Droupt-Saint-Basle

commune française du département de l'Aube

Droupt-Saint-Basle est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Droupt-Saint-Basle
Droupt-Saint-Basle
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes Seine et Aube
Maire
Mandat
Denis Andry
2020-2026
Code postal 10170
Code commune 10131
Démographie
Gentilé Braleux, Braleuses
Population
municipale
348 hab. (2021 en évolution de −1,14 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 34″ nord, 3° 56′ 29″ est
Superficie 18,61 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
Législatives Première circonscription
Localisation
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Droupt-Saint-Basle
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Droupt-Saint-Basle
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Droupt-Saint-Basle
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Droupt-Saint-Basle

Géographie

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Toponymie

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La commune doit l'adjonction de « Saint-Basle » à son nom du patronyme d'un ermite du VIe siècle, saint Basle de Verzy. On peut trouver les formes : Drotus, Sanctus Basolus, Drotum au XIIe siècle, Drout, Drot saint Basle, et l'adjonction du p n'apparait pas avant 1344.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Droup-le-Grand[1].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la rivière de Beauregard, le ruisseau des Rhuez et divers autres petits cours d'eau[2],[Carte 1].

La Rivière de Beauregard, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Chauchigny et se jette dans la Seine à Droupt-Sainte-Marie, après avoir traversé cinq communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Droupt-Saint-Basle[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la commune de Droupt-Saint-Basle (0,9 ha) et le Pré aux Boeufs (7,1 ha)[Carte 1],[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 619,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25,2 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Droupt-Saint-Basle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 4] (2,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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On trouve les premières mentions du village au XIIe siècle, il relevait du comte de Champagne, puis du roi, l'abbaye de Montier la Celle y avait aussi des droits.

Une grange a appartenu à la commanderie de Troyes avec 18 arpents et 1é perches[pas clair] de terres.

En 1789, le village était de l'intendance et la généralité de Châlons, du bailliage et de l'intendance de Troyes, mais aussi du bailliage secondaire de Méry.

Politique et administration

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Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
1793   Jean-Nicolas Maitre    
1794 1796 Nicolas Granger    
1797 1798 Aventin Moriat    
1798 1802 Jean-Baptiste Bertin    
1803 1816 Jean-Baptiste Laurent    
1816 1845 Charles Etienne de Chavandon    
1845 1850 Amand Collas    
mai 1850 mai 1850 Jean-Baptiste ROzier    
1850 1852 Auguste Venel    
juillet 1852 octobre 1852 Charles Etienne de Chavandon    
1852 ? Amand Collas    
mars 2001 mars 2008 Jacques Guyot    
mars 2008 mai 2020 Dominique Vinclair[18] DVG Retraité
mai 2020 En cours Denis Andry[19]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 5], en évolution de −1,14 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
488539577557578570584569576
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
594594597564546521489474434
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
415400353296309286292279278
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
267258219247288290297338352
2021 - - - - - - - -
348--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Droupt-Saint-Basle » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Droupt-Saint-Basle », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  2. « Fiche communale de Droupt-Saint-Basle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  3. Sandre, « la Rivière de Beauregard »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Droupt-Saint-Basle et Romilly-sur-Seine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Romilly », sur la commune de Romilly-sur-Seine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Hariot, Recherches...Méry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p383.
  18. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  19. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21597835
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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