Egon Erwin Kisch

écrivain et journaliste austro-hongrois
Egon Erwin Kisch
Description de cette image, également commentée ci-après
Egon Erwin Kisch en 1934
Naissance
Prague Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Décès (à 62 ans)
Prague Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
Activité principale
écrivain, journaliste
Auteur
Langue d’écriture allemand
Signature de Egon Erwin Kisch

Egon Erwin Kisch (, Prague - , Prague) est un écrivain et journaliste de langue allemande.

Biographie modifier

Egon Erwin Kisch naît second des cinq fils d'Hermann Kisch (* 1838), un riche homme d'affaires et de sa deuxième femme Ernestina (* 1862), née Kuhová, dans une famille juive traditionnelle et germanophone de la Vieille Ville à Prague.

Il débute dans le journalisme en travaillant pour la presse allemande pragoise, notamment pour le Prager Tagblatt. En 1913, il est à Berlin, où il travaille également dans le théâtre. Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'armée austro-hongroise. Blessé, il est affecté au service de presse.

En 1919, il adhère au Parti communiste d'Autriche (KPÖ), ce qui lui vaut d'être expulsé d'Autriche. Il est de retour à Berlin. Il voyage à travers le monde comme reporter. En 1933, ses livres sont interdits de publication par les Nazis. Il est emprisonné après l'incendie du Reichstag, puis expulsé vers la Tchécoslovaquie. Le il participe à Paris à l'inauguration de la Bibliothèque allemande de la liberté. Il combat dans les brigades internationales en Espagne.

Pendant la Seconde Guerre mondiale il s'exile au Mexique. Revenu à Prague en 1946, il est élu au conseil municipal[1].

Œuvre modifier

À côté d'œuvres de fictions, Kisch est surtout renommé pour ses reportages. Dans les années 1920, ses livres de reportages sont des bestsellers. On le surnomme Der rasende Reporter (« le reporter qui fonce comme un fou »), titre d'un de ses ouvrages de 1924. Il écrit également sur des affaires criminelles, comme le cas du colonel Redl. Malgré son engagement politique communiste, Kisch séduit un large public[1]. Son œuvre se rattache à la Neue Sachlichkeit

Ouvrages modifier

  • 1924, Der rasende Reporter, traduit en français Le reporter enragé, Grenoble, Éditions Cent Pages (éditions 1990, 2003 et 2015), préfacé par Günter Wallraff.
  • 1924, Der Fall des Generalstabchefs Redl, traduit en français La chute du colonel Redl, Paris, Éditions Desjonquères, 1992.
  • 1927, Zaren, Popen, Bolschewiken
  • 1930, Paradies Amerika

Notes et références modifier

  1. a et b Brauneck 1995, pp. 435-436.

Sources modifier

  • (de) Manfred Brauneck (éditeur), 1995, Autorenlexikon deutschsprachiger Literatur des 20. Jahrhunderts, Reineck bei Hamburg, Rowohlt.

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