Emmanuel-Céleste de Durfort
Emmanuel Céleste Augustin de Durfort, comte, puis marquis, ensuite 5e duc de Duras (Paris, – Londres, ), est un militaire français du XVIIIe siècle.
Emmanuel-Céleste de Durfort | |
François-Louis Lonsing, Portrait d'Emmanuel Céleste Augustin de Durfort, Duc de Duras (1741-1800), vers 1786, Musée des beaux-arts de Bordeaux[1] | |
Titre | 5e Duc de Duras et pair de France (1789-1800) |
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Autres titres | 7e Comte de Rauzan |
Prédécesseur | Emmanuel-Félicité de Durfort |
Successeur | Amédée-Bretagne-Malo de Durfort |
Allégeance | Royaume de France Armée des princes |
Grade militaire | Maréchal de camp |
Commandement | Gardes nationales de Guyenne |
Conflits | Guerres révolutionnaires |
Distinctions | Chevalier de Saint-Louis |
Autres fonctions | Premier gentilhomme de la Chambre |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Durfort Famille de Duras |
Naissance | Paris |
Décès | (à 58 ans) Londres |
Père | Emmanuel-Félicité de Durfort |
Mère | Louise Françoise de Coëtquen |
Conjoint | Louise-Charlotte de Noailles |
Enfants | Amédée-Bretagne-Malo de Durfort |
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Biographie
modifierEmmanuel-Céleste-Augustin de Durfort, fils de maréchal de France, naquit, le [2].
Il fut nommé colonel d'un régiment d'infanterie de troupes boulonnaises le , créé brigadier des armées du Roi le , duc de Duras par brevet de 1770, et maréchal de camp le [3].
Il devint pair de France et premier gentilhomme de la Chambre du roi, par la mort de son père, le [3].
L'année suivante, le duc de Duras fut nommé commandant en chef des gardes nationales de Guyenne. Député suppléant de la noblesse de la sénéchaussée de Bordeaux aux États généraux de 1789, « il usa de son influence et de son autorité pour s'opposer aux désordres et aux excès révolutionnaires[3] » dans cette province, et particulièrement à Bordeaux, où « sa fermeté et sa vigilance[3] » sauvèrent la vie à un grand nombre d'individus. Mais, « lorsque la fermentation fut portée à son dernier période[3] », le duc de Duras eut beaucoup de peine lui-même à se soustraire à la mort[3].
Après avoir rejoint les princes français en Allemagne, et avoir commandé sous leurs drapeaux une partie de la noblesse de Guyenne, il se rendit en Angleterre, où il mourut en 1800[3].
Postérité
modifierEmmanuel-Céleste de Durfort était le fils d'Emmanuel-Félicité de Durfort (1715-1789), duc de Duras, maréchal de France et de Louise Françoise de Coëtquen (1724-1802), baronne de Bonnefontaine, fille de Malo III Auguste (1678-1727), marquis de Coëtquen, comte de Combourg, vicomte d'Uzel, lieutenant-général des armées du roi, gouverneur de Saint-Malo.
- Il épousa, le [3], Louise-Charlotte de Noailles ( -1832), dame du palais de la reine de France Marie-Antoinette d'Autriche, fille aînée de Philippe de Noailles (1715-1794), 1er duc espagnol de Mouchy, grand d'Espagne de la première classe, prince de Poix (1729-1747), maréchal de France, chevalier des ordres du Roi, etc., et d'Anne Claude Louise d'Arpajon et première dame d'honneur de la reine Marie Leszczynska. De ce mariage est issu :
- Amédée Bretagne Malo (1771-1838), duc de Duras, pair de France[4], marié, en 1797 en Angleterre, avec Claire de Duras (1777-1818), dont :
-
Jean Valade, Emmanuel-Félicité de Durfort (1715-1789), duc de Duras, son père.
-
Louise-Charlotte de Noailles (1745-1832), duchesse de Duras, son épouse.
-
Amédée-Bretagne-Malo de Durfort (1771-1838), son fils.
Décorations
modifier- Chevalier de Saint-Louis (d'après le portrait de Lonsing).
Armoiries
modifierÉcartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (de Durfort) ; aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne)[4],[5] ; ;
Notes et références
modifier- Notice no 00650002783, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Courcelles 1822, p. 366.
- Courcelles 1826, p. 294.
- Courcelles 1826, p. 295.
- Rietstap 1884.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative aux beaux-arts :
Bibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « De Durfort (Emmanuel-Céleste-Augustin), comte, puis marquis, et ensuite duc de Duras », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. V, , 492 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 366 ;
- « Emmanuel-Céleste-Augustin De Durfort, comte, puis marquis, ensuite duc de Duras », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIe, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 294-295 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
- Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X) ;