Donnemarie-Dontilly

commune française du département de Seine-et-Marne

Donnemarie-Dontilly est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Donnemarie-Dontilly
Donnemarie-Dontilly
Donnemarie-Dontilly depuis la côte du Ralloy.
Blason de Donnemarie-Dontilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
(siège)
Maire
Mandat
Sandrine Sosinski
2020-2026
Code postal 77520
Code commune 77159
Démographie
Gentilé Donnemaritains
Population
municipale
2 747 hab. (2021 en évolution de −5,83 % par rapport à 2015)
Densité 228 hab./km2
Population
agglomération
3 190 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 33″ nord, 3° 07′ 38″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 139 m
Superficie 12,07 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Donnemarie-Dontilly
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Donnemarie-Dontilly
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Liens
Site web donnemarie-dontilly.fr

Géographie

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Localisation

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Donnemarie-Dontilly est située en Seine-et-Marne, dans le Montois, dans le nord-est de la France, entre Provins et Montereau-Fault-Yonne, à environ 100,6 kilomètres par la route[1],[Note 1] au sud-est du centre de Paris. Au nord de Donnemarie se trouve l'extrême limite du plateau de Brie, au sud se trouve la vallée de la Seine et plus spécifiquement, la Bassée. À l'ouest se trouve la forêt domaniale de Villefermoy.

Représentation cartographique de la commune
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Donnemarie-Dontilly
Meigneux Mons-en-Montois
Gurcy-le-Châtel Donnemarie-Dontilly Sigy
Égligny Vimpelles

Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 68 mètres à 139 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 80 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

Hydrographie

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Carte des réseaux hydrographique et routier de Donnemarie-Dontilly.

Le système hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

  • la rivière Auxence, 34,18 km[4], affluent en rive droite de la Seine, qui prend sa source à Meigneux et se jette plus loin à Vimpelles dans la Vieille Seine (ancien bras-mort de la Seine) ;
    • le fossé 01 de Champabon, 5,92 km[5] et ;
    • le cours d'eau 01 de Becherelles, 2,85 km[6] qui confluent avec l’Auxence ;
      • le fossé 02 de Becherelles, 1,27 km[7] qui conflue avec le cours d'eau 01 de Becherelles.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie, alimentant en eau Paris et sa région[Note 2].

La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 13,39 km[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 17 km à vol d'oiseau[11], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Donnemarie-Dontilly est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Donnemarie-Dontilly[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 146 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[23] dont le Plessis-aux-Chats (source : le fichier Fantoir).

Occupation des sols

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En 2018[24], le territoire de la commune se répartit[Note 7] en 50,4 % de terres arables, 34,6 % de forêts, 14,4 % de zones urbanisées et 0,6 % de zones agricoles hétérogènes[Note 8],[8],[25].

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 337 dont 82,6 % de maisons et 17 % d'appartements[Note 9].

Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 73,4 % contre 24,5 % de locataires[26] dont, 7,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 10] et, 2,2 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

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Donnemarie-Dontilly était desservie par les rails avec la ligne Sablonnières - Jouy - Bray-sur-Seine des Tramways de Seine-et-Marne jusqu'en 1965[27].

Le , la société ProCars spécialisée dans le transport par les bus (anciennement Les Cars du Montois) fut créée avec comme première ligne Donnemarie-Nangis. Entre 1990 et 2009, elle fut le centre administratif de la société ProCars. Depuis, il s'agit d'une des principales communes desservies avec Nangis et Provins par la société.

La commune est desservie par les lignes 3213, 3218, 3249 et Express 7 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine, ainsi que le service de transport à la demande nommé TàD Montois.

Toponymie

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Donnemarie-en-Montois est rattaché à Dontilly, en 1967, pour former Donnemarie-Dontilly[28].

Donnemarie est mentionné sous les formes Villa que Donna Maria in Montosis vocatur en 1140[29] ; Damna Maria 1216[30] ; Dannemarie vers 1222[31] ; Apud Dominam Mariam vers 1230[32] ; Dona Maria et Donna Maria en 1250[33] ; Donnemarie vers 1265[34] ; Danemarie en Montois en 1272[35] ; Dannemarie en la chatelerie de Bray en 1275[36] ; Donemarie en Montoys en 1344[37] ; Domna Maria in Montesio en 1361[38] ; Dannemarie en Montois en 1367[39] ; Donnemarie en Montoys en 1650[40] ; Danmarye en Montoys en 1674[40] ; Donnemarie en l'an IX[41].
Donnemarie : est un hagiotoponyme caché, du latin domina Maria, « Dame Marie » ou « sainte Marie ».

Dontilly est mentionné sous les formes A. de Dantilleiso en 1144[42] ; Duntelli en 1159[43] ; Donteli en 1161[44] ; G. de Donteilli vers 1172[45] ; Dontelli vers 1222[46] ; Dontilliacum en 1241[47] ; Dontelli en 1250[48] ; Dondilly en 1371[49] ; Domptilly au XVIIIe siècle[50],[41].
Dontilly : du latin dominus Tiliacum, « domaine du seigneur Tilius » ou du gallo-romain dunum tiliae, « mont du tilleul ».

Histoire

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À l'origine, Donnemarie-en-Montois et Dontilly étaient deux communes distinctes, séparées l'une de l'autre par l'Auxence. Le , elles furent réunies pour devenir Donnemarie-Dontilly (JO du 8 septembre 1967).

Moyen Âge

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Sous les Francs, une voie de communication est ouverte entre Provins et Montereau-Fault-Yonne, les chefs guerriers de Clovis construisent alors de nombreux châteaux forts le long de l'Auxence (l'eau de celle-ci servant à remplir les fossés), les châteaux de Bescherelles, Sigy, Paroy, Donnemarie, Couture. Quelque temps après, sous le roi Dagobert, les moines obtiennent la concession des terres proches des châteaux forts, ils construisent donc un important couvent et une église près du château de Dom (Donnemarie). Sous Charlemagne, certains serfs sont affranchis et reçoivent de petites surfaces de terre, à charge pour eux de payer la dîme ; ainsi des maisons et des fermes se construisent aux abords du couvent et du château : le village est né.

En 876, Dom (Donnemarie) est érigée en seigneurie. Le seigneur a ainsi le droit d'armer les hommes affranchis pour défendre la cité. Le château fort de Dom-Tilly et les quelques maisons qui l'entourent vont être construits un peu plus tard. Les deux villages sont alors séparés par des prairies marécageuses et on traverse l'Auxence à gué. En 1110, Dom (Donnemarie) était devenue assez importante et sur la demande de ses habitants, l'église dédiée à la Vierge Marie est nommée église paroissiale, le village devenant ainsi la paroisse de Dom-Marie puis Dame Marie (Donna Maria in Montesio). En 1235, Donnemarie obtient, en même temps que beaucoup de villages du Montois, le statut de commune affranchie.

À Dom-Tilly au XIIIe siècle, le château est transformé en monastère des Récollets (religieux franciscains réformés) et les moines font construire une église dédiée à saint Pierre et saint Paul, dans l'enclos du couvent. Dom-Tilly est promue paroisse le .

Dépendant du roi de France, le Montois est assez bien protégé des envahisseurs ; en contrepartie, le peuple doit fournir des hommes pour faire le guet dans les forts et les châteaux. À cette époque, Donnemarie est protégée par une muraille, avec vingt tourelles, entourée de fossés profonds ; seules quatre portes permettent d'entrer dans la cité. Malgré cela « les Anglais ont traversé Donnemarie en 1446 et ont fait de très grands dégâts. »

Époque contemporaine

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En 1775, le 26 septembre, un léger tremblement de terre secoue le Montois ; il est suivi de violents orages et de pluies torrentielles qui inondent la ville ; « trois personnes furent noyées et beaucoup de bestiaux furent perdus. » Le , la France est divisée en départements et en cantons. Donnemarie devient chef-lieu de canton le  ; on y installe également une justice de paix. En 1876, Donnemarie compte 1 031 habitants, Dontilly en compte 792, soit 1 823 pour les deux communes. En 1878, un jumelage des deux communes est tenté, un inventaire très précis est effectué, mais il faudra près d'un siècle pour que l'union se fasse.

Donnemarie était autrefois entourée d'une muraille avec vingt tourelles et seulement quatre portes permettaient d'y pénétrer (Paris, Provins, Melun, Dontilly). De ces quatre portes seule reste conservée celle de Provins, et les deux colonnes de la porte de Paris (rue de la Maladrerie). La porte de Dontilly, la plus importante, fut entièrement détruite durant la Révolution.

Époque actuelle

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Donnemarie était desservie, de 1904 à 1950, par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Jouy-le-Châtel à Bray-sur-Seine, du réseau départemental de Seine-et-Marne exploité par la Société générale des chemins de fer économiques.

Le , la ville est quadrillée par la division allemande « Das Reich » (responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane). Les hommes sont rassemblés dans les écoles et le château. Ils sont gardés prisonniers deux jours jusqu'à ce que les soldats allemands s'enfuient devant l'arrivée des Américains à Montereau-Fault-Yonne. La libération de la ville par les Américains s'effectue le .

Donnemarie-Dontilly est né le , de la fusion des deux villages, jusqu'alors séparés par l'Auxence, rivière qui était traversée à gué au Moyen Âge.

Actuellement, les remparts, les châteaux, les couvents, les fortifications ont en très grande partie disparu. De nouvelles constructions ont pris leur place et sont venues grossir le village. Le plan de la ville, bien que souvent modifié au fil du temps, comporte toujours de charmantes ruelles et des rues au nom évocateur (rue du Four, rue de la Maladrerie, rue du Moulin-à-Tan…) ; les vestiges architecturaux restent très nombreux au cœur de la cité (églises, cloîtres, portes, porches, puits, four à chaux, etc.).

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1970 1977 Charles Presgurvic PS Médecin généraliste
Conseiller général de Donnemarie-Dontilly (1976 → 1979)
         
mars 1983 mars 2001 Gérard Masson[51] DVG Instituteur et secrétaire de mairie puis directeur d'école
Maire honoraire
mars 2001 mai 2020 Serge Rossière-Rollin[52] PS-DVG Inspecteur de l'Éducation nationale
Vice-président de la CC Bassée-Montois (2014 → 2020)
mai 2020 En cours Sandrine Sosinski LR Professeure d'anglais
Conseillère départementale de Provins (2015 → )
1re vice-présidente de la CC Bassée-Montois[53] (2020 → )

Serge Rossière-Rollin et le conseil municipal ont été élus au scrutin du sous l'étiquette « Liste Indépendante d'Union Communale », c'est-à-dire sans appartenance aucune à un quelconque parti politique. Le maire, Serge Rossière-Rollin, est adhérent au Parti socialiste. Les Donnemaritains ont été appelés à revoter après décision du tribunal administratif. La liste élue en 2008 reste indépendante, même si le maire actuel est adhérent au Parti socialiste.

Liste des maires de Donnemarie-en-Montois
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1870 1871 Louis Félix Opoix   Propriétaire
Conseiller général de Donnemarie-en-Montois (1848 → 1870)
         
1892 1910 Paul Rain Rad. Greffier de justice de paix
Conseiller général de Donnemarie-en-Montois (1898 → 1910)
1910 1924 Cléophas Lucquin Rad. Directeur d'école
Conseiller général de Donnemarie-en-Montois (1919 → 1934)
         
ca. 1942   Joseph Lecointe   Imprimeur à Mons-en-Montois
Nommé conseiller départemental en 1943
1953 1965 André Fromentin Rad. Conseiller général de Donnemarie-en-Montois (1951 → 1965)

Administration municipale

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Une caserne de gendarmerie a été édifiée avenue du Ralloy, sur un terrain de 4,500 m2 mis à disposition par la commune. Les locaux de service de 177 m2 abritent principalement l’accueil, la salle d’audition, six bureaux, un local d’archives et une chambre de sûreté. Une superficie de 75 m2 est réservée aux locaux techniques. Quant aux logements, 12 appartements familiaux et un studio sont construits. Cette caserne couvre un territoire comprenant 19 communes (9 800 habitats) : Coutençon, Villeneuve-les-Bordes, Montigny-Lencoup, Gurcy-le-Châtel, Donnemarie-Dontilly, Meigneux, Lizines, Sognolles-en-Montois, Thénisy, Paroy, Mons-en-Montois, Cessoy-en-Montois, Sigy, Luisetaines, Châtenay-sur-Seine, Égligny, Vimpelles, Jutigny et Savins.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].

En 2021, la commune comptait 2 747 habitants[Note 11], en évolution de −5,83 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0501 1331 0201 0781 0521 1601 2991 1331 132
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1081 1451 1131 0101 0311 0371 017991972
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
952889851746817848877867864
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9631 6681 8091 8452 2952 6282 7442 7762 913
2018 2021 - - - - - - -
2 7902 747-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Médias

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En 1988, le tournage de Roselyne et les Lions, film de Jean-Jacques Beineix, est effectué avec Isabelle Pasco et Philippe Clévenot, ainsi que la participation du cirque Zorglo (le chapiteau sur la place des Jeux).

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 1 144 (dont 52 % imposés), représentant 2 749 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 860 euros[57], le 1er décile[Note 12] étant de 13 450 euros avec un rapport interdécile de 2,5[Note 13].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 612, occupant 1 115 actifs résidants (dont 18,9 % dans la commune de résidence et 81,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 65,3 % contre un taux de chômage de 9 %. Les 25,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,9 % de retraités ou préretraités et 9,2 % pour les autres inactifs[58].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 167 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 32 dans la construction, 41 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 30 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 31 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 16 étaient relatifs aux autres activités de services[59].

Il existe, à Donnemarie-Dontilly, plusieurs commerces, dont un Casino et une grande surface spécialisée dans le bricolage.

En 2020, 28 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 25 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[60].

Le 1er Aout 2023, le dépôt de cars de Procars fut cédé a Ile de France Mobilité[61].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'ensemble paroissial de Donnemarie-Dontilly est l'un des mieux conservés d'Île-de-France. L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Dontilly (classée Monument historique) restaurée à la fin du XVe siècle, possède certains éléments, comme la base du clocher-porche, datant des XIe et XIIe siècles.

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité (classée Monument historique depuis 1846) a été construite par les moines de Tours. Les parties les plus anciennes sont le clocher roman et le tympan du portail sud dédié à la Sainte Vierge également de facture romane du XIIe siècle. On pénètre dans l'enclos par une belle porte Renaissance. La galerie du cloître (classée Monument historique en 1921) avec sa charpente chevillée en bois de châtaignier, qui conduit à la petite chapelle funéraire Sainte-Quinette a été rapportée ; elle date du XVe ou XVIe siècle. Sur l'emplacement de cet ancien cimetière désaffecté en 1832 et ainsi délimité, un jardin médiéval a été créé récemment.

Personnalités liées à la commune

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  • Le pape de Donnemarie : Vers 1210 naît Simon, fils de Jean de Brion, grand Maire de Donnemarie. Chancelier de France. Il est nommé cardinal de Sainte-Cécile par Urbain IV. Il est élu pape le sous le nom de Martin IV. Ce pape, qui ne règnera que quatre ans, préparera la canonisation de Louis IX (Saint-Louis). Il meurt le 28 mars 1285. Ces armes représentaient des lis, il fut également chanoine et trésorier de Saint-Martin-de-Tours. Sa devise était : Ex telenio Liliacaei Martini (Du trésor de Martin des Lys).
  • I. Chipault : Ce personnage est un poète du XVIe siècle, dont le seul exemplaire connu des œuvres contient dans le titre la mention « par I. Alphutic, de Merandonie en tomnois », anagramme de « I. Chipault de Donnemarie en Montois »[62].
  • Théodore-Pierre Bertin : Né à Provins, le 2 novembre 1751. Fils de Louis Bertin, avocat au Parlement et de Louise Mitantier. Il donna des cours d'anglais à Paris et fit des traductions, puis fut employé aux Fermes générales. Il séjourna en Angleterre et, à son retour en France, publia en 1792 une traduction en français de la méthode sténographique de Taylor. En janvier 1793, il quitta Paris et séjourna quelque temps à Donnemarie à partir de septembre 1793. À Paris, il recueillit pour les journaux les discours des assemblées révolutionnaires. Il possédait une librairie où il faisait aussi le commerce des médailles. À la Restauration (avril 1814), il organisa un service de sténographie pour les Chambres, puis reprit un emploi dans l'administration des droits réunis. Il avait aussi un esprit inventif et déposa des brevets (la lampe « docimastique », ancêtre de la lampe à souder d'autrefois). Il est mort à Paris le 25 janvier 1819.
  • Gérard Presgurvic : Né le 20 juin 1953 à Dontilly. Musicien et auteur-compositeur-interprète français.

Héraldique

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Blason de Donnemarie-Dontilly

Les armes de Donnemarie-Dontillyse blasonnent ainsi :

D'azur à deux clefs d'or passées en sautoir.

Événements

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Au mois d'octobre 1567, « (N…) Pinot, grand maire de Donnemarie, gendre du procureur du roi Jehan de Ville, s’étant arrêté au village de Vineuf-lez-Courlons (probablement Vinneuf), avec les soldats de la compagnie qu'il levait par commission du roi, est assailli pendant la nuit par une troupe de la garnison protestante de Montereau ; les assaillants commandés par un guidon de Donnemarie nommé Neveu, dont il avait tué le père, le massacrent, ainsi que plusieurs de ses gens. Le grand-père de (N…) Pinot, tanneur, avait pris à ferme la seigneurie du Donnemarie, appartenant aux chanoines de Tours, et avait amassé de grands biens ; son père, puissant par ses richesses, se qualifiait de roi de Brie ; lui-même tranchait du gentilhomme ; mais le meurtre de Nicolas Neveu, son cousin, qui lui avanit enlevé la ferme des revenus du chapitre de Tours le plongea dans de grands embarras. Après sa mort, sa femme se livra à son frère et a de lui un enfant.

Les deux paillards incestueux confessèrent avoir esté incitez à commettre ceste paillardise par la lecture des livres de la Bible traduitte en françoys par les huguenotz, et par la liberté de la prétendue religion huguenoticque de laquelle tous deux faisaient profession. »

In Mémoires de Claude Haton – contenant le récit des événements accomplis de 1553 à 1582, principalement dans la Champagne et la Brie, de Claude Haton, publiés par Louis Félix Bourquelot, tome I, Paris, Imprimerie impériale, 1877.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Donnemarie-Dontilly », p. 447–453

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Le réservoir de Montsouris reçoit les eaux de la Vanne, du Loing et du Lunain, puis celles de la Voulzie, du Durteint et du Dragon.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Donnemarie-Dontilly comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
  8. Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
  9. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  10. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  12. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
  13. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.

Références

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    «  Dans Le bibliographe moderne, 1914, n° 1-3, M. Henri Stein a réussi à dévoiler l'anagramme d'un poète français du XVIe siècle, d'ailleurs à peu près ignoré, puisque le seul exemplaire connu de ses œuvres se trouve dans la bibliothèque James de Rothschild. En voici les titres

    « CONFESSION II VRAYEMENT CHRESTIENNE, comprenant sommairement tous les principaux points et articles de la Foy. En vers François, par I. Alphutic : de Merandonie en tomnois. S. 1. 1561. TRAICTÉ du décès de Nicolas Verjus, en son vivant lieutenant general au bailliage de Provins : Et de l'insolence faite à son corps, par les habitans d'icelle ville, à l'incitation et induction de deux venerables Docteurs y denommez. En vers françois. Par I. Alphutic, de Merandonie en tomnois. »

    — Matthieu 7. a. I. S. I. n. d.

    Il s'agit, dans ce second opuscule, de Nicolas Verjus, protestant dont le corps fut sorti de son cercueil et jeté à la voirie, vers 1561. M. Stein démontre que Alphutic de Merandonie en tomnois doit se lire : I. Chipault de Donnemarie en Montois, petite localité de la Brie, près de Provins. Ce nom se trouve, en effet, dans cette région puisque Claude Haton cite un huguenot, Mathé Chipault, en 1557 et 1560. Le prénom du poète est peut-être Isaac qui a été porté par d'autres Chipault, entre autres par un peintre qui fit baptiser à Charenton (l627- 1632) une fille Madeleine et deux fils Daniel et Isaac (France protestante., 2e éd. IV, 331). Avant ces dates, en 1576, on trouve un émailleur, Jean Chipault, pensionné du roi, dont le fils figure avec la même qualité dans les comptes de 1599 à 1611. Suzanne Chipault, sans doute sa fille, épousa Claude Bertélemy, peintre et émailleur sur terre, établi à Fontainebleau et également protestant. Enfln, Benjamin Chipault, petit-fils de Jean, et aussi peintre en 1614 et habite également Fontainebleau (cf. Bull., 1901, 549). »

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