Element AI

Entreprise canadienne en intelligence artificielle

Element AI est une société d'intelligence artificielle dont le siège social est à Montréal, au Québec[1],[2]. Elle est financée par le gouvernement du Canada à hauteur de 5 millions de dollars canadiens[3], et lève 102 millions de dollars américains de manière indépendante[4],[5],[6],[7] avant d'être acquise par ServiceNow[8],[9]. Avant son acquisition, Element AI collabore avec Amnesty International, Twitter, l'Université en management de Singapour, le Port de Montréal, LG Electronics, Agile Data Solutions et d'autres pour publier plusieurs études[10],[11],[12],[13].

Element AI
logo de Element AI

Création Octobre 2016
Personnages clés Yoshua Bengio
Forme juridique Privée
Siège social Montréal
Drapeau du Canada Canada
Activité Intelligence artificielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web https://www.elementai.com

Histoire

modifier

Element AI est fondée en octobre 2016 par Jean-François Gagné et les cofondateurs Yoshua Bengio, Anne Martel, Nicolas Chapados et Philippe Beaudoin, ainsi que Jean-Sébastien Cournoyer du fonds de capital de risque montréalais Real Ventures[1],[4],[14]. Début 2017, la société acquiert toute l'équipe d' une base de données d'apprentissage automatique open source[15]. Elle lève ensuite 102 millions de dollars auprès d'investisseurs américains lors d'une levée de fonds de série A menée par le fonds de capital-risque de San Francisco Data Collective et Microsoft Ventures[4],[5],[6],[7].

En décembre 2018, le gouvernement du Canada accorde un prêt pouvant atteindre 5 millions de dollars canadiens à Element AI dans le but de créer 900 nouveaux emplois[3]. Ils organisent ensuite une conférence sur les effets de l'IA, avec Justin Trudeau et Mounir Mahjoubi créant un panel mondial pour étudier les effets de l'IA[16]. En décembre 2018, Element AI s'est également associé à Amnesty International et publie une étude mesurant les abus en ligne contre les femmes en politique et dans le journalisme sur Twitter[10],[11].

L'entreprise de fabrication de pièces automobiles, Aisin Seiki, devient client d'Element AI qui contribue à l'automatisation de la vérification de la qualité des pièces[17].

Element AI noue des partenariats avec GIC, Singapore Management University, le Port de Montréal, LG Electronics, entre autres[12],[13]. Au port de Montréal, Element AI travaille pour prédire combien de temps les camions attendraient pour déposer ou récupérer des marchandises au port[13].

Le premier produit autonome de la société, Underwriting Partner, un logiciel de flux de travail de souscription d'assurance assisté par l'IA, est lancé en septembre 2019[18],[19]. En décembre 2019, ils lancent Knowledge Scout, une plateforme de gestion des ensembles de données dans les entreprises manufacturières[20].

Le 30 novembre 2020, ServiceNow, une société californienne de services informatiques basée sur le cloud, annonce avoir signé un accord pour acquérir Element AI[8],[9]. La société est à court d'argent et d'options et est vendue pour 230 millions de dollars américains[21],[22].

Références

modifier
  1. a et b (en) Vauhini Vara, « Can This Startup Break Big Tech’s Hold on A.I.? », sur Fortune (consulté le )
  2. (en-US) Cade Metz, « AI Pioneer Yoshua Bengio Is Launching Element.AI, a Deep-Learning Incubator », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en-CA) « Element AI receives $5 million loan from Canadian government | BetaKit », (consulté le )
  4. a b et c Bertrand Marotte, « Montreal's Element AI gets record $102 million boost from U.S. investors », Montreal Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) The Wall Street Journal, « Element AI Raises $102 Million as New Learning Model Sparks Interest », (consulté le )
  6. a et b (en-US) Ingrid Lunden, « Element AI, a platform for companies to build AI solutions, raises $102M », sur TechCrunch, (consulté le )
  7. a et b « Revolution AI: Why everyone wants in to Montreal's deep-learning hub », Financial Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a et b Sean Silcoff, « ServiceNow is acquiring Element AI, the Canadian startup building AI services for enterprises », TechCrunch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Ingrid Lunden, « Once touted as a technology world-beater, Montreal's Element AI sells out to Silicon Valley giant », The Globe And Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a et b « Element AI partners with Amnesty International to study online abuse », Montreal Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b (en-US) Emily Dreyfuss, « Twitter Is Indeed Toxic for Women, Amnesty Report Says », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le )
  12. a et b (en-CA) « Element AI partnering with Singapore companies to accelerate product development | BetaKit », (consulté le )
  13. a b et c « LG, Element AI Plan to Detail AI in Consumer Devices », Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Global AI Software Provider - Element AI », Element AI (consulté le )
  15. (en-CA) « Element AI acquires MLDB.ai open source machine learning database | BetaKit », (consulté le )
  16. (en-US) Tom Simonite, « Canada, France Plan Global Panel to Study the Effects of AI », Wired,‎ (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consulté le )
  17. Alain McKenna, « L'intelligence artificielle montréalaise rendra les Toyota plus fiables », Lapresse,‎ (lire en ligne Inscription nécessaire)
  18. Caitlin Hotchkiss, « Element AI announces first product for the insurance market », Betakit,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « Element AI for Insurance » [archive du ], Element AI (consulté le )
  20. Isabelle Kirkwood, « Element AI launches newest standalone product, turning data into actionable insights », Betakit,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. (en-CA) « Element AI sold for $230-million as founders saw value mostly wiped out, document reveals », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. (en-CA) « Element AI hands out pink slips hours after announcement of sale to U.S.-based ServiceNow », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )