Edward Paget
Edward Paget est un officier et un homme politique britannique, né le et mort à Cowes le . Député aux Communes pour Caernarvon Boroughs (en) de 1796 à 1806, il mène ensuite une carrière militaire pendant laquelle il exerce des commandements importants dans la péninsule Ibérique. Après les guerres napoléoniennes, il est gouverneur de Ceylan, puis commandant en chef des troupes britanniques aux Indes.
Gouverneur du Ceylan britannique | |
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- | |
Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni | |
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni | |
Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d) 18e Parlement de Grande-Bretagne (d) | |
Membre du 1er Parlement du Royaume-Uni 1er Parlement du Royaume-Uni (en) | |
Membre du 2e Parlement du Royaume-Uni 2e Parlement du Royaume-Uni (d) | |
Membre du 6e Parlement du Royaume-Uni |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Jane Champagné (d) |
Fratrie |
Henry William Paget William Paget (en) Arthur Paget Lady Caroline Paget (d) Jane Stewart (en) Charles Paget Berkeley Paget Lady Mary Paget (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Arme | |
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Grade militaire | |
Conflits | |
Distinctions |
Grand croix de l’Ordre portugais de la Tour et de l’épée (d) () Chevalier grand-croix de l'ordre du Bain |
Famille
modifierEdward Paget est le quatrième fils d'Henry Paget, 1er comte d'Uxbridge. Son frère aîné, Henry William Paget, est comme lui un officier et un homme politique. Un autre de ses frères, Arthur Paget, fit carrière dans la diplomatie, et deux autres frères devinrent officiers dans la Royal Navy.
Carrière politique
modifierEn 1796, Edward Paget succède à son frère aîné Henry comme député aux Communes pour la circonscription de Caernarvon Boroughs (en). Son frère cadet, Charles Paget, lui succède en 1806.
Carrière militaire
modifierEdward Paget entre en 1792 comme cornette au 1er régiment des Life Guards[1]. Le , il passe comme capitaine au 54e régiment d'infanterie et accède au grade de major en 1793. Le , il devient lieutenant-colonel du 28e régiment d'infanterie, avec lequel il sert en Hollande[1]. Envoyé à Gibraltar, puis en Méditerranée, Paget participe à la bataille du cap Saint-Vincent[1]. Fait aide de camp du roi et colonel le , il participe à la prise de Minorque (en) puis, en 1801, à la fin de la campagne d'Égypte pendant laquelle il est blessé[1].
Après avoir accompagné comme otage les Français dans leur trajet de retour d'Égypte, Paget retourne en Angleterre, est promu brigadier-général en octobre 1803 puis major-général le [1]. Il effectue diverses missions en mer du Nord avant d'être envoyé en Méditerranée en où il prend le commandement de la réserve britannique en Sicile[1]. Fait colonel du 80e régiment d'infanterie le , il accompagne au mois d'avril le général John Moore en Suède[1].
Envoyé en au Portugal, il y prend le commandement de l'avant-garde de l'armée dirigée par Hew Dalrymple[1]. Passé en Espagne auprès de Moore, il participe à la retraite vers La Corogne, au cours de laquelle il remporte un combat d'arrière-garde à Cacabelos contre la cavalerie du général Colbert[2]. Pendant le combat de Lugo, sa division se tient à gauche du dispositif britannique[3], mais n'est pas engagée[2]. Lors de la bataille de La Corogne, Paget commande la division de réserve[1],[4] et s'y distingue[1].
De retour dans la péninsule Ibérique au sein de l'armée d'Arthur Wellesley, avec le rang de lieutenant-général, Paget dirige l'offensive britannique sur Porto[1]. Lors de la seconde bataille de Porto, le , il fait montre d'une grande bravoure et perd un bras en défendant le séminaire, point clef du dispositif britannique[5]. Renvoyé en Espagne en 1811 pour seconder Wellington[6], Paget est fait prisonnier en octobre lors de la retraite qui suit l'échec du siège de Burgos[7]. Il n'est libéré qu'à la fin des guerres napoléoniennes[1].
Remis à la tête du 28e régiment d'infanterie le , Paget est envoyé en 1820 à Ceylan dont il est gouverneur d' à [1]. Dès 1822, il devient commandant en chef des troupes britanniques aux Indes et dirige en tant que tel la campagne birmane de 1824-1825[1]. Très critiqué pour sa gestion de la mutinerie de Barrackpore, Paget est défendu par Wellington et accède au grade de général en 1825[1]. Rentré en Angleterre à la fin de l'année 1825, il se retire au château de Cowes. Gouverneur du collège royal militaire de Sandhurst à partir du , il est, à partir du [6] gouverneur de l'Hôpital royal de Chelsea, dans le cimetière duquel il est enterré après son décès au château de Cowes le .
Décorations
modifier- Grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée le [1].
- Ordre du Bain, Chevalier grand-croix, le [1].
Notes et références
modifier- Harris 1900
- Smith 1998, p. 277
- Pigeard 2004, p. 497
- Smith 1998, p. 278
- d'Arjuzon 1999, p. 131
- [1]
- d'Arjuzon 1999, p. 208
Bibliographie
modifier- Antoine d'Arjuzon, Wellington, Paris, Perrin, , 426 p. (ISBN 2-262-01253-9)
- (en) Charles Alexander Harris, « Edward Paget », dans Dictionary of National Biography, vol. 43, (lire en ligne)
- Alain Pigeard, Dictionnaire des batailles de Napoléon, Tallandier, (ISBN 2-84734-073-4)
- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
Liens externes
modifier- Liste des chefs d'État du Sri Lanka
- Ressources relatives aux beaux-arts :
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :