La phrase anglaise « Drill, baby, drill! », qui peut être traduite en français par « Fore, chéri, fore ! », est un slogan de campagne du parti républicain pendant l'élection présidentielle de 2008 aux États-Unis. Ce slogan exprime le soutien de ce parti à l'intensification des forages pétroliers en vue d'augmenter les ressources en énergie.

Origine du slogan

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C'est lors d'un discours à la Convention nationale républicaine de 2008[1] appelant à l'augmentation de la production de pétrole que Michael Steele lança : « In other words: Drill, baby, drill! And drill now! », c'est-à-dire en français, « Autrement dit : fore, chéri, fore ! Et fore maintenant ! ». La phrase est alors devenue célèbre[2].

Avant cela, le , le néoconservateur Erik Rush avait déjà publié sur son blog un billet ayant comme titre ce slogan[réf. nécessaire].

Débat entre les candidats à la vice-présidence

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Lors du débat électoral du [3] entre les candidats à la vice-présidence, Sarah Palin et Joe Biden, « Drill, baby, drill! » resurgit de manière éclatante. Joe Biden, en référence à la crise énergétique et à la position de John McCain opposés au développement de l'énergie solaire et de l'énergie éolienne, affirme que, pour ce dernier, « la seule réponse est ; “Drill, drill, drill!” »[4], ajoutant cependant : « Forer, il le faut, mais cela prendra 10 ans avant que ne sorte la première goutte de pétrole de l'un des puits qui sont sur le point d'être forés. »[5]. Ce à quoi Sarah Palin répond : « Le slogan est : “Drill, baby, drill!” Et c'est ce que l'on entend dans tous nos meetings car les gens sont tellement assoiffés de sources d'énergie locales à puiser… »[6]

Développements ultérieurs

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Les républicains continuent d'utiliser ce slogan après les élections présidentielles de 2008[7]. En 2010, cependant, le slogan est apprécié à l'aune de l'immense marée noire provoquée par l'explosion de plate-forme pétrolière offshore Deepwater Horizon, de BP, dans le golfe du Mexique. Cette marée noire cause des dégâts environnementaux considérables et une perte économique estimée en millions de dollars.

En conséquence, quelques partisans du « Drill, baby, drill! » commencent à se sentir génés par leurs anciennes positions[8]. Le slogan est parodié par « Spill, baby, spill! »[9], qui peut être traduit par « Déverse, chéri, déverse ! ». Deux sénateurs républicains, Jon Kyl et Pat Roberts, ont marqué leurs distances vis-à-vis du slogan[10].

Notes et références

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  1. (en) Jim Harger, « GOP election promoter urges handlers to unleash Sarah Palin », Grand Rapids Press, Michigan Live,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  2. (en) Siobhan Hughes, « Steele Gives GOP Delegates New Cheer: ‘Drill, Baby, Drill!’ », The Wall Street Journal, (consulté le )
  3. [PDF] Sen. Joseph R. Biden Jr. And Gov. Sarah Palin Participate in A Vice Presidential Candidates Debate « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  4. Version originale : « The only answer is drill, drill, drill. »
  5. Version originale : « Drill we must, but it will take 10 years for one drop of oil to come out of any of the wells that are going to be drilled. »
  6. Version originale : « The chant is 'drill, baby, drill.' And that's what we hear all across this country in our rallies because people are so hungry for those domestic sources of energy to be tapped into. »
  7. (en) Alex Seitz-Wald, « Sens. Kyl And Roberts Pretend Republicans Never Embraced The Slogan ‘Drill, Baby, Drill’ », Think Progress, (consulté le )
  8. (en) « Nelson says colleagues embarrassed by 'drill, baby, drill' », sur thehill.com/blogs (consulté le )
  9. (en) Patrick Corrigan, « Editorial cartoon », The Toronto Star, (consulté le )
  10. (en) « Senior Republicans distance themselves from 'drill, baby, drill' » [archive du ], sur thehill.com/blogs (consulté le )