Elias Saba

homme politique et économiste libanais
Elias Saba
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Fonctions
Ministre des Finances
Second Cabinet of Omar Karami (en)
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Premier ministre adjoint du Liban
Gouvernement S. Salam V (d)
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Ministre des Finances
Gouvernement S. Salam V (d)
-
Ministre de la Défense
Gouvernement S. Salam V (d)
-
Biographie
Naissance
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Kfarhata (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Nom dans la langue maternelle
إلياس ساباVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Elias Saba, en arabe : إلياس سابا, né le à Beyrouth et mort le [1], est un homme politique et un économiste libanais.

Biographie modifier

Membre du gouvernement de Saëb Salam entre 1970 et 1972, au poste de ministre des Finances, Elias Saba en devient même vice-Premier ministre et obtient aussi le portefeuille de la Défense. Ce n'est qu'en 1972, durant sa présence au ministère des Finances, que le Liban a connu sa meilleure année de boom économique de l’avant-guerre.

Premier politicien à avoir critiqué et participé à la chute de l'accord Libano-israélien du , il est nommé député en 1991 et devient un des opposants les plus acharnés aux options politiques du Premier ministre Rafiq Hariri et se rapproche des rivaux de ce dernier, Salim El-Hoss et Omar Karamé.

Le , il lance avec quelques collègues l’Association Libanaise de l’Économie. Le jour même le Président Émile Lahoud et le Premier ministre Omar Karamé le nomment ministre des Finances dans le nouveau gouvernement.

Aux affaires, il retire le projet de budget déposé par son prédécesseur, Fouad Siniora, qu’il juge anticonstitutionnel et prépare un autre projet de budget. Il quitte son poste avec la démission du gouvernement Karamé, le , face aux manifestations populaires ayant suivi l’assassinat de Rafiq Hariri.

Elias Saba publie souvent des articles économiques et politiques critiquant la majorité anti-syrienne au pouvoir. Il intègre en 2006 le Rassemblement national, un regroupement de figures nationales dirigé par Omar Karamé.

Références modifier

  1. [1], sur lorientlejour.com

Liens externes modifier