Elias Cornelius Boudinot

Cet article est une ébauche concernant une personnalité amérindienne et la guerre de Sécession.

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Biographie
Naissance	1^er août 1835 New Echota (en) (Cherokee Nation (en))
Décès	27 septembre 1890 (à 55 ans) Fort Smith (Arkansas)
Sépulture	Oak Cemetery (en)
Nationalités	Nation cherokee américaine
Activités	Officier d'armée de terre (12 juillet 1861 - 18 février 1862), homme politique (18 février 1862 - 10 mai 1865), avocat
Père	Elias Boudinot
Mère	Harriet R. Gold Boudinot (en)

Autres informations
Parti politique	Parti démocrate
Arme	Provisional Army of the Confederate States (d)
Grade militaire	Major (1861-1862)
Conflit	Bataille de Prairie Grove

Elias Cornelius Boudinot (1^er août 1835 – 27 septembre 1890) est un avocat et homme politique cherokee. Durant la guerre de Sécession, il sert en tant que lieutenant colonel de l'Armée des États confédérés.

Biographie modifier

Elias Cornelius Boudinot est né le 1^er août 1835 à New Echota (en), fils d'Elias Boudinot, personnalité influente de la nation Cherokee et éditeur du premier journal amérindien, le Cherokee Phoenix, et de sa femme blanche Harriet Ruggles Gold originaire du Connecticut^[1]. Après l'assassinat de son père en 1839 pour avoir signé le traité de New Echota qui prévoyait la déportation des Cherokees dans le Territoire indien, Elias Cornelius Boudinot est envoyé dans la famille de sa mère, en Nouvelle-Angleterre^[1].

En 1853, il s'installe à Fayetteville en Arkansas et étudie le droit^[2]. Il s'engage alors en politique, sous les couleurs du Parti démocrate^[1].

En 1861, lorsque l'Arkansas rejoint la Confédération au début de la guerre de Sécession, Boudinot aide son oncle Stand Watie à recruter des hommes parmi les Cherokees pour servir l'Armée confédérée^[2]. Il s'élève au grade de lieutenant colonel et participe à plusieurs batailles dont celles de Pea Ridge et de Locust Grove (en)^[2]. En 1863, il est élu délégué des Cherokees au Congrès des États confédérés^[1].

Elias Cornelius Boudinot épouse Clara Minear en 1885 et s'installe à Fort Smith en Arkansas^[2] où il meurt le 27 septembre 1890 de dysenterie^[1].

Notes et références modifier

↑ ^{a b c d et e} (en) Thomas Burnell Colbert, « Boudinot, Elias Cornelius », sur The Encyclopedia of Oklahoma History and Culture (consulté le 14 octobre 2018).
↑ ^{a b c et d} (en) Thomas Burnell Colbert, « Elias Cornelius Boudinot (1835–1890) », sur The Encyclopedia of Arkansas History & Culture.

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Elias Cornelius Boudinot, sur Wikimedia Commons

Bibliographie modifier

(en) James W. Parins, Elias Cornelius Boudinot : a Life on the Cherokee Border, Lincoln, University of Nebraska Press, 2006, 250 p. (ISBN 978-0-8032-3752-0, OCLC 469886731, lire en ligne).
(en) Thomas Burnell Colbert, « Elias Cornelius Boudinot, "The Indian Orator and Lecturer" », American Indian Quarterly, vol. 13, n^o 3,‎ été 1989, p. 249-259 (DOI 10.2307/1184436, JSTOR 1184436).

Liens externes modifier

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- American National Biography
- CALS Encyclopedia of Arkansas
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- LCCN
- GND
- Israël
- WorldCat
(en) « Elias Cornelius Boudinot », sur Find a Grave
(en) Thomas Burnell Colbert, « Boudinot, Elias Cornelius », sur The Encyclopedia of Oklahoma History and Culture.

[EOHC-1] {a b c d et e} (en) Thomas Burnell Colbert, « Boudinot, Elias Cornelius », sur The Encyclopedia of Oklahoma History and Culture (consulté le 14 octobre 2018).

[EAH-2] {a b c et d} (en) Thomas Burnell Colbert, « Elias Cornelius Boudinot (1835–1890) », sur The Encyclopedia of Arkansas History & Culture.

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