Effondrement du barrage d'Arbaat

L'effondrement du barrage d'Arbaat (en arabe : انهيار سد أربعات) survient le lors d'un épisode d'importantes inondations durant la saison des pluies au Soudan, provoquant la mort de 30 personnes, la disparition de 64 autres, le déplacement de milliers d'autres, la destruction d'une vingtaine de villages et l'endommagement de 50 autres[1],[2],[3],[4],[5]. Enfin, il compromet l'approvisionnement en eau de Port-Soudan, capitale de facto du Soudan dans un contexte de guerre civile, puisque la retenue du barrage constituait la seule réserve d'eau douce permanente de la ville, située 38 km en aval.

Effondrement du barrage d'Arbaat
Type Rupture de barrage
Pays Drapeau du Soudan Soudan
Localisation Arbaat (ar), Soudan
Cause Inondations importante
Date
Bilan
Morts 30
Disparus 64

Contexte

modifier

Le barrage d'Arbaat est construit en 2003, sous la présidence d'Omar el-Bechir, dans le but de collecter l'eau de pluie et de l'utiliser pendant la saison sèche[3],[6].

Références

modifier
  1. « Inondations au Soudan: au moins 30 morts après l'effondrement d'un barrage (ONU) », AFP, (consulté le )
  2. (en) « Sudan - Floods (MDRSD034) », IFRC, (consulté le )
  3. a et b (ar) « غرق منازل وقطع طرق وعشرات الضحايا.. انهيار سد أربعات يضع السودان قي مأزق » [« Des maisons submergées, des routes coupées et des dizaines de victimes... L'effondrement du barrage d'Arbaat place le Soudan dans un bourbier »], Nabd,‎ (consulté le )
  4. (en) Jamal Abdel Qader Al Badawi, « السيول والإهمال تهدد سدود السودان بعد كارثة "أربعات" » [« Les inondations et la négligence menacent les barrages du Soudan après la catastrophe d'Arbaat »], sur Independent Arabia (ar),‎ (consulté le )
  5. « Au moins 132 morts dans des inondations au Soudan cette année », AFP, (consulté le )
  6. (ar) « كارثة إنسانية بالسودان| انهيار “أربعات” يودي بحياة العشرات.. وشراقي: السد بدائي ولا يخضع للصيانة » [« Un désastre humanitaire au Soudan | L'effondrement d'« Arbaat » tue des dizaines de personnes... et Sharaky : le barrage est primitif et non soumis à l'entretien »], sur Sada El-Balad (ar),‎ (consulté le )