Emmanuel Bailly

religieux assomptionniste, 3ième supérieur général
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Emmanuel Bailly né le à Paris et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1], est un religieux français assomptionniste. Il fut le troisième Supérieur Général (1903-1917) des Augustins de l'Assomption.

Emmanuel Bailly
Fonction
Supérieur général
Augustins de l'Assomption
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Emmanuel Joseph Marie Dominique Camille Benjamin Bailly
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
Ordre religieux

Biographie modifier

Enfance modifier

Il naît à Paris le , il est le dernier enfant d'Emmanuel-Joseph Bailly de Surcy . Il fit ses études au collège de Clichy, et suivit les pas de son frère Vincent de Paul en entrant au noviciat assomptionniste en 1861

Formation modifier

Il prend l'habit à Auteuil le et prononce ses vœux perpétuels le à Nîmes entre les mains du Père Emmanuel d'Alzon. Devenu Frère Emmanuel, il fait ses études de théologie à Rome (1862-1865) et est ordonné prêtre à Nîmes le par Mgr Plantier.

Carrière modifier

Il devint le secrétaire particulier du Père Emmanuel d'Alzon. Nommé provincial de Nîmes lors de la création des provinces en 1876, il fut maître des novices à partir de 1880.

Assistant général du Père François Picard, deuxième Supérieur général, il en fut nommé Procureur général à partir de 1892, et commença alors à vivre à Rome.

Il fut nommé Vicaire général par le Père Picard le , puis élu Supérieur général à vie le . Emmanuel Bailly a beaucoup voyagé, visitant les communautés en Amérique du Nord et du Sud et au Moyen Orient.

Le , le chapitre général élit Emmanuel Bailly comme successeur du Père François Picard.

Mort modifier

Il meurt le à Paris, à l'âge de 75 ans, et est inhumé au cimetière parisien de Montparnasse.

Bibliographie modifier

  • J.-P. Périer-Muzet, Notices biographiques des Religieux de l’Assomption 1850-2000, Rome, Maison Généralice des Augustins de l’Assomption, 2000, tome 1.
  • N. Potteau, Histoire de la province de France, Volume 1 De l’Assomption indivise à l’Assomption des Provinces (1845-1952).
  • E. Tawil, « Pie X et la séparation : documents assomptionnistes inédites de 1904-1906 », Annuaire Droit et Religion, volume 8, année 2015-2016, pp. 81 – 106.

Notes et références modifier

Liens externes modifier