Eau de fleur d'oranger

L’eau de fleur d'oranger est un co-produit (eau de distillation ou hydrolat) issu de l'hydrodistillation des fleurs de l'oranger amer (bigaradier) pour la fabrication d'essence de néroli[1].

Bigaradier.

L’eau de fleur d'oranger doit contenir, selon le Codex alimentarius, un minimum de 0,3 g par litre de composé aromatique. Selon la profession, une eau, jugée « de bonne qualité », en contient entre 0,5 et 0,6 g. Au-delà de 0,9 g, l’huile essentielle n'est plus miscible et commence à se séparer, il se forme alors à la surface de l'hydrolat ce que l’on appelle des « yeux ». Dans les pays où l’eau de fleur d’oranger est d'usage (Maroc, Algérie, Tunisie, Liban et Syrie), ces « yeux » sont des signes d'une eau de qualité[1].

Distillation de fleurs de bigaradier.

Elle possède une saveur très parfumée, sucrée, et un parfum suave caractéristique de fleur d'oranger. Son utilisation est très populaire en Afrique du Nord où elle sert à aromatiser entre autres pâtisseries (corne de gazelle) et boissons. Dans le midi de la France, elle est aussi utilisée pour aromatiser la navette de Marseille, la fouasse, les échaudés, la flaune, etc.

Appréciée pour ses potentielles vertus apaisantes et adoucissantes[2], l'eau de fleur d'oranger est aussi utilisée dans l'industrie du cosmétique et de la parfumerie (les eaux florales).

Notes et références

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  1. a et b G. Ferrando (2006), La production des eaux florales. Congrès de Digne 2006. Date : 29/11/2006.
  2. « Eaux florales : bienfaits et vertus des eaux florales », sur www.bioacademie.com (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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