Division d'infanterie nord-africaine

type de grande unité française

Les division d'infanterie nord-africaine sont des unités de l'armée française stationnées en Métropole avant 1939 et constituées d'hommes venant d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie). Ces unités combattent pendant la bataille de France en mai-juin 1940 et disparaissent de l'ordre de bataille après l'armistice.

Division d'infanterie nord-africaine
Création 1928
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Rôle Infanterie
Composée de Trois régiments d'infanterie
Un régiment d'artillerie[1]
Services
Guerres Seconde Guerre mondiale

Historique

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Défilé du 22e RTA à Verdun en juin 1929.

Les deux premières divisions d'infanterie nord-africaine sont créées en 1928 pour regrouper les unités nord-africaines affectées aux forces mobiles, aptes selon la loi du 28 mars 1928 relative à la constitution des cadres et effectifs de l'armée à répondre immédiatement à une attaque contre le territoire français[2]. La 2e DINA est créée à Toul tandis que la 1re DINA remplace la 28e division d'infanterie dans le Sud-Est, le long du Rhône[3]. La 3e DINA et la 4e DINA sont créées en 1936[4],[5].

Les trois dernières DINA sont créées en 1939-1940 après le début de la Seconde Guerre mondiale. En temps de paix, chaque DINA compte trois régiments d'infanterie (tirailleurs algériens, tunisiens ou marocains, zouaves, légion étrangère ou infanterie métropolitaine) et un régiment d'artillerie nord-africaine (RANA). En temps de guerre, le RANA se dédouble et la division reçoit un groupe de reconnaissance de division d'infanterie[6].

Tirailleurs capturés par les Allemands, à Marcilly-sur-Seine le .

Lors de la bataille de France, la 2e DINA s'oppose avec succès aux Panzers lors de la bataille de Gembloux. Cependant, les 1re, 2e, 4e et 5e DINA sont bloquées au nord du coup de faucille allemand et piégées à Lille et à Dunkerque à la fin du mois de mai. Début juin 1940, les restes des quatre divisions et de la 1re division marocaine sont utilisés pour former la 1re division légère d'infanterie nord-africaine, détruite dans l'Ouest de la France mi-juin. Les 3e, 6e et 7e DINA sont à l'est de la percée de Sedan. La 7e DINA combat sur la Somme et parvient à retraiter jusqu'à la Haute-Vienne. Les 3e et 6e DINA sont encerclées en Meurthe-et-Moselle et se rendent le 23 juin 1940[7].

Composition en 1939-1940

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La 8e division d'infanterie nord-africaine devait être formée en avril 1940 mais prend finalement le nom de 8e division d'infanterie[8].

Autres unités similaires

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Notes et références

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  1. Deux en temps de guerre.
  2. Roger Michalon, « L’armée française et la crise du 7 mars 1936 », dans La France et l'Allemagne (1932-1936), C.N.R.S. Editions, (ISBN 978-2-222-02428-6, DOI 10.3917/cnrs.inter.1980.01.0289, lire en ligne), p. 289
  3. Jacques Sicard, « Les tirailleurs et spahis nord-africains dans les Alpes et leurs insignes », Militaria Magazine, no 119,‎ , p. 46 - 51
  4. Éric de Fleurian, Historique sommaire : 24e régiment de tirailleurs tunisiens, (1re éd. 2017) (lire en ligne)
  5. Éric de Fleurian, Historique sommaire : 23e régiment de tirailleurs algériens, (lire en ligne)
  6. Historama HS 10.
  7. Éric de Fleurian, Deuxième guerre mondiale, campagne de France 1939-1940 : participation des régiments de tirailleurs, (1re éd. 2014) (lire en ligne)
  8. Les grandes unités françaises, p. 97.

Bibliographie

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  • « Les troupes d'Afrique dans la guerre 39-40 », Historama, no HS 10 « Les Africains 1830-1960 »,‎ .
  • Pierre Porthault, L'armée du Sacrifice (1939-1940), Guy Victor, , In-8, p. 431.

Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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