Dumont d'Urville (bâtiment de transport)

bâtiment de transport léger français

Dumont d'Urville
illustration de Dumont d'Urville (bâtiment de transport)
Le Dumont d'Urville plagé à Saint Barthélemy

Type Bâtiment de transport léger
Classe Champlain
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Chantiers de Normandie - Le Grand-Quevilly
Lancement 27 novembre 1981
Armé 18 septembre 1982
Statut en cours de désarmement[1]
Équipage
Équipage 55 personnes
(dont 4 officiers, 8 officiers mariniers supérieurs et 12 officiers mariniers subalternes, 23 militaires du rang)
Caractéristiques techniques
Longueur 80 mètres
Maître-bau 13 mètres
Tirant d'eau 3,50 mètres
Tirant d'air 27,10 mètres
Déplacement 1 400 tonnes
Port en lourd 400 tonnes max.
Propulsion 2 lignes d'arbres entraînées par 2 moteurs diesels SACM-Wärtsilä UD 33 V l2 M 4
2 hélices à pas variable
Vitesse 14 nœuds, 11 en transit
Caractéristiques militaires
Armement 2 affûts de 20 mm Bofors antiaériens
2 mitrailleuses de 12,7 mm
3 AANF1 7,62 mm
Électronique 1 radar Decca 1226 ou Racal-Decca
Système de transmissions par satellite Inmarsat
Rayon d'action 4 500 milles nautiques à 13 nœuds
Aéronefs plateforme hélicoptère
Carrière
Port d'attache Fort-de-France, Martinique
Indicatif L9032

Le Dumont d'Urville (L9032) est un bâtiment de transport léger de classe Champlain français de la Marine nationale affecté aux Forces armées aux Antilles. Il porte le nom du navigateur et explorateur français Jules Dumont d'Urville.

Histoire modifier

1983 - Admission au service actif du Batral Dumont d'Urville.

Le Dumont d'Urville a été mis sur cale le 15 décembre 1980 aux Chantiers de Normandie puis admis au service actif le 5 février 1983. Le "Batral" est un type de bâtiment amphibie capable de « plager », c'est-à-dire de s'échouer volontairement sur une plage de sable afin de débarquer des troupes, des véhicules ou du fret. Il dispose d'une capacité d'emport totale de 300 tonnes. Il peut en outre transporter une compagnie de 120 personnes et 12 véhicules.

Ce type de bâtiment est avant tout orienté vers le travail inter-armées en accueillant notamment du personnel de l'armée de terre. Des exercices communs d'entraînement sont organisés régulièrement avec le 33e régiment d'infanterie de marine basé en Martinique.

Le Batral Dumont d'Urville est basé à Fort-de-France, siège du commandement militaire des Forces armées aux Antilles, de décembre 2010 à juin 2017.

En juin 2017, le navire effectue son dernier voyage pour être désarmé[2]. Après avoir rejoint le port de Brest fin juillet et avoir été désarmé, il est désormais en attente de démantèlement[1]. Courant septembre 2021, sa coque a rejoint le proche cimetière des navires de Landévennec dans l'attente d'un démantèlement.

Drôme modifier

Le Batral Dumont d'Urville dispose également de moyens complémentaires de projection :

  • deux embarcations pneumatiques de 40 ch.
  • un LCVP (Landing Craft Vehicle & Personnel).

Historique des déploiements modifier

  • Expédition Vanikoro en octobre 2008 (sur les traces de La Pérouse) lorsque le bâtiment était affecté à Papeete.
  • En Haïti (2011, 2012, 2013) ;
  • Exercice français interarmées CARAIBES (2011, 2013) ;
  • Exercice multinational et interarmées DUNAS (2012, 2013) en partenariat avec la République dominicaine.

Le Dumont d'Urville effectue également de nombreuses patrouilles dans tout l'arc antillais allant d'Haïti au Venezuela. Lors de ces périodes à la mer, le bâtiment reconnaît de nouveaux sites de débarquement dans les différents pays en collaboration avec les autorités locales[3].

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Terminé barre et machine pour le Batral Dumont d'Urville », Mer et Marine,
  2. « Le dernier Batral français en route pour Brest et son désarmement », Mer et Marine, .
  3. Cols bleus, no 3023 du 23 novembre 2013, pages 4 et 5.