Droits LGBT en Haïti

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La vie des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Haïti est soumise à l'instabilité politique du pays, à la prédominance de la religion catholique et à la pauvreté qui touche une grande partie de la population. Bien que peu de lois soient utilisées contre les personnes LGBT en Haïti, elles trouvent encore peu de soutien.

Droits LGBT en Haïti
Image illustrative de l'article Droits LGBT en Haïti
Localisation d'Haïti.
Dépénalisation de l'homosexualité  depuis 1791
Sanction  aucune
Interdiction des thérapies de conversion  légale
Identité de genre  Non
Service militaire  aucune armée
Protection contre les discriminations  Non
Mariage  Non
Partenariat  Non
Adoption  Non
Don de sang  Non

Statut légal

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Les relations sexuelles entre adultes de même sexe consentants et dans la sphère privée sont légalement permises depuis 1986. La majorité sexuelle est de dix-huit ans.

En 2017, une loi adoptée par le Sénat prévoit que « les auteurs, co-auteurs et complices » d'un mariage entre deux personnes de même sexe risquent une peine de trois ans de prison ferme et une amende de 500 000 gourdes (environ 7000 euros). Par ailleurs, elle bannit « toutes manifestations publiques d'appui à l'homosexualité et de prosélytisme en faveur de tels actes », ce qui constitue, pour Marianne, une homophobie d'État[1].

Sida/VIH

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Lors de l'apparition de l'épidémie de sida, le virus a été présenté comme transmis entre autres par les Haïtiens[2]. Bien qu'affectant surtout les hétérosexuels en Haïti, le sida y a été très vite associé aux homosexuels, ce qui a renforcé leur stigmatisation[3], malgré les actions d'information de personnalités haïtiennes comme Nancy Roc ou Arnold Antonin. Le manque de structures socio-médicales freine la lutte contre l'épidémie.

Société et culture

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En 2008, quelques personnes ont défilé lors de la première marche des fiertés du pays[4].

En 2010, à la suite du tremblement de terre touchant l'île et les problèmes qui en découlent, le groupe FACSDIS est fondé[5] à Port-au-Prince. L'association vise à regrouper et se battre pour les droits des femmes lesbiennes et bisexuelles[6].

Le a eu lieu le premier congrès national contre l'homophobie[4],[7]. La même année, l'association Kouraj crée le mouvement M pour lutter contre l'homophobie[7].

Il existe seulement deux associations LGBT reconnues en Haïti. Elles sont quotidiennement victimes d'insultes, de menaces et de violences[1].

Notes et références

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  1. a et b Robin Gabaston, « Haïti : le Sénat vote une loi instaurant une homophobie d'État », marianne.net, 3 août 2017.
  2. (en) « Opportunistic Infections and Kaposi's Sarcoma among Haitians in the United States », sur www.cdc.gov (consulté le )
  3. (en) « Country Profile - Haiti | The Age Of Aids », sur www.pbs.org (consulté le )
  4. a et b Premier congrès national contre l'homophobie en Haïti
  5. « Emission n°41 », CASES REBELLES,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Facsdis: Presentation Facsdis », sur Facsdis (consulté le )
  7. a et b « S’assumer en tant que gay: un moyen de combattre l'homophobie en Haïti », Yagg,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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