Données ouvertes aux États-Unis
Historique
modifierAux États-Unis, l'adoption de la loi sur le libre accès à l'information en 1966, la Freedom of Information Act[1], a été amendée notamment en 2007 par la loi OPEN Government Act[2]. L'ouverture des données publiques est devenu un axe central du gouvernement américain avec le [3] ainsi que [4] qui mentionnent les critères de publication de données ouvertes.
La libération des données se développe de manière formelle au niveau d'un État puis au niveau fédéral avec l’élection de Barack Obama, qui, dès son investiture fait part de son intention de « créer un niveau d’ouverture du gouvernement sans précédent », dans le but de « renforcer la démocratie et promouvoir son efficacité et son effectivité au sein du gouvernement »[5].
En , le projet data.gov est lancé, puis en décembre de la même année la Directive du gouvernement ouvert[6] est publiée et pose les trois piliers de la coopération entre l'État et les citoyens qui sont la transparence du gouvernement, la participation et la collaboration.
Vivek Kundra, premier responsable fédéral des systèmes d'informations (Chief Information Officer) dans l'administration Obama, observe que « la libération de ces données a donné naissance à une économie des applications […] on assiste à une explosion de ces communautés de développeurs ».
En février 2017, l'administration Trump décide unilatéralement de couper l'accès à ces données depuis le portail dédié[7],[8]
Notes et références
modifier- Texte en vigueur :http://www.justice.gov/oip/foia_updates/Vol_XVII_4/page2.htm
- Texte en vigueur :http://www.justice.gov/oip/amendment-s2488.pdf
- memorandum sur la transparence et gouvernance ouverte de 2009
- la Directive sur l'ouverture des données de 2013
- « L'information détenue par le gouvernement fédéral est un bien national » (discours du 20 janvier 2009)
- http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/omb/assets/memoranda_2010/m10-06.pdf
- (en) Andrew Tarantola, « Trump administration is killing its open data portal », sur engadget.com, (consulté le ).
- (en) Zeke Miller, « The White House Will Keep Its Visitor Logs Secret », Time Magazine, (lire en ligne).