La division d'Alger est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui fait notamment partie du 19e corps d'armée basé en Algérie. Elle regroupe les unités de l'Armée d'Afrique en garnison dans la région d'Alger. Elle est dissoute en 1964.

Division d'Alger
Image illustrative de l’article Division d'Alger
Uniformes de tirailleur algérien de la division d'Alger (à gauche), 1866.

Création 1831
Dissolution 1957 (1964)
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Défense territoriale
Fait partie de 19e corps d'armée
Garnison Alger
Guerres Conquête de l'Algérie par la France
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles Opération Torch
Campagne de Tunisie

Création et différentes dénominations

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  • 1830 : ?
  •  : dissolution, forme des divisions d'infanterie d'Afrique
  •  : recréé dans l'Armée d'Armistice comme division territoriale d'Alger
  •  : devient division de marche d'Alger
  •  : devient 1re division d'infanterie algérienne
  •  : devient 7e division d'infanterie algérienne
  •  : dissolution
  •  : division territoriale d'Alger
  •  : prend le nom de division militaire d'Alger
  •  : prend le nom de corps d'armée d'Alger
  •  : prend le nom de 23e corps d'armée
  •  : devient 20e division
  •  : dissolution de la 20e division

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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1830-1914

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En 1854, l'infanterie de la division est constituée des unités suivantes[1] :

  • 2e compagnie de pionniers

En 1860, l'infanterie est maintenant la suivante[1] :

  • 2e compagnie de pionniers

Première Guerre mondiale

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Constitution en 1914

En 1914, la division a une taille réduite à cause des renforts envoyés pour pacifier le Maroc. Elle est constituée par la 1re brigade d'Algérie, basée à Alger[2] :

Entre-deux-guerres

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Seconde Guerre mondiale

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1939-1940

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En 1939, la division est composée comme suit :

À la mobilisation, la 5e brigade d'infanterie forme la 81e division d'infanterie d'Afrique, qui part sur la ligne Mareth, déployée face à l'Italie jusqu'à sa dissolution fin 1940[3].

Armée de Vichy

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Faisant partie de l'armée de Vichy, la division est composée ainsi :

Combat aux côtés des Alliés

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Constitution en 1942 (division de marche d'Alger)

À partir du 15 novembre 1942, la division devient une division de marche, constituée des unités suivantes :

La division de marche d'Alger, ou division Deligne, couvre d'abord la frontière entre l'Algérie et la Tunisie envahie par l'Axe. En reformation de à , la division participe ensuite à l'offensive alliée en Tunisie.

Constitution de la 7e division d'infanterie algérienne

Revenue en Algérie fin [4], la division prend le nom de 1re division d'infanterie algérienne le , puis 7e division d'infanterie algérienne le . Elle est dissoute le [5]. Elle est constituée des unités suivantes :

[6]

L’après Seconde Guerre mondiale

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En 1946, le 19e corps d'armée devient la 10e région militaire. La division territoriale d'Alger lui reste attaché. Elle recoupe les arrondissements d'Alger, d'Aumale, de Médéa, de Blida, de Miliana, d'Orléansville et de Tizi Ouzou[7]. Dès janvier 1949, la division d'Alger est réorganisée : son état-major part à Tizi Ouzou, pour se rapprocher de potentiels troubles en Kabylie[8].

Le , la division territoriale d'Alger prend le nom de division militaire d'Alger[9]. En juillet 1956, la division était organisée comme suit[10] :

La division militaire, ne correspond plus à une division au sens tactique du terme, pris le nom de corps d'armée le [11]. En 1958, le corps d'armée d'Alger est divisé en quatre zones :

  • zone Ouest Algérois (ZOA), avec la 9e division d'infanterie (PC à Orléansville),
  • zone Sud Algérois (ZSA), avec la 20e division d'infanterie (PC à Médéa),
  • zone Est Algérois (ZEA), avec la 27e division d'infanterie alpine (PC à Tizi Ouzou),
  • zone Nord Algérois (ZNA), avec la 10e division parachutiste (PC à Hydra) et 7e division mécanique rapide (PC à Fort de l'Eau).

Après la putsch des généraux et la dissolution de la 10e DP le , la 1re brigade d'intervention est créée pour être rattachée au corps d'armée[12].

En , le corps d'armée d'Alger (9e et 20e DI, 27e DIA et groupement autonome d'Alger) prend le nom de 23e corps d'armée[13]. Le 23e corps d'armée devient en la 20e division, PC à Cap Matifou et trois brigades, 31e à Aïn Taya, 32e à Blida et 33e à Miliana[14]. La 52e brigade, de Ouargla, lui est rattachée du à sa dissolution le [15]. La 20e division est dissoute le [14].

Chefs de corps

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Sources et bibliographie

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Notes et références

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  1. a et b George Nafziger, « French Infantry Units In Garrison In Algeria 1847-1860 », sur usacac.army.mil
  2. « D'une guerre à l'autre 1871-1939 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎
  3. a b c d e et f « Les troupes d'Afrique dans la guerre 39-40 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎
  4. Stone & Stone, « UNIT HISTORY: Free French Algiers Infantry », sur books.stonebooks.com
  5. a b et c Marie-Anne Corvisier de Villèle, « Division de marche d'Alger puis 1re division d'infanterie algérienne puis 7e division d'infanterie algérienne », dans Inventaire des archives de la guerre, Série P 1940 - 1946, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (lire en ligne), p. 157-159
  6. Stone & Stone, « UNIT HISTORY: Free French 7th Algerian Infantry XX », sur books.stonebooks.com
  7. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 13.
  8. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 14.
  9. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 39.
  10. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 40.
  11. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 41.
  12. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 82.
  13. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 105.
  14. a et b Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 106.
  15. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 107.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Publication de la réunion des officiers, Manuel du soldat d'infanterie en usage dans la division d'Alger, H. Plon, , 144 p. (BNF 33472463, lire en ligne).