Donnacona (Québec)

ville du Québec, Canada

Donnacona
Donnacona (Québec)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Capitale-Nationale
Subdivision régionale Portneuf
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Jean-Claude Léveillée
2021-2025
Code postal G3M
Constitution
Démographie
Gentilé Donnaconien, ienne
Population 7 663 hab.[1] ()
Densité 380 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 40′ nord, 71° 45′ ouest
Superficie 2 015 ha = 20,15 km2
Divers
Code géographique 2434025
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Capitale-Nationale
Voir sur la carte administrative de Capitale-Nationale
Donnacona
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Donnacona
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Donnacona
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Donnacona est une ville située dans la municipalité régionale de comté de Portneuf, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, dans la région administrative de la Capitale-Nationale, au Québec, au Canada. Aujourd'hui, Donnacona s’étend sur une superficie de 20 kilomètres carrés et sa population atteint plus de 7 200 [2] personnes : les Donnaconiennes et Donnaconiens.

Géographie modifier

Carte
Dans la MRC : Portneuf.

Municipalités limitrophes modifier

Rose des vents Pont-Rouge Rose des vents
Cap-Santé N Neuville
O    Donnacona    E
S
Sainte-Croix

Toponymie modifier

Cette ville porte le nom du chef iroquois Donnacona, qui a vécu sur les bords de la rivière Saint-Charles à Québec, où était située sa bourgade amérindienne nommée Stadaconé, tel que vu et relaté par Jacques Cartier (1535).

Histoire modifier

L’histoire du développement de la région débute en 1672, quand l'intendant de la Nouvelle-France Jean Talon concède à Toussaint Toupin (du Sault-à-la-Puce, Beauport) et à son fils Jean Toupin dit Dussault ce territoire à développer, nommé la Seigneurie de la Pointe-aux-Écureuils.

En 1912, l’arrivée de la Donnacona Paper Limited, qui sera ensuite connue sous le nom de la Papeterie Abitibi-Bowater, entraîne un développement urbain rapide.

En 1915, la municipalité de Donnacona est fondée, détachée de la municipalité de Saint-Jean-Baptiste des Écureuils[3].

Le journal New York Times est imprimé à l’époque sur du papier fabriqué par la Papeterie Abitibi-Bowater. Au début du XXe siècle, au temps de la « révolution du papier », plus de 1 500 hommes travaillent dans les usines de la compagnie, à raison de 48 heures par semaine.

En 1924, un couvent est érigé dans la ville et des Sœurs assurent l’éducation des filles, à l’école Sainte-Agnès, tandis que des Frères enseignent aux garçons au collège Sacré-Cœur.

C’est en 1967 que la municipalité de Les Écureuils et celle de Donnacona fusionnent pour former la nouvelle ville de Donnacona.

Le général Charles de Gaulle, lors de sa célèbre visite au Québec du 23 au 26 juillet 1967, fait un arrêt à Donnacona le 24 juillet vers 10 h 30 du matin et y prononce un discours de courte durée (à environ 5 minutes) . Il s'agit alors de la première halte que fit le chef de la France, sur le fameux " Chemin du Roy " , première route construite entre Québec et Montréal vers 1660. Le général de Gaulle fit cinq autres étapes (Sainte Anne de la Pérade, Trois Rivières, Louiseville, Berthierville et Repentigny) avant d'arriver à Montréal, vers 19 H 45 où il prononça dans cette ville son discours célèbre, de portée historique, d'environ 7 minutes qui se termina notamment par son apostrophe " Vive le Québec libre !" .

Le , la papetière Abitibi-Bowater cesse sa production pour une durée qui n'avait pas été précisée par la direction et qui deviendra ensuite permanente. À la fin du mois de mars 2011, on commence la démolition de l'usine. « Un pan d'histoire s'écroule » titrait le Courrier de Portneuf dans son édition du 30 mars 2011.

Démographie modifier

Évolution démographique
1996 2001 2006 2011 2016 2021
5 7395 4795 5646 2837 2007 436

Administration modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[7].

Donnacona
Maires depuis 2002
Élection Maire Qualité Résultat
2002 André Marcoux Voir
2005 Voir
2009 Voir
2010 Sylvain Germain Conseiller municipal (2005-2010)
Nommé directeur-général en 2013
Voir
2013 Voir
2016 Jean-Claude Léveillée Voir
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Économie modifier

Plusieurs organismes régionaux d’aide aux citoyens sont situés à Donnacona, dont le Centre local de développement de la MRC de Portneuf, le Centre local d’emploi, la Société d’aide au développement des collectivités et le Carrefour jeunesse emploi de Portneuf.

Le Parc industriel de Donnacona est situé en bordure de l’autoroute 40.

Jumelage modifier

La ville est jumelée avec Jarnac en France.

Notes et références modifier

  1. https://www.mamh.gouv.qc.ca/repertoire-des-municipalites/fiche/municipalite/34025/
  2. Statistique Canada : Recensement 2016 : Donnacona
  3. Page de Donnacona sur le site PADREM Québec
  4. L'église Saint-Jean-Baptise de Donnacona change de vocation
  5. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Donnacona, V » (consulté le ).
  6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Donnacona, V » (consulté le ).
  7. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en ).
  8. « Je te raconte ma ville », sur villededonnacona.com (consulté le ).
  9. « Élection partielle 2016 », sur villededonnacona.com (consulté le ).
  10. Maire suppléant à la suite de la démission du maire Sylvain Germain.
  11. « Les propos de la Tour, Lettre de démission de monsieur le maire, Sylvain Germain », sur villededonnacona.com (consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :