Emmanuel Dubourg
Emmanuel Dubourg, né le , est un comptable professionnel agréé et homme politique canadien. Il est député à l'Assemblée nationale du Québec de Viau sous la bannière du Parti libéral du Québec de 2007 à 2013, puis député à la Chambre des communes du Canada dans la circonscription de Bourassa sous la bannière du Parti libéral du Canada depuis 2013.
Emmanuel Dubourg | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (10 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Élection | 25 novembre 2013 |
Réélection | 19 octobre 2015 21 octobre 2019 20 septembre 2021 |
Circonscription | Bourassa |
Législature | 41e, 42e, 43e, 44e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Denis Coderre |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (6 ans, 4 mois et 14 jours) |
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Élection | 26 mars 2007 |
Réélection | 8 décembre 2008 4 septembre 2012 |
Circonscription | Viau |
Législature | 38e, 39e et 40e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | William Cusano |
Successeur | David Heurtel |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Marc (Haïti) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université du Québec à Montréal |
Profession | Comptable Enseignant |
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Biographie
modifierEmmanuel Dubourg arrive d'Haïti au Canada en 1974. Il est comptable agréé et détient une maîtrise en administration des affaires de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) depuis 2000[1].
De 1987 à 1990, il enseigne au Cégep Montmorency. En 1984, il est porte-parole de Revenu Canada dans le dossier de l'économie clandestine, puis conférencier auprès des hauts fonctionnaires fédéraux en 1999. De 2004 à 2007, il enseigne à l'UQAM, puis à l'Université du Québec en Outaouais en 2006. Il est conseiller auprès de la Jeune Chambre de commerce haïtienne de Montréal en 2005 et conférencier pour l'Ordre des comptables agréés du Québec en 2007[1].
Assemblée nationale du Québec
modifierIl est élu député à l'Assemblée nationale du Québec à l'élection provinciale québécoise de 2007 sous la bannière du Parti libéral du Québec, puis réélu en 2008 et en 2012. Il est adjoint parlementaire du ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale d' à , puis adjoint parlementaire de la ministre des Finances de à .
Une de ses réalisations consiste en l'octroi, par le gouvernement du Québec, de 7,5 millions de dollars pour la construction du Centre sportif Louis-Joseph Papineau.
Il reste attaché à sa communauté d'origine. Lors du séisme du qui a frappé Haïti, il est désigné par le premier ministre Jean Charest, coordonnateur des actions gouvernementales auprès des acteurs de la communauté haïtienne du Québec. Son implication est à l'origine du Programme spécial de parrainage humanitaire mis en place par le gouvernement du Québec en faveur des familles haïtiennes en .
Emmanuel Dubourg est le second député issu de la communauté haïtienne à l'Assemblée nationale du Québec, après Jean Alfred, élu dans Papineau en 1976 avec le Parti québécois. D'autres membres de la communauté haïtienne au Québec ont siégé au Parlement fédéral.
En 2008, Dubourg fait les manchettes lorsqu'il qualifie les propos de Victor-Lévy Beaulieu, qui a traité la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, de « reine-nègre », d'« appel à la haine, appel à la violence » et suggère, sous le coup de la colère, de restreindre la liberté d'expression[2].
Chambre des communes du Canada
modifierMoins d'un an après sa réélection à l'Assemblée nationale du Québec en 2012, soit le , il démissionne de son poste de député de Viau et annonce sa candidature à une élection partielle pour succéder à Denis Coderre dans la circonscription de Bourassa, à la Chambre des communes. Il décide de conserver la prime de départ de 100 000 $ à laquelle il avait droit, suscitant une controverse[3],[4],[5].
Le , il est élu député de cette circonscription pour le Parti libéral du Canada. Alors que son parti est dans l’opposition, il est nommé porte-parole en matière de Revenu national et de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec. Une fois le Parti libéral parvenu au pouvoir en 2015, il est nommé secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, et conserve ce poste jusqu'en [6].
Distinctions et prix
modifierEn 1992, l'Agence de revenu du Canada lui remet le prix Innovation et Excellence. En 2006, il est récipiendaire du prix CA Émérite, du prix Performance École des sciences de la gestion à l'UQAM et lauréat du Mois de l'histoire des Noirs. En 2014, il est honoré du titre de Fellow par l'Ordre des comptables professionnels agréés[1].
Résultats électoraux
modifierNom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
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Emmanuel Dubourg (sortant) | Libéral | 22 303 | 60,39 % | 15 396 | |
Ardo Dia | Bloc québécois | 6 907 | 18,7 % | ||
Nicholas Ponari | NPD | 2 956 | 8 % | ||
Ilyasa Sykes | Conservateur | 2 587 | 7 % | ||
Michel Lavoie | Parti populaire | 1 349 | 3,65 % | ||
Nathe Perrone | Vert | 679 | 1,84 % | ||
Michel Prairie | Indépendant | 151 | 0,41 % | ||
Total des votes valides | 36 932 | 97,14 % | |||
Total des votes rejetés | 1 086 | 2,86 % | |||
Total des votes exprimés | 38 018 | 56,57 % | |||
Électeurs inscrits | 67 209 |
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Notes et références
modifier- « Emmanuel Dubourg - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- La Presse canadienne, « Un député libéral veut faire taire VLB », Le Devoir, , A2 (lire en ligne).
- Tommy Chouinard, « Dubourg devra « ré évaluer » sa décision, croit Couillard », La Presse, (consulté le ).
- Gilbert Lavoie, « La « générosité » de Dubourg », Le Soleil, (consulté le )
- TVA Nouvelles, « Prime controversée de 100 000$, Emmanuel Dubourg considère le dossier clos », LCN, (lire en ligne, consulté le ).
- « Emmanuel Dubourg — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur enr.elections.ca (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :