Drachenfels
Le Drachenfels, terme allemand signifiant littéralement « rocher du dragon », est une colline en Allemagne constituant les restes d'un ancien volcan. Ce sommet de 321 mètres d'altitude domine le Rhin ainsi que l'agglomération de Bonn et fait partie du massif des Siebengebirge.
Drachenfels | |||
Le Drachenfels vu depuis le Rhin avec les ruines du château Drachenfels à son sommet et le château de Drachenburg sur la gauche. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 321 m[1] | ||
Massif | Siebengebirge (massif schisteux rhénan) | ||
Coordonnées | 50° 39′ 55″ nord, 7° 12′ 37″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | Allemagne | ||
Land | Rhénanie-du-Nord-Westphalie | ||
District | Cologne | ||
Ascension | |||
Voie la plus facile | Train à crémaillère ou route | ||
Géologie | |||
Âge | Oligocène | ||
Roches | Trachyte | ||
Type | Volcan de rift | ||
Activité | Éteint | ||
Dernière éruption | Inconnue | ||
Code GVP | Aucun | ||
Observatoire | Aucun | ||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-du-Nord-Westphalie
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Le Drachenfels fut le théâtre d'une des scènes se rattachant à la légende des Nibelungen : la défaite du dragon Fáfnir par Siegfried.
Géographie
modifierLe Drachenfels est situé sur la rive droite du Rhin, dans le sud-ouest du massif des Siebengebirge. Il est entouré par le Rhin, la ligne de chemin de fer Regional-Express Richtung-Coblence[2] et la route Bundesstraße 42[3] au sud-ouest et à l'ouest, la ville de Königswinter au nord-ouest, le Hirschberg au nord et la ville de Bad Honnef au sud-est.
Administrativement, il fait partie de la ville de Bad Honnef, du district de Cologne, dans le land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l'Ouest du pays.
Le Drachenfels culmine à 321 mètres d'altitude[4]. À son sommet se trouvent les ruines du château Drachenfels (de)[5].
Bien que de forme arrondie, cette colline possède des flancs abrupts qui se transforment en falaise au sud. À ses pieds, les coteaux le long du Rhin sont occupés par des vignobles ; le reste de ses pentes est couvert de forêts.
Le sommet est accessible par une route, par le Drachenfelsbahn au départ de Königswinter[6] ou par des sentiers de randonnée.
Histoire
modifierLa localisation et la morphologie du Drachenfels en surplomb au-dessus du Rhin en font un emplacement stratégique qui explique la construction du château Drachenfels[5]. Ce château médiéval est utilisé de 1167 à 1634 environ[5].
L'histoire du Drachenfels est ensuite fortement marquée par le tourisme à partir du début du XIXe siècle[5]. Ainsi, un service d'ânes propose d'emmener les touristes au sommet de la colline dès 1816, le chemin de fer passant au pied du Drachenfels se développe entre 1844 et 1870, la route est construite en 1872, le chemin de fer à crémaillère « Drachenfelsbahn » mis en service le et les bateaux naviguant sur le Rhin font escale à Königswinter à partir de 1892[5].
Cet afflux de visiteurs a nécessité des structures d'accueil qui se sont concrétisées par la construction de restaurants et d'une salle voutée de 200 m2 de superficie en 1902[5]. Ces constructions se poursuivent tout au long du XXe siècle avec un hôtel-restaurant en 1936, un autre restaurant en 1976 et une terrasse panoramique en 2011[5].
Notes et références
modifier- Visualisation sur le géoportail de l'Allemagne.
- (de) « Anfahrt mit der Eisenbahn », Drachenfels.net (consulté le )
- (de) « Anfahrt mit dem Auto », Drachenfels.net (consulté le )
- (de) « Das Siebengebirge », Drachenfels.net (consulté le )
- (de) « Burg Drachenfels », Drachenfels.net (consulté le )
- (de) « Die Drachenfelsbahn », Drachenfels.net (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- André Lerch, Châteaux-rochers des Vosges et du Palatinat, t. I 93/96 – II 97/100 : Structures et techniques, Strasbourg, Châteaux-forts d’Europe, , 436 p. (ISSN 1253-6008)97/100 Index des illustrations, Éditions du Centre d'étude des châteaux-forts :
- « Drachenfels », tome I : p. 22-42-75 ;
- « Drachelfeld-est », tome I : p. 33-67-81-129-130-136-137-141-150-166-167-170-174-175-193-199-204 ;
- « Drachelfeld-est », tome II : p. 244-245-249-253-256-265-268-269-274-278-284-288-301-311-364-365-366-374-385 ;
- « Drachelfeld-ouest », tome I : p. 33-81-104-201-215 ;
- « Drachelfeld-ouest », tome II : p. 253-301-328-366-367-370-384-403-407.