Eitri

nain de la mythologie nordique

Eitri (ou Sindri) est un nain de la mythologie nordique. Il a pour frère Brokk[1].

Eitri
Description de cette image, également commentée ci-après
Brokk (en haut à droite) et Eitri (en bas à gauche) créent Mjölnir. Illustration by Arthur Rackham, 1907.
Origines

Quand Loki eut la chevelure d’or de Sif, le bateau merveilleux de Freyr, Skidbladnir, et l’épieu d’Odin, Gungnir, tous réalisés par les fils d'Ivaldi, il paria avec Brokk sa propre tête que Eitri ne serait pas capable de fabriquer d’autres attributs aussi valables que ceux-là.

Eitri se mit à travailler dans sa forge tandis que Brokk actionnait les soufflets, mais une mouche (quelquefois supposée être Loki lui-même) rentra et commença à piquer Brokk, tentant de le détourner de sa tâche et de ruiner les objets.

Eitri réussit pourtant à forger l’anneau d’or Draupnir, et Gullinbursti étant le sanglier tirant le char de Freyr, ainsi que Mjöllnir, le marteau du dieu Thor, une réussite même si son manche fut forgé plus court que prévu. Brokk et Sindri remportèrent donc leur pari.

Apparitions dans d'autres médias

modifier

Cinéma

modifier

Au sein de l'Univers cinématographique Marvel, Eitri est un personnage secondaire joué par l'acteur Peter Dinklage, essentiellement vu dans le film Avengers: Infinity War. Vivant sur Nidavellir (planète lointaine dans le lore du MCU), il est l'artisan qui forgea, sous la menace de Thanos de tuer ses frères, le gantelet des Pierres de l'Infini. Ce dernier lui scella les mains comme acte exemplaire de sa cruauté, ce qui n'empêcha pas Eitri d'aider Thor à réactiver la forge et à raviver le cœur de l’étoile à neutrons et ainsi forger Stormbreaker (hache redoutable capable de renforcer les capacités physiques et/ou méta-physiques de son porteur et même d'invoquer le Bifröst).

Notes et références

modifier

Références

modifier
  1. (en) John Lindow, Norse mythology : a guide to the Gods, heroes, rituals, and beliefs, Oxford, Oxford University Press, , 363 p. (ISBN 978-0195153828, lire en ligne), p. 106-107