Edward Lear

artiste, auteur et poète anglais

Edward Lear est un écrivain, un illustrateur et un ornithologue britannique connu pour sa poésie, né le à Holloway (une banlieue de Londres au Royaume-Uni), et mort le à Sanremo (Royaume d'Italie)[1].

Edward Lear
Description de cette image, également commentée ci-après
Edward Lear, Auto-caricature, debout, de profil (1870), université Yale, bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits.
Naissance
Holloway, Londres
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Décès (à 75 ans)
Sanremo, Ligurie
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture anglais britannique

Œuvres principales

The Owl and the Pussycat (Minette et le hibou)

Biographie

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Edward Lear est le vingtième enfant et son éducation est assurée par sa sœur aînée, Ann, de vingt-deux ans son aînée. En 1827, sa sœur et lui quittent la maison familiale. En 1830, il commence à gagner sa vie en tant qu'illustrateur pour un ouvrage intitulé Illustrations of the Family of Psittacidae, or Parrots.

La qualité de ses illustrations fait si grande impression qu'on le compare à Jean-Jacques Audubon[2]. Il continuera à dessiner et peindre toute sa vie même si son rêve le plus cher, illustrer les poèmes d'Alfred Tennyson, ne se réalisera jamais.

Sa santé est très précaire : il souffre d'épilepsie, de bronchite chronique, d'asthme et, vers la fin de sa vie, devient partiellement aveugle.

En 1846, il publie A Book of Nonsense (Un livre a-sensé), un recueil de poèmes humoristiques qui connaît trois éditions successives et qui contribue à populariser ce genre poétique, le limerick, déjà fortement ancré dans la tradition populaire britannique, proche du couplet à bouts rimés se terminant par une petite morale absurde et dont le style emprunte également aux nursery rhymes, entre la berceuse et la comptine pour enfant.

En 1865 paraît The History of the Seven Families of the Lake Pipple-Popple, et en 1867, son plus célèbre recueil de poésie de non-sens : The Owl and the Pussycat (Minette et le hibou), qu'il a écrit pour les enfants de son patron Edward Smith-Stanley, 13e comte de Derby.

Œuvres

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Titres parus en France

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(Note : liste exhaustive. La première date est celle de la première publication en France[3])

  • 1947 : Deux histoires ineptes : Histoire des quatre petits enfants qui partirent pour le tour du monde. Histoire des sept familles du lac Pipple-Popple[4]
    Traduit par Simone Lamblin, couverture de Mario Prassinos ; Paris, Fontaine, collection « L'Âge d'or » no 39, 44 p. Réédition en 1967 sous le titre : L'Histoire des quatre petits enfants qui firent le tour du monde[5]. Traduction de François Ruy-Vidal ; Paris : Harlin Quist, 36 p. Réédition en 1970.
  • 1949 : Chansons ineptes : Les Méli-mélos, Le Hibou et le Chat-Minou, Le Chapeau du Quangle Wangle[6]
    Traduits par Jacques Papy et Henri Parisot ; Paris, G. L. M., coll. « Voix de la terre » no 2, 27 p.
  • 1960 : Bonjour M. Lear[7]
    Textes choisis et traduits par Robert Benayoun ; Paris : J.-J. Pauvert, coll. « Le Lycanthrope » no 3, 49 p.
  • 1966 : Minette et le hibou (The Owl and the pussy-cat)[8]
    Paris : OZ-Whitman O.D.E.J., coll. : « Collection Vermeil » no 10, illustré par W. Wiesner. Rééditions en 1970 et 1979 : Paris : Éditions des Deux coqs d'or, coll. : Praline[9]. Réédition en 1978 sous le titre : Le Hibou et la minouchette, traduit par Henri Parisot ; illustrations de Gwen Fulton ; Paris : Flammarion[10]. Réédition en 1994 sous un nouveau titre : Féline et le hibou, illustré par Jan Brett ; adapté par Marianne Cockenpot ; Paris : Gautier-Languereau, (ISBN 2-01-390439-8). Réédition en 2008 au Québec sous le titre : Sire Hibou et dame Chat, traduit par Lucie Papineau ; illustrations de Stéphane Jorisch, Saint-Lambert (Québec) : Dominique et compagnie, (ISBN 978-2-89512-700-0).
  • 1968 : “Limericks” et autres poèmes ineptes[11]
    Traduit par Henri Parisot. Illustrations de l'auteur ; Paris : Mercure de France, exemplaire no 1696, 255 p. Réédition en 2004 sous le titre Poèmes sans queue ni tête[12], très librement adaptés par François David ; ill. de Henri Galeron, Urville-Nacqueville : Motus, collection : Pommes, pirates, papillons, (ISBN 2-907354-59-0).
  • 1974 : Poèmes sans sens. Nonsense Poems.
Traduction et préface par Henri Parisot ; chronologie, introduction et bibliographie par Sylvère Monod ; illustrations par Edward Lear ; Paris : Aubier : Flammarion, coll. : « En bilingue » no 58, 307 p.[13]. Réédition en 1993, Éditions Aubier, collection : Bilingue, traduction de Henri Parisot
  • 1978 : Les Sept familles du lac Pipple-Popple[14] (The History of the seven families of the lake Pipple-Popple)
Traduit par Simone Lamblin, illustré par Étienne Delessert ; Paris : Gallimard, Collection : Enfantimages
  • 1990 : Les Mélis-Mélos (The Jumbles)
Traduit par Henri Parisot ; Paris : Père castor Flammarion, ill. de Ted Rand, (ISBN 2-08-160592-9).
  • 1992 : Journal d'un paysagiste anglais en Corse, 1868[15]
Traduit par Véronique Emmanuelli ; Paris : la Pensée universelle, 1992, 235 p. (ISBN 2-214-09420-2).
  • 1997 : Femmes a-sensées
Traduction, préface et postface de Guy Leclercq ; Paris : Éd. Autrement, Collection : Littératures, 163 p. (ISBN 2-86260-701-0).
  • 1997 : Nonsense
Traduction de Patrick Hersant, ill. par l'auteur ; Toulouse : Éd. Ombres, Collection : « Petite bibliothèque Ombres » no 100, édition bilingue, 183 p. (ISBN 2-84142-066-3).
  • 2005 : Fric-frac du sens
Traduction et préface de Patrick Reumaux ; publié à Brest : Éditions Élisabeth Brunet ; l'ouvrage réunit : Poèmes sens dessus-dessous par Mervyn Peake et Les Délires de Lear par Edward Lear, (ISBN 2-910776-12-3).
  • 2009 : Un livre a-sensé (A book of nonsense)
Traduction du Professeur A ; Montreuil : Éditions Rackham, collection « Le Signe noir », édition bilingue, (ISBN 978-2-87827-117-1).

Ces deux dernières traductions sont en vers libres rimés. Les deux précédentes respectent le compte de syllabes (pieds), ce qui ne va jamais sans chevilles, vers de mirliton, syntaxe barbare… Il est donc particulièrement difficile de traduire Edward Lear, que certains proches des surréalistes et de la 'Pataphysique avaient identifiés très tôt comme l'un de leurs précurseurs.

2022 : Un livre de nonsense édition bilingue traduction et postface de Patrick Reumaux, éditions Le Bruit du temps (ISBN 978-2-35873-179-9)

Edward Lear, Le Ponte Clementino à Civita Castellana, huile sur toile, 1844.

Un limerick d'Edward Lear

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Illustration par Edward Lear du limerick proposé ci-contre, paru dans A Book of Nonsense (1861).

« 

Il était un vieil homme à la barbe fleurie,
Qui disait « Voyez-vous,je vous l'avais bien dit !
Un roitelet, quatre alouettes,
Deux hiboux et une poulette
Ont tous bâti leurs nids dans ma barbe fleurie ! »

 »

— (Traduction d'Henri Parisot[16])

« 

There was an Old Man with a beard,
Who said, « It is just as I feared !—
Two Owls and a Hen,
Four Larks and a Wren,
Have all built their nests in my beard! »

 »

Notes et références

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Annexes

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Article connexe

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Liens externes

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