LGBT en Nouvelle-Zélande
Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Nouvelle-Zélande peuvent faire face à des difficultés légales que ne connaissent pas les résidents non LGBT.
Démographie
modifierLesbiennes
modifierConditions de vie
modifierDroits
modifierLégalisation de l'homosexualité
modifierLes relations homosexuelles masculines ont été décriminalisées en 1986[réf. nécessaire].
Mariage
modifierDepuis le , le mariage entre personnes de même sexe est légalisé en Nouvelle-Zélande, avec 77 voix pour, et 44 voix contre[1].
Adoption
modifierL'adoption homoparentale est légale depuis 2013.[réf. nécessaire]
Tableau récapitulatif
modifierDépénalisation de l’homosexualité | Depuis 1986 |
Majorité sexuelle identique à celle des hétérosexuels | Depuis 1986 |
Interdiction des discours de haine contre les LGBT | Depuis 1993 |
Interdiction de la discrimination liée à l'orientation sexuelle à l'embauche | Depuis 2009 |
Interdiction de la discrimination liée à l'identité de genre dans tous les domaines | Depuis 2009 |
Mariage civil ou partenariat civil | Depuis 2013 |
Adoption conjointe dans les couples de personnes de même sexe | Depuis 2013 |
Adoption par les personnes homosexuelles célibataires | Depuis 2013 |
Droit pour les gays de servir dans l’armée | Depuis 1993 |
Droit de changer légalement de genre (après stérilisation) | Depuis 1993 |
Gestation pour autrui pour les gays | |
Accès aux FIV pour les lesbiennes | Depuis 2004 |
Autorisation du don de sang pour les HSH | Depuis 1998 |
Visibilité
modifierPersonnalités publiques
modifierEn 1999, Georgina Beyer devient la première personne trans à être élue députée en Nouvelle-Zélande et dans le monde[2].
En 2020, la scène politique néo-zélandaise est l'une de celles mettant le plus en avant les personnes LGBT dans le monde. Huit parlementaires du Parti travailliste sont ouvertement LGBT : Louisa Wall, Meka Whaitiri (en), Tāmati Coffey (en), Glen Bennett (en), Shanan Halbert (en), Grant Robertson (en), Kiri Allan et Ayesha Verrall. Ces trois derniers sont membres du cabinet Ardern ; il s'agit dès lors du gouvernement le plus ouvert sur le sujet dans l'histoire du pays[3],[4].
Références
modifier- « Nouvelle-Zélande: mariage gay légalisé », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Florian Bardou, « Tomoya Hosoda, premier homme transgenre élu au Japon (et dans le monde) », sur Libération, (consulté le ).
- « Jacinda Ardern appoints most diverse cabinet in New Zealand history », sur Financial Times (consulté le ).
- « New Zealand is now home to the queerest parliament in the world », sur sbs.com, (consulté le ).
Bibliographie
modifier- Philip Webb et al, Butterworths Family Law In New Zealand: (13th Edition): Wellington: Lexis/Nexis: 2007.
- New Zealand Law Commission, Adoption: Options for Reform: Wellington: New Zealand Law Commission Preliminary Paper No 38: 1999: (ISBN 1-877187-44-5)
- Solicitor General's opinion on the application of the Human Rights Act 1993 to transgendered people.