris Vian
modifierBonjour. Effectivement, les coquilles m'avaient sauté aux yeux, c'est pour ça que j'ai révoqué la modification, sans doute un peu vite et sans voir la faute qui effectivement est bien là. Je n'ai aucun problème de principe pour améliorer l'expression bien sûr et la formulation que tu proposes me convient parfaitement. Amicalement. Tizeff (d) 31 janvier 2008 à 18:24 (CET)
ne explétif
modifierBonjour,
Suite à ce diff, je vous signale l'existence du ne explétif qui, sans être indispensable, n'est nullement incorrect. Cordialement. — mro [d] 19 décembre 2013 à 20:25 (CET)
- Bonjour. Merci de votre remarque. Je vous renvoie à la longue discussion qui a eu lieu sur ma page de discussion à propos de « sans que ». Vous y trouverez aussi mon opinion sur le « ne » explétif. Cordialement, Pierre (discuter) 19 décembre 2013 à 20:39 (CET)
- Je vous renvoie à mon tour vers Le Bon Usage de Maurice Grevisse (§ 983) dont l'analyse est nettement plus poussée que ce qui précède et qui fournit de nombreux exemples des meilleurs auteurs. Il cite d'ailleurs l'avis, ancien, de l'Académie qui précède et écrit « Mais l'usage littéraire, même celui des académiciens, n'est guère sensible à ses proscriptions. - Sur cette question, voir H. Glättli, dans Vox Romanica, 1961, pp. 300-318. » Ce genre de modification relève plus de l'hypercorrection et je pense qu'il vaudrait mieux l'éviter. — mro [d] 19 décembre 2013 à 20:50 (CET)
- « hypercorrection » (s'exprimer incorrectement à force de vouloir être trop correct) me paraît outrancier. Si vous voulez revenir à la version précédente, je n'engagerai pas de querelle d'édition pour un ne explétif élidé. Pierre (discuter) 19 décembre 2013 à 21:04 (CET)
- Je vous renvoie à mon tour vers Le Bon Usage de Maurice Grevisse (§ 983) dont l'analyse est nettement plus poussée que ce qui précède et qui fournit de nombreux exemples des meilleurs auteurs. Il cite d'ailleurs l'avis, ancien, de l'Académie qui précède et écrit « Mais l'usage littéraire, même celui des académiciens, n'est guère sensible à ses proscriptions. - Sur cette question, voir H. Glättli, dans Vox Romanica, 1961, pp. 300-318. » Ce genre de modification relève plus de l'hypercorrection et je pense qu'il vaudrait mieux l'éviter. — mro [d] 19 décembre 2013 à 20:50 (CET)