Elissa Slotkin

femme politique américaine

Elissa Slotkin
Illustration.
Elissa Slotkin en 2019.
Fonctions
Représentante des États-Unis
En fonction depuis le
(1 an, 3 mois et 27 jours)
Élection 8 novembre 2022
Circonscription 7e district du Michigan
Législature 118e
Prédécesseur Tim Walberg

(4 ans)
Élection 6 novembre 2018
Réélection 3 novembre 2020
Circonscription 8e district du Michigan
Législature 116e et 117e
Prédécesseur Mike Bishop
Successeur Dan Kildee
Assistante au Secrétaire à la Défense pour les enjeux de sécurité internationaux

(2 ans, 2 mois et 6 jours)
Président Barack Obama
Prédécesseur Derek Chollet
Successeur Kenneth Handelman (intérim)
Biographie
Nom de naissance Elissa Blair Slotkin
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance New York (États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Diplômée de Université Cornell
Université Columbia
Religion Judaïsme[1]

Elissa Slotkin est une femme politique américaine née le à New York. Membre du Parti démocrate, elle est élue pour représenter le Michigan à la Chambre des représentants des États-Unis en .

Biographie modifier

Jeunesse et carrière professionnelle modifier

Elissa Slotkin grandit dans le comté d'Oakland dans le Michigan[2]. Elle étudie à l'université Cornell puis à l'université Columbia, dont elle sort diplômée en 2003[3].

Après ses études, elle devient analyste pour la CIA[3]. Parlant couramment l'arabe, elle sert notamment en Irak[4]. Elle travaille pour le directeur du renseignement national (2005-2006) puis le Conseil de sécurité nationale (2007-2009) sous George W. Bush, et pour le département d'État (2009-2011) et le département de la Défense (2011-2017) sous Barack Obama[3].

En 2017, Elissa Slotkin retourne dans le Michigan[4], dans la ferme familiale de Holly[2].

Représentante des États-Unis modifier

Lors des élections de mi-mandat de 2018, elle se présente à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 8e district du Michigan, qui s'étend de Lansing au nord du comté d'Oakland, face au républicain sortant Mike Bishop[2]. Elle remporte la primaire démocrate avec plus de 70 % des suffrages face à Chris Smith[4]. Bien que la circonscription ait donné 7 points d'avance à Donald Trump en 2016, le président y est impopulaire. Durant la campagne, elle attaque principalement Bishop pour son vote en faveur de l'abrogation de l'Obamacare, faisant diffuser des publicités où elle parle du cancer de sa mère et des problèmes de celle-ci à trouver une assurance santé. Elle lève plus de 6 millions de dollars, deux fois plus que Bishop. Alors que Bishop a été réélu avec 17 points d'avance deux ans plus tôt, l'élection devient serrée. Elissa Slotkin est finalement élue représentante des États-Unis avec 50,6 % des voix contre 46,8 % pour le sortant, portée par ses bons résultats dans le comté d'Ingham[2].

Dans le contexte des tensions américano-iraniennes, elle fait adopter par la Chambre des représentants une résolution visant à limiter les pouvoirs de Donald Trump à entrer en guerre contre l'Iran sans l'accord du Congrès[5].

Positions politiques modifier

Elissa Slotkin est considérée comme une démocrate modérée[5],[6]. Elle fait partie du caucus bipartisan Problem Solvers Caucus (en)[5].

Notes et références modifier

  1. (en) « Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ).
  2. a b c et d (en) Todd Spangler, Phoebe Wall et Elisha Anderson, « Elissa Slotkin wins Michigan Congress seat, Mike Bishop concedes », sur freep.com, Detroit Free Press, (consulté le ).
  3. a b et c (en) « SLOTKIN, Elissa (1976-) », sur bioguideretro.congress.gov, Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  4. a b et c (en) Jennifer Chambers, « Slotkin, Bishop to face off on Nov. ballot in 8th District », sur detroitnews.com, The Detroit News, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Ron Kampeas, « A resolution over Iran splits a tight group of moderate Jewish lawmakers », sur jta.org, Jewish Telegraphic Agency, (consulté le ).
  6. (en) « The Freshmen: Elissa Slotkin Confronts the Impeachment Backlash », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier