Dolmen de Toulfoën
Le dolmen de Toulfoën, appelé aussi dolmen de la Colonne, est un dolmen situé dans la Forêt de Carnoët sur la commune de Quimperlé dans le département français du Finistère.
Dolmen de Toulfoën | ||||
Vue générale de l'édifice | ||||
Présentation | ||||
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Autre(s) nom(s) | Dolmen de la Colonne | |||
Type | Dolmen | |||
Période | Néolithique | |||
Caractéristiques | ||||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 50′ 32″ nord, 3° 32′ 57″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Bretagne | |||
Département | Finistère | |||
Commune | Quimperlé | |||
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Description
modifierLe dolmen est constitué de dalles en granite rose : quatre orthostates au sud et trois au nord délimitent une chambre de 4,85 m de longueur pour 1,90 à 2 m de largeur. Trois supports dépassent du sol sur environ 1 m de hauteur, les autres, qui ont été brisés, atteignent au maximum 0,50 m de hauteur. Aucune table ou vestiges de table de couverture n'est visible à proximité[1].
Il pourrait s'agir des vestiges d'une allée couverte[2], type de dolmen très fréquent plus à l'ouest (entre Concarneau et Moëlan-sur-Mer). Le monument n'a pas été fouillé[1].
Folklore
modifierLe monument est associé à un pardon, le Pardon de Toulfoën appelé aussi Fête des Oiseaux qui avait lieu le lundi de la Pentecôte. Selon la légende Saint-Maurice, abbé de l'abbaye cistercienne éponyme, importuné par le chant des oiseaux qui perturbait les psaumes, les conduisit en forêt de Carnoët. Le pardon commémorait ce miracle. Selon une autre tradition, les habitants de Quimper, qui se rendaient à l'abbaye de Saint-Maurice, avaient pris l'habitude de faire une halte près du dolmen où les marins lorientais vendaient des oiseaux exotiques rapportés de leurs voyages. Selon une autre version, plus prosaïque, la Fête des Oiseaux était l’occasion pour les filles à marier de trouver un marri. Le prétendant offrait une case en osier renfermant un oiseau à sa désirée, si elle acceptait de l’épouser elle libérait l'oiseau et le mariage avait lieu un mois plus tard[1].
Notes et références
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifier- Yvan Pailler, Clément Nicolas et Yvan Maligorne, « La forêt de Carnoët : un conservatoire archéologique », dans La forêt de Carnoët (Quimperlé). Archéologie, histoire, traditions et légendes, Centre de Recherche Bretonne et Celtique / Société d'Histoire du Pays de Kemperle, , 252 p. (ISBN 979-10-92331-14-1), p. 19-40
- Yohann Sparfel et Yvan Pailler, Inventaire des monuments du Néolithique et de l'Age du bronze dans le Finistère, vol. II : Arrondissement de Quimper, SRA Bretagne, (lire en ligne), p. 529-530