E.ON

compagnie énergétique allemande
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E.ON
logo de E.ON
illustration de E.ON

Création 2000
Forme juridique Societas europaea (SE)
(depuis novembre 2012 )
anciennement Aktiengesellschaft (AG)
Action OTC Markets Group (EONGY)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Essen (Allemagne)
Direction Ulrich Hartmann (président du conseil d'administration), Johannes Teyssen (DG), Marcus Schenk (PDG)
Activité Énergie
Filiales Unipro (en) (jusqu'au )
Nord Stream AG
E.ON Energy Markets (d)
Vereinigte Aluminium-Werke (d)[2]
Jihočeská plynárenská (d)
Bayernwerk (d)
E.ON Energie Deutschland (d)
Innogy
E.ON Sverige (en)
E.ON Energie (d)
E.ON Česká republika (d)
E.ON UK
EG.D (d)
E.ON Czech Holding (d)
E.ON Business Services (d)
E.ON Beteiligungen (d)
GridX (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif en diminution 72 083 (2012)
TVA européenne DE119356834[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web eon.com

Capitalisation 26,8 Mrd € (18/11/2013)
Fonds propres en diminution 38,8 Mrd € (2012)
Dette 25,9 Mrd € (2012)
Chiffre d'affaires en diminution 29,565 Mrd € (2018)
-22,2%
Résultat net 3,524 Mrd € (2018)
Société précédente E.ON AG (d) et VIAG (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

E.ON est une société européenne du secteur de l'énergie, anciennement société par actions de droit allemand (Aktiengesellschaft), née de la fusion des groupes allemands Veba et Viag en l'an 2000. Son siège social est à Essen en Allemagne. E.ON est cotée à la bourse de Francfort sous le symbole EAO et fait partie de l'indice DAX.

Histoire modifier

Fusion et spécialisation (1999-2002) modifier

E.ON est issue de la fusion des groupes énergétiques allemands Veba et Viag annoncée en . Cette transaction a une valeur de 13,8 milliards d'euros. Les actionnaires de Veba possèdent deux tiers de E.ON après cette fusion. E.ON à sa création est la troisième plus grande entreprise dans le secteur électrique en Europe[4],[5].

Dans le cadre de cette fusion, Veba et Viag souhaitent se recentrer sur le secteur énergétique et scinder leurs activités périphériques, activités qui ont un chiffre d'affaires de 28,3 milliards d'euros, qui incluent notamment VAW Aluminium, E-Plus, MEMC Electronic Materials, Schmalbach-Lubeca, Stinnes, Gerresheimer Glas, Cablecom et Kloecker & Co. De plus, leurs activités chimiques Degussa-Huels AG et SKW Trostberg fusionnent dans une structure parallèle qui prendra le nom Degussa-Huls, structure qui deviendra plus tard Evonik[4].

Avant même la réalisation de la fusion, Viag annonce la vente de 72,96 % de Gerresheimer à Investcorp pour 210 millions d'euros[6]. En 2001, E.ON vend ses activités dans la distribution d'acier qu'il détient via Kloecker & Co au groupe trading britannique Balli Group pour 1,1 milliard d'euros[7],[8]. Toujours en 2001, MEMC Electronic Materials est vendu au fonds d'investissement Texas Pacific Group pour un euro symbolique et une ligne de crédit de 150 millions d'euros

En 2002, E.ON vend ses activités dans l'aluminium via sa filiale VAW Aluminium à Norsk Hydro pour 3,1 milliards d'euros[9],[10]. La même année, E.ON vend ses activités dans l'emballage via sa filiale Schmalbach Lubeca à l'entreprise américaine Ball pour 1,2 milliard d'euros[11], après avoir vendu quelques mois plus tôt ses activités dans le PET et le scellage d'emballage de Schmalbach Lubeca à Amcor pour 1,9 milliard d'euros[12]. Toujours en 2002, E.ON vend ses activités dans la logistique, via la vente de 65,4 % qu'il détient dans sa filiale Stinnes, à Deutsche Bahn pour environ 1,6 milliard d'euros[13].

Croissance externe (2001-2010) modifier

En 2001, E.ON acquiert une participation de 29,4 % et 42,8 % des droits de votes dans l'entreprise suédoise Sydkraft pour 272 millions d'euros[14],[15],[16].

En 2003, E.ON acquiert en totalité l'entreprise gazière allemande Ruhrgas pour au total 10,2 milliards d'euros malgré l'avis des autorités de la concurrence mais grâce au soutien gouvernemental, après de multiples accords et transactions avec ses concurrents (Fortum, EnBW, RAG)[17] et après avoir acquis les participations de 40 % qu'il ne détenait pas à ExxonMobil, Shell et TUI pour 4,1 milliards d'euros[18]. Dans le cadre de cette acquisition et contraint par les autorités de la concurrence, E.ON vend Gelsenwasser pour 835 millions d'euros à un ensemble de municipalités allemandes[19]. Dans le même temps, E.ON est contraint de vendre les entreprises de distribution de gaz VNG, Bayerngas, Stadtwerke de Brême et EWE[20].

Le , E.ON lance une OPA sur Endesa, groupe énergétique espagnol déjà convoité par son compatriote Gas Natural (OPA de ). L'offre allemande surpasse de 30 % celle de Gas Natural. Mais en 2007 les Espagnols ont appelé l'italien ENEL à l'aide et c'est ENEL qui a repris Endesa, E.ON s'étant retiré prématurément[21],[22]. Dans le cadre de ce retrait, E.ON acquiert la Société nationale d'électricité et de thermique (SNET), détenu précédemment par Endesa.

En 2007, E.ON acquiert une participation de 70 % dans l'entreprise russe OGK-4, ayant une capacité électrique de 8 630 MW et 5 300 employés, pour 4,1 milliards d'euros[23],[24].

En 2009, E.ON s'associe avec Sonatrach en Algérie pour l'exploration et l'exploitation d'un gisement de pétrole dans le bassin de Berkine, à proximité du gisement de Hassi Messaoud[25].

Difficultés et ventes d'actifs (2010-?) modifier

En , PPL Corporation acquiert pour 6,7 milliards de dollars les activités d'E.ON aux États-Unis, qui regroupe une production de 8 000 MW, renommée en LG&E and KU Energy du nom de ses principales filiales, Louisville Gas & Electric (LG&E) et Kentucky Utilities (KU). E.ON avait acquis ses activités en 2002, lors du rachat de l'entreprise britannique PowerGen, qui elle-même avait acquis ses activités américaines en 2000[26],[27].

En , PPL Corporation acquiert les activités de distributions d'énergie d'E.ON au Royaume-Uni, connue sous la marque Central Networks, pour 3,5 milliards de livres. Cette acquisition renforçant son réseau de distribution qui délivre avant cette acquisition 2,6 millions de clients au Royaume-Uni, en y ajoutant 5 millions de clients[28],[29],[30].

Mi-2011, le groupe et sa filiale française SNET annoncent qu'en France, ils devront dès 2013 fermer cinq de ses centrales à charbon de plus de 40 ans, dont trois fonctionnent avec des dérogations leur permettant de ne pas respecter les normes de pollution. 535 emplois sont concernés. La non-conformité environnementale et l'inadéquation de ces centrales face aux besoins du marché de l'électricité sont deux autres raisons évoquées. Ces centrales sont la « centrale Émile Huchet » de Saint-Avold en Moselle, celle de Provence (centrale thermique de Provence) à Gardanne-Meyreuil dans les Bouches-du-Rhône, la centrale thermique d'Hornaing dans le Nord et celle de Lucy à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire.

Le groupe a annoncé mi-2011 deux possibles nouvelles unités de production gaz sur la centrale d’Hornaing (tranche à cycle combiné gaz) et une unité de biomasse-énergie sur la « centrale de Provence »[31].

En , E.ON a confirmé son projet de conversion en centrale à « biomasse » de l'unité Provence 4 - Charbon à Gardanne, mais aussi la fermeture du site d'Hornaing [32],[33].

Le , Hitachi annonce le rachat de l'entreprise Horizon Nuclear Power (en) appartenant aux entreprises énergétiques E.ON et RWE, pour 696 millions de livres (860 millions d'euros), bouclé le [34],[35]. Horizon Nuclear Power est une entreprise travaillant sur plusieurs projets de centrales nucléaires au Royaume-Uni, sur le site de la centrale nucléaire d'Oldbury et sur celui de la centrale nucléaire de Wylfa.

En 2013 la société reçoit l'autorisation et des subventions du gouvernement français et de l’Union européenne pour reconvertir la centrale de Gardanne en centrale à bois ; ce que redoutent les défenseurs de l'environnement et de la forêt[36].

En , E.ON vend sa filiale Mitte, une filiale de distribution régionale ayant 45 000 km de lignes électriques et 4 800 km de réseau de gaz, centré sur la Hesse, pour 610 millions d'euros à un groupe de municipalités allemandes[37].

En , E.ON a annoncé une baisse de son chiffre d'affaires de 7 % (122,4 milliards d'euros) et un recul de son bénéfice de 46 % (à 2,24 milliards d'euros), seconde année consécutive de baisse de son activité[38].

Scission d'Uniper modifier

Le , E.ON a annoncé des dépréciations de 4,5 milliards d'euros découlant des bas prix du marché et sa décision de séparer ses activités de production conventionnelle (gaz, charbon, nucléaire, négoce, exploration) de celles dans les énergies renouvelables et les réseaux. L'entité regroupant les activités conventionnelles sera dénommée Uniper[39]. Cette scission sera effective en 2016.

E.ON a confirmé la cession à l'australien Macquarie de ses actifs en Espagne et au Portugal pour 2,5 milliards d'euros[40]. Également, les parts d'E.ON dans Urenco seront revendues en 2016, d'après Klaus Schäfer, le directeur financier du groupe allemand[39].

Entre 2010 et fin 2014, E.ON a réduit ses effectifs de 15 000 postes[38]. En 2014, E.ON, du fait des émissions de CO2 de ces unités de production, est classé à la troisième place des plus gros pollueurs européens[41].

En , E.ON annonce 3,1 milliards d'euros de perte, son plus mauvais résultat depuis la création du groupe[42]. En , E.ON déclare la vente de ses activités italiennes spécialisées dans l'hydroélectricité à ERG Group pour environ 1 milliard d'euros[43].

En , E.ON renonce à filialiser, dans une entité appelée Uniper, ses activités nucléaires ainsi que les coûts liés à leur démantèlement. Cette annonce ne remet pas en cause son plan de scinder ses activités en deux, entre d'un côté les activités de distribution, d'énergies renouvelables et de nucléaire et de l'autre ses activités liées à la production énergétique thermique et les activités de négoce[44]. En , E.ON vend ses activités pétrolières en mer du Nord pour 1,6 milliard d'euros au fonds d'investissement LetterOne, dirigé par Mikhaïl Fridman[45]. En , E.ON annonce une perte de 7 milliards d'euros dû à des dépréciations d'actifs de 8,3 milliards d'euros, liée au projet de scission qui nécessite une revue des comptes[46]. À compter du , la séparation des activités du groupe E.ON est effective[47]. La filiale française d'E.ON s'appelle dorénavant Uniper France[48].

En , E.ON accepte de vendre sa participation de 46,6 % dans Uniper à Fortum[49].

En , E.ON annonce vouloir acquérir les activités de réseau et de distribution d'Innogy en transférant les activités de production d'électricité d'origine renouvelables à RWE, qui possédait avant cette annonce 76,8 % d'Innogy[50].

Activité modifier

L'activité principale du groupe industriel, qui concerne le secteur énergétique, s'organise en six divisions. Grâce à l'ouverture et l'expansion de l'Union européenne, E.ON AG est parvenu à s'établir dans le secteur stratégique de l'électricité dans les pays de l'Europe de l'Est. Ainsi, en Hongrie, via Edasz détenue à 29,2 %. Pareillement en Pologne, en Bulgarie, et en Roumanie avec Distrigaz Nord possédée à 51 %. E.ON AG est aussi présent en Russie dans le secteur du gaz naturel avec 6,5 % de Gazprom Neft ainsi qu'en Scandinavie avec sa filiale locale à 60 % SydKraft.

Condamnations modifier

En , le groupe a été condamné par la Commission européenne, avec le français GDF-Suez, à chacun 553 millions d’euros d’amende pour entente illégale. Les deux firmes s'étaient en effet mises d'accord pour se partager le marché pendant 30 ans, depuis la construction en 1975 du gazoduc Megal[51].

Ressources humaines modifier

Le Président Ulrich Hartmann supervise le Conseil d'Administration depuis 1989. En , 87 815 personnes travaillaient pour E.ON AG, dirigées depuis 2010 par le Dr. Johannes Teyssen (CEO)[52]. Depuis , Marcus Schenk (CFO) supervise les finances.

Données financières modifier

Données financières en millions d'euros
Années 2002 2003 2004 2005 2006 2011 2012
Chiffre d'affaires 37 059 46 363 49 103 56 399 67 759 112 954 132 093
Résultat d'exploitation 7 680 9 458 10 520 10 272 11 353 (757) 4 709
Résultat net part du groupe 2 777 4 647 4 339 7 407 5 057 (2 219) 2 217
Dettes financières 13 979 7 855 5 483 -3 863 -268 29 914 25 944
Effectifs 107 856 66 549 69 710 79 947 80 612 78 889 72 083
Source : 'OpesC' et Rapport annuel 2012.

Références modifier

  1. Knowledge Graph, (graphe de connaissances), consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Pressearchiv 20. Jahrhundert, (organisation), [lire en ligne], consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom E.ON SE (consulté le )
  4. a et b « Veba and Viag Agree to Merge In $14 Billion Stock-Swap Deal », William Boston, The Wall Street Journal, 28 septembre 1999
  5. « Merger of Veba and Viag Expected Today » The New York Times, 27 septembre 1999
  6. « Viag vend Gerresheimer Glas à Investcorp », Les Échos, 11 avril 2000
  7. « Balli veut se faire un nom en Europe », Usine Nouvelle, 23 mai 2001
  8. (en) « Balli Group Buys E.On's Kloeckner; Deal Is Subject to Several Approvals », Erwin Schneider, The Wall Street Journal, 9 août 2011
  9. (en) « E.ON sells VAW aluminium to Norsk Hydro », E.ON, 1er juillet 2002
  10. « Norvège : Norsk Hydro prêt à racheter VAW Aluminium à E.ON », Jacques-Franck Degioanni, Le Moniteur, 21 décembre 2001
  11. Emballage: Schmalbach Lubeca est absorbé par Ball, Usine Nouvelle, 30 août 2002
  12. Emballage : l'australien Amcor acquiert l'essentiel de Schmalbach-Lubeca, Les Échos, 10 mai 2002
  13. Deutsche Bahn Bids $1.56 Billion For E.On's Major Stake in Stinnes, The Wall Street Journal
  14. E.ON powers into Sweden, BBC, 10 avril 2001
  15. E.ON Energy to Launch Takeover Bid For Swedish Electric Utility Sydkraft, Dagmar Aalund, The Wall Street Journal, 26 janvier 2001
  16. E.ON Energie enlarges Sydkraft stake, 1 octobre 2001
  17. L'« achat » du contrôle de Ruhrgas par E.ON soulève de vives critiques, Vincent de Feligonde, Les Échos, 3 février 2003
  18. E.ON boucle l'acquisition de 100 % de Ruhrgas, Les Échos, 10 mars 2003
  19. E.ON vend Gelsenwasser pour 835 millions d'euros aux régies de Dortmund et Bochum, Les Échos, 1 août 2003
  20. La fusion E.ON/Ruhrgas, Un hold-up collectif sur le contrôle des concentrations ?, Microeconomix, février 2003
  21. « Endesa : E.On retire son offre, après un accord avec Enel et Acciona ! », sur boursier.com via Wikiwix (consulté le ).
  22. « OPA de E.ON sur Endesa : Enel et Acciona s'en mêlent », sur euronews, (consulté le ).
  23. E.ON achète un électricien russe pour plus de 4 milliards d'euros, Les Échos, 17 septembre 2007
  24. E.ON Seeks to Buy Around 70% Of Russia's OGK-4, The Wall Street Journal, 15 septembre 2007
  25. Lila Ghali, Sonatrach et E.ON Ruhrgas : Nouvelle découverte d’hydrocarbures à Berkine, Algérie1, le 18 juillet 2012, consulté le 16 mars 2015
  26. PPL Agrees to Acquire E.ON U.S. Unit for $6.7 Billion, Nicholas Comfort et Jordan Burke, Bloomberg, 29 avril 2010
  27. PPL to Pay $6.7 Billion for E.On's U.S. Business, Gina Chon, Mark Peters et Jan Hromadko, The Wall Strett Journal, 29 avril 2010
  28. PPL Buys E.ON’s U.K. Power Network for $5.6 Billion in Cash, Mark Chediak et Nicholas Comfort, Bloomberg, 2 mars 2011
  29. PPL to buy E.ON networks for £3.5 billion cash, Quentin Webb et Soyoung Kim, Reuters, 2 mars 2011
  30. PPL buys Eon’s UK electricity network for $5.6bn, Helen Thomas, Financial Times, 2 mars 2011
  31. , EON veut arrêter cinq centrales à charbon en France , Libération, 9 juin 2011
  32. « Eon confirme son projet "biomasse" à Gardanne mais lâche la Centrale thermique d'Hornaing », Usine Nouvelle, 28 sept. 2012 ; yahoo Actu
  33. E.ON, "E.ON prépare la transition de son outil de production pour construire son avenir en France", E.ON
  34. (en) Henning Gloystein, Mari Saito, Japan's Hitachi buys UK's Horizon nuclear project, Reuters, le 30 octobre 2012
  35. Nucléaire: Hitachi rachète Horizon pour bâtir des centrales en Grande-Bretagne, AFP sur Google News, le 26 novembre 2012
  36. , "L’augmentation constante des besoins en énergie va-t-elle réduire en cendres la châtaigneraie cévenole ?"[1]
  37. E.ON sells stake in Mitte unit for $839 million, Reuters, 17 décembre 2013
  38. a et b EON aussi se débat avec la transition énergétique, dépêche AFP, site de Libération, le 12 mars 2014, consulté le 14 mars 2014
  39. a et b E.ON SE NA : E.ON-Le résultat du T1 baisse moins que prévu, le titre monte, Les Echos Bourse, le 7 mai 2015, consulté le 15 mai 2015
  40. Cession et dépréciations géantes pour EON, Les Échos, 30 novembre 2014.
  41. Climat : pourquoi le charbon est pointé du doigt, lefigaro.fr, 28 juillet 2015
  42. Cécile Boutelet, Les géants allemands de l’énergie en crise profonde, Le Monde, le 11 mars 2015, consulté le 16 mars 2015
  43. E.ON vend ses centrales italiennes à ERG, Le Figaro, 6 août 2015
  44. E.ON renonce à créer une entité dédiée à son activité dans le nucléaire, Usine Nouvelle, 10 septembre 2015
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  49. « E.ON to sell remaining Uniper stake to Fortum for $4.5 bln », sur Reuters,
  50. Christoph Steitz et Tom Käckenhoff, « RWE, E.ON reshape German power sector in Innogy asset swap deal », sur Reuters,
  51. Bruxelles inflige une amende record à GDF Suez et E.ON, Le Figaro, 9 juillet 2009
  52. http://www.eon.com/en/investors/corporate-governance/board-of-management/members/dr-johannes-teyssen.html

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Lien externe modifier